Essais sur la Guîtâ

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Sri Aurobindo

Essays on the philosophy and method of self-discipline presented in the Bhagavad Gita. These essays were first published in the monthly review Arya between 1916 and 1920 and revised in the 1920s by Sri Aurobindo for publication as a book.

Sri Aurobindo Birth Centenary Library (SABCL) Essays On The Gita Vol. 13 576 pages 1970 Edition
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Essays on the philosophy and method of self-discipline presented in the Bhagavad Gita. These essays were first published in the monthly review Arya between 1916 and 1920 and revised in the 1920s by Sri Aurobindo for publication as a book. A translation, by Pavitra, of the first seven chapters appeared in 1947. The present edition includes this translation and that, carried out by Archaka, of the forty-one other chapters.

French Translations of books by Sri Aurobindo Essais sur la Guîtâ 675 pages 2008 Edition
French Translation
Translators:
  Archaka
  Pavitra
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V

 

Kouroukshétra

 

Avant que nous puissions continuer à observer, en suivant les amples pas de l'Instructeur de la Guîtâ,  le trace de la triple voie de l'homme, voie par laquelle sa volonté, son cœur, sa pensée s'élèvent vers le Très-Haut et pénètrent au cœur de l'Être qui est la fin suprême de toute action, de tout amour, de toute connaissance, avant cela, il nous faut considérer une fois de plus la situation de fait d'où naît le récit de la Guîtâ; mais nous la considérations maintenance dans sa portée la plus générale, comme le type de la vie humaine et même de la vie du monde. Car, quoique considérations lui-même ne soit intéressé que par sa propre situation, sa lutte intérieure et la règle d'action qu'il doit suivre, cependant comme nous l'avons vu, la question particulière qu'il pose et la manière dont il la pose soulèvent le problème entier de la vie humaine et de l'action en général, celui de savoir ce qu'est le monde, pourquoi il existe et comment, étant ce qu'il est, la vie en ce monde peut se concilier avec la vie dans l'Esprit,. Et l'Instructeur insiste sur la nécessité de résoudre  au préalable ce problème difficile et profond, puisqu'il est le fondement même de son commandement d'une action qui doit, à la lumière d'une connaissance libératrice, procéder d'un nouvel équilibre de l'être.

Mais quelle est donc la nature de la difficulté pour l'homme qui doit prendre le inonde tel qu'il est et y vivre et qui pourtant voudrait mener, en lui-même, la vie spirituelle? Quel est cet aspect de l'existence qui épouvante son esprit éveillé, qui provoque ce que le premier chapitre de la Guîtâ d'un titre très expressif appelle le Yoga de l'abattement Guîtâ, cette affliction, ce découragement de l'homme forcé de faire face au spectacle du monde tel qu'il est réellement, une fois que le voile de l'illusion éthique, l'illusion de !a rectitude personnelle, est déchiré et avant qu'une plus haute réconciliation avec lui-même soit obtenue? C'est cet aspect qui est figuré extérieurement par

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le carnage et le massacre de Kouroukshétra et spirituellement par la vision du Seigneur de toutes choses, se dressant sous la forme du Temps pour dévorer et détruire ses propres créatures. Cette vision est celle de Seigneur de toute existence comme Créateur universel, mais aussi comme Destructeur universel le Seigneur dont l'ancienne Écriture pouvait dire par une image cruelle : "Les sages et les héros sont sa nourriture et la mort est le condiment de son festin." Il s'agit d'une seule et même vérité, entrevue d'abord indirectement et obscurément dans les faits de la vie, et perçue ensuite directement et clairement par l'âme en une vision de ce qui se manifeste dans la vie. L'aspect extérieur est celui de l'existence du monde et de celle de l'homme procédant par la lutte et !e massacre: l'aspect intérieur est celui de l'Être universel s'accomplissant par une immense création et une immense destruction. La vie comme champ de bataille et champ de mort, tel est Kouroukshétra. Dieu le Terrible, telle est la vision qui apparaît à Écriture sur ce champ de carnage.

