Essays on the philosophy and method of self-discipline presented in the Bhagavad Gita.
Essays on the philosophy and method of self-discipline presented in the Bhagavad Gita. These essays were first published in the monthly review Arya between 1916 and 1920 and revised in the 1920s by Sri Aurobindo for publication as a book.
Essays on the philosophy and method of self-discipline presented in the Bhagavad Gita. These essays were first published in the monthly review Arya between 1916 and 1920 and revised in the 1920s by Sri Aurobindo for publication as a book. A translation, by Pavitra, of the first seven chapters appeared in 1947. The present edition includes this translation and that, carried out by Archaka, of the forty-one other chapters.
XI
Lors même que les effets du terrible aspect de cette vision persistent encore en lui, les premiers mots qu'Ardjouna prononce après que le Divin a parlé, évoquent nettement une plus grande réalité qui élève et rassure, derrière ce visage de la mort et cette destruction. "C'est avec juste raison, s'écrie-t-il, ô Krishna, que le monde se réjouit et prend plaisir en Ton nom, que les râkshasas Te fuient, terrorisés, dans toutes les directions et que les foules des siddhas se prosternent devant Toi en signe d'adoration. Comment ne Te rendraient-ils pas hommage, ô grand Esprit? Car Tu es le Créateur originel et l'Auteur des œuvres, plus grand même que Brahmâ le créateur. Ô Toi, Infini, ô Toi, Seigneur des dieux, ô Toi, demeure de l'univers, Tu es l'Immuable, et Tu es ce qui est et ce qui n'est point, et Tu es ce qui est le Suprême. Tu es l'Âme ancienne, le Divin premier et ; originel et le suprême lieu de repos de ce Tout; Tu es celui qui connaît et ce qu'il y a à connaître et l'état le plus haut; ô Infini coulé dans la forme, par Toi fut éployé l'univers. Tu es Yama et Vâyou