New Year Message 1967



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1967

Men, countries, continents!
The choice is imperative:
Truth or the abyss.

The Mother

Words of the Mother - III > New Year Messages




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1967

Hommes, nations, continents!
Le choix est impératif:
c'est la Vérité ou l'abîme.

La Mère

Paroles de la Mère - III > Messages de Nouvel An


About the New Year Message of 1967, you say that the choice is between truth or the abyss. The abyss seems to be gaping just in front, yet there is a confidence that it will be removed from the way.

The confidence is quite legitimate.

The message is only for those who are still asleep and quite satisfied with their sleep.


What is the meaning of "abyss" in your New Year's Message or, put another way, what should a sadhak fear?

Right now there is a great tension. They have all taken positions as if to start war. It is the blind passion that men put into their international relations.

At the base of all there is fear, general distrust, and what they believe to be their "interests" (money, business)—a combination of these three things. When these three lowest passions of humanity are brought into play, that is what I call "the abyss".

When someone has decided to consecrate his life to the seeking for the Divine, if he is sincere, that is to say, if the resolution is sincere and carried out sincerely, there is absolutely nothing to fear, because all that happens or will happen to him will lead him by the shortest way to this realisation.

That is the response of the Grace. People believe that the Grace means making everything smooth for all your life. It is not true.

The Grace works for the realisation of your aspiration and everything is arranged to gain the most prompt, the quickest realisation—so there is nothing to fear.

Fear comes with insincerity. If you want a comfortable life, agreeable circumstances, etc., you are putting conditions and restrictions, and then you can fear.

But it has no business in the sadhana!

Dans ton message de Nouvel An de 1967, tu dis que le choix se trouve entre la vérité et l'abîme. L'abîme semble ouvert, béant, juste devant nous, et pourtant il y a la confiance qu'il sera retiré du chemin.

La confiance est tout à fait justifiée.

Le message est destiné seulement à ceux qui dorment encore et qui sont tout à fait satisfaits de dormir.


Qu'est-ce que vous entendez par «abîme»?

En ce moment, il y a une très grande tension. Ils ont tous pris position comme pour commencer une guerre. Les hommes mettent une passion aveugle dans leurs relations internationales.

À la base de tout il y a la peur, la méfiance générale et ce qu'ils croient être leur «intérêt» (l'argent, les affaires). Une combinaison de ces trois choses. Quand ces trois passions les plus basses se mettent en mouvement dans l'humanité, c'est ce que j'appelle l'«abîme».

Mais quand quelqu'un a décidé de consacrer sa vie à la recherche du Divin, s'il est sincère, c'est-à-dire si sa résolution est sincère et sincèrement mise en actes, il n'y a absolument rien à craindre, parce que tout ce qui lui arrive ou lui arrivera le conduira à cette réalisation par le plus court chemin.

Ça, c'est la réponse de la Grâce. Les gens croient que la Grâce signifie que tout sera facile dans leur vie. Ce n'est pas vrai!

La Grâce travaille à la réalisation de votre aspiration, et tout est arrangé pour que vous arriviez le plus vite, le plus promptement à la réalisation — par conséquent, il n'y a rien à craindre.

La peur vient de l'insincérité. Si vous voulez une vie confortable, des circonstances agréables etc., vous posez des conditions et des limites — alors vous pouvez avoir peur.

Mais ça n'a rien à voir avec la sâdhanâ.