"La guerre, dit Héraclite, est !e père de toutes choses, la guerre est le souverain tout-puissant." Cette maxime présente une profonde vérité, comme le font la plupart des apophtegmes du penseur grec. Il semble, en effet, que d'une collision, de forces, matérielles ou autres, soient nées toutes choses en ce monde, sinon le monde lui-même; celui-ci paraît se développer par une lutte de forces, de tendances, de principes, d'êtres, créant toujours des choses nouvelles, détruisant toujours les anciennes, et s'avancer ainsi vers on ne sait pas très bien quoi; vers une finale destruction, disent certains; dans une série sans fin de cycles vains, disent d'autres; dans des cycles progressifs qui mènent – et c'est la conclusion la plus optimiste –, à travers toute l'agitation et l'apparente confusion et par une approximation toujours plus haute, à quelque divine apocalypse. Quoi qu'il en soit, une chose est certaine, c'est que non seulement il n'y a pas ici-bas de construction sans destruction, pas d'harmonie si ce n'est par un équilibre de forces opposées, gagné sur beaucoup d'antagonismes actuels ou virtuels, mais encore que toute vie, pour subsister, exige constamment de se nourrir, donc de dévorer d'autres vies. Notre vie corporelle elle-même est une

 

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continuelle mort et une continuelle renaissance, le corps une ville assiégée, attaquée par des forces offensives, protégée par des forces défensives, dont la fonction est de s'entredévorer; et C'est là la type de toute notre existence. Dès la commencement de la vie ce commandement semble avoir été donné : "Tu ne conquerras rien que par le combat contre tes semblables et ton entourage; tu ne vivras même que par la bataille et la lutte et en absorbant d'autres vies en toi. La première loi de ce monde que j'ai fait est: création et préservation par la destruction."

La pensée antique accepta ce point de départ dans la mesure où elle put le percevoir en observant le monde. Les anciennes Oupanishads le virent très clairement et l'exprimèrent complètement et crûment sans commentaires lénitifs ni échappatoires optimistes. La faim, qui est l'a mort, dirent-elles, est le créateur et le maître de ce monde; et elles représentèrent l'existence vitale par l'image du cheval du sacrifice. La matière, elles l'appelèrent d'un mot qui signifie ordinairement nourriture. Nous  la nommons ainsi, dirent-elles, parce qu'elle est dévorée et qu'elle dévore  les créature. "le mangeur mangeant est mangé" est la formule du monde matériel, telle que les darwiniens la redécouvrirent, quand ils conclurent que la lutte pour la vie est la loi régissant l'évolution de l'existence. La science moderne n'a tait que redire la vieille vérité qui avait été exprimée en des formules plus vigoureuses, plus larges et plus exactes par l'apophtegme Héraclite et les images des Oupanishads,

Nietzsche a fortement insisté sur l'aspect de la vie qu'est la guerre et sur le type pariait d'homme qu'est le guerrier. Celui-ci peut commencer par erre l'homme-chameau pour être plus tard l'homme-enfant: mais entre ces deux étapes il doit devenir l'homme-lion, s'il veut atteindre sa perfection. Quoique nous puissions différer d'opinion sur plusieurs conclusions morales et pratiques que Nietzsche crut devoir en tirer, ces théories, actuellement tant décriées, sont incontestablement justifiées et nous remémorent une vérité que nous aimerions à nous dissimuler. Il est bon que cette vérité nous soit remise en mémoire; premièrement parce que toute âme forte y trouve un effet tonique, qui la sauve de la mollesse et du relâchement trop encouragés par ce

 

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sentimentalisme doucereux, philosophique, religieux et moral, qui aime à regarder la nature sous son aspect d'amour, de vie, de beauté et de bien, mais se détourne de son cruel masque de mort, qui adore Dieu comme Shiva, mais refuse de l'adorer comme Roudra; secondement parce que nous n'arriverons jamais à résoudre les discordances et les oppositions de l'existence, tant que nous n'aurons pas le courage et l'honnêteté de la regarder droit en face. Il nous faut d'abord voir ce que la vie et le monde sont; ensuite nous pourrons d'autant mieux rechercher le meilleur moyen de les transformer en ce qu'ils doivent quelque secret de l'harmonie finale, en l'ignorant ou en dissimulant son importance nous manquerons ce secret et tons nos efforts pour trouver une solution échoueront, par la faute de notre complaisante ignorance des vrais éléments du problème. Si, d'autre part, cet aspect de l'existence cache un ennemi qu'il faut abattre et fouler aux pieds, ou extirper et éliminer, même alors nous ne gagnerons rien en sous-estimant son pouvoir et sa mainmise sur la vie, ou en refusant de constater la forée de ses racines dans le passé effectif et dans les principes réellement opérants de l'existence.

La guerre et la destruction ne sont pas seulement un principe universel de notre vie ici-bas dans son aspect purement physique; elles régissent aussi notre existence mentale et morale. Il est évident que dans la vie réelle de l'homme, tant intellectuelle que sociale, politique ou morale, nous ne pouvons vraiment avancer d'un pas sans rencontrer lutte et bataille entre ce qui existe et vit et ce qui cherche à vivre et à exister, et entre tout ce qui se tient derrière ces deux partis. Il est impossible, au moins dans l'état présent des hommes et des choses, de croître, d'avancer, et d'accomplir son destin, et en même temps d'observer réellement et complètement ce commandement de ne pas nuire, qui nous est donné cependant comme la règle de conduite la meilleure et la plus haute. Vous dites que nous ne devrions nous servir que de la force d'âme et ne jamais détruire par la guerre ou par un emploi quelconque, fût-il défensif, de la violence physique? C'est bien, quoique la force complètement dans

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l'homme et dans les nations puisse, jusqu'à ce que la force d'âme soit efficace, tour piétiner, briser, massacrer, incendier et polluer, comme nous le voyons faire aujourd'hui, mais alors à son aise et librement, et que vous ayez peut-être causé autant de morts par votre abstention que d'autres en recourant à la violence; peut-être n'en aurez-vous pas moins posé un idéal, qui un jour pourra conduire – et qui même devrait conduire – à un état de choses meilleur. Mais la force d'âme elle-même, quand elle est efficace, détruit. Seuls ceux qui en ont usé avec les veux ouverts savent combien elle est plus terrible et plus destructrice que l'épée ou le canon, et seuls ceux dont la vue ne s'arrête pas à l'acte et à ses res8ltats immédiats peuvent voir combien sont terrifiantes les suites de ses effets, combien de choses en fin de compte elle détruit et avec ces choses toute la vie qui en dépendait et s'en nourrissait. Le mal ne peut périr sans entraîner la destruction de beaucoup de ce qui vit du mal; ce n'en est pas moins une destruction, même s'il nous est épargné, à nous personnellement» la sensation douloureuse d'un acte de violence.

En outre, chaque fois que nous usons de cette force de l'âme, nous dressons contre notre adversaire une grande force de karma, dont nous n'avons pas le pouvoir de contrôler les mouvements subséquents. Vasishtha se servit de la force d'âme contre la violence guerrière de Vishwâmitra, et des armées de Huns, de Shakas et de Pallavas se précipitèrent sur l'agresseur, La simple attitude de calme et de passivité de l'homme spirituel victime de la violence et de l'agression, éveille l'action rétributive de terribles forces cosmiques; il peut donc être plus charitable de s'opposer, même par la force, à ceux qui représentent le mal, que de leur permettre de tout fouler aux pieds jusqu'à ce qu'ils appellent sur eux une destruction pire que celle que nous eussions jamais pensé à leur infliger. Il ne suffit pas que nos mains demeurent propres et noire âme pure pour due la loi de guerre et de destruction disparaisse du monde; ce qui en est la racine doit d'abord être arraché de l'humanité. Bien moins encore la simple immobilité et l'inertie de ceux qui ne veulent ou ne peuvent opposer aucune résistance au mal abrogeront-elles

 

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cette loi; car l'inertie tamas nuit davantage que ne peut le faire le principe radjasique de lutte, qui lui au moins crée plus qu'il ne détruit. C'est pourquoi, en ce qui concerne le problème de l'action de l'individu, son abstention de la lutte et de la destruction concomitante inévitable sous leurs formes physiques les plus grossières, peut aider au développement de son propre être moral, mais laisse intacte la puissance du Meurtrier des créatures.

Au reste toute l'histoire de l'humanité apporte son témoignage à l'irréductible vitalité, à la persistante prédominance de ce principe dans le monde. En palliatif, il est naturel que nous essayions d'insister sur d'autres aspects. La lutte et la destruction ne sont pas tout. le principe sauveur d'association et d'aide mutuelle existe aussi bien que le principe de dissociation et de lutte, la puissance d'amour aussi bien que celle de revendication égoïste, l'impulsion à se sacrifier aux autres aussi bien que l'impulsion de sacrifier les autres à soi-même. Mais quand nous voyons comment, en fait, ces principes-ci ont opéré, nous ne sommes pas lentes de dissimuler ou d'ignorer la puissance de leurs opposés. L'association n'a pas été fondée seulement dans un but d'entraide, mais aussi pour la défense et l'agression, pour nous fortifier contre tout ce qui nous attaque ou nous résiste dans la lutte pour la vie. L'association s'est montrée une auxiliaire de l'égoïsme, de la revendication, de la guerre de la vie contre la vie. L'amour lui-même a été constamment une puissance de mort. Tout spécialement l'amour du bien et l'amour de Dieu, tels qu'ils ont été embrassés par l'ego humain, sont responsables de beaucoup de luttes, de massacres et de destruction. Le sacrifice de soi est une chose grande et noble, mais à son point le plus haut il est une reconnaissance de la loi de la vie par la mort et devient l'offre de soi-même sur l'autel de quelque puissance qui exige une victime pour que l'œuvre désirée puisse être accomplie. La mère oiseau qui affronte l'animal de proie pour défendre ses petits, le patriote qui meurt pour la liberté de son pays, le martyr d'une religion ou le martyr d'une idée, sont, à des degrés divers de l'échelle de la vie animale, les plus hauts exemples du sacrifice de soi; il est bien évident à quoi ils portent témoignage.

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Si nous considérons les résultats subséquents, un facile optimisme devient plus difficile encore. Voyez le patriote qui meurt pour que son pays puisse être libre et considérez ce pays quelques décades après que le Seigneur du Karma a paye le prix du sang versé et des souffrances qui turent infligées; vous le verrez devenir à son tour un oppresseur, un exploiteur, un conquérant de colonies et de dépendances, dévorant d'autres peuples afin qu'il puisse lui-même vivre et réussir à dominer. Les martyrs chrétiens périrent par milliers, opposant leur force d'âme à la force de l'empire pour que le Christ vainque, et que le christianisme prévale. La force âme triompha, le christianisme prévalut mais non le Christ; la religion victorieuse devint une église militante et dominatrice, et une puissance plus fanatiquement persécutrice que la toi et l'empire qu'elle remplaça. Les religions elles-mêmes s'organisent en puissances de lutte réciproque et guerroient entre elles avec acharnement, pour vivre, croître et posséder le monde.

Tout cela semble indiquer qu'il v a ici un élément de l'existence — peut-être l'élément initial — dont nous ne savons pas comment nous rendre maîtres, soit parce qu'il ne peut pas être maîtrisé, soit parce que nous n'avons pas arrêté sur lui un regard assez pénétrant et impartial pour !e reconnaître calmement et loyalement et découvrir sa nature. Il nous faut regarder l'existence en face, si noire but est d'en trouver la juste explication, quelle qu'elle puisse être. Et regarder l'existence en face, c'est regarder Dieu en face. car les deux ne peuvent être séparés, pas plus que la responsabilité des lois de l'existence cosmique ne peut être retirée de Celui qui les a créées, ou de Cela qui a constitué le monde. Mais ici encore, nous aimons à pallier et à équivoquer. Nous avons érigé un Dieu d'amour et de miséricorde, un Dieu Juste, équitable et vertueux suivant nos propres conceptions morales de la justice, de la vertu et de l'équité, et tout le reste n'est pas lui, ou n'est pas son œuvre, disons-nous, mais est l'œuvre de quelque pouvoir diabolique, auquel il permit pour une raison quelconque d'élaborer sa mauvaise volonté ou bien est l'œuvre de quelque sombre Ahriman contrebalançant notre gracieux Ormuzd ou même résulte de la faute

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d'un homme égoïste et pécheur qui a corrompu ce qui était sorti parfait des mains de Dieu. Comme si l'homme avait créé la loi qui impose la mort au monde animal et la nécessité de s'entre dévorer, ou ce processus épouvantable par lequel la nature crée, certes, et préserve, mais en même temps et par une action jumelle inextricable détruit et tue! Il n'y a que peu de religions qui aient eu le courage de dire sans réserve, comme le firent celles de l'Inde, que cette énigmatique puissance cosmique est une divinité unique, une Trinité, et de présenter l'image de la force qui agit dans le monde sous les traits non seulement de la bénéfique Dourgâ, mais aussi de la terrible Kâlî dans sa danse sanguinaire de destruction, en disant : "Ceci aussi est la Mère; sache que ceci aussi est Dieu; ceci aussi, adore-le si lu en as le courage." Il est significatif que la religion qui a eu cette inflexible honnêteté et cet extraordinaire courage, a réussi à créer une spiritualité profonde et étendue qu'aucune autre ne peut égaler. Car la vérité est le fondement de la vraie spiritualité et te courage en est l'âme même. 'Tasyaï... satyam âyatanam.

Tout cela ne veut pas dire que la guerre et la destruction sont l'alpha et l'oméga de l'existence, que l'harmonie n'est pas supérieure à la guerre, que l'amour ne manifeste pas davantage le Divin que la mort, ou que nous ne devons pas nous efforcer de remplacer la force physique par la force de l'âme, la guerre par la paix, la rivalité par l'union, la haine par l'amour, l'égoïsme par l'universalité, la mort par la vie immortelle. Die n'est pas seulement le Destructeur, il est aussi l'Ami des créatures; il est non seulement la Trinité cosmique, mais le Transcendant; la terrible Nietzsche est également la Mère aimante et bénéfique, le Seigneur de Kouroukshétra est le divin camarade et conducteur du char, le séducteur des êtres, Krishna incarné. Où qu'il nous conduise, à travers la lutte, le conflit et la confusion, vers quelque but, quelque état divin qu'il nous attire, c'est certainement à une transcendance qui dépasse toutes ces apparences sur lesquelles nous nous sommes arrêtés si longuement. Mais où et comment, à quelle transcendance et sous quelles conditions — cela nous avons à le découvrir; et pour le découvrir, il faut d'abord voir le monde tel qu'il est, observer et apprécier

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correctement son action, telle qu'elle se montre au départ et maintenant, pour qu'ensuite son parcours et son but se révèlent plus clairement. Il nous faut reconnaître Kouroukshétra pour ce qu'il est; il faut nous soumettre à la foi de vie par la mort, avant que nous puissions trouver noire chemin vers la vie immortelle; il faut ouvrir nos yeux, d'un regard moins épouvanté que celui Écriture, à la vision du Seigneur du Temps et de la Mort et cesser de nier, de haïr le Destructeur universel ou de reculer devant lui.

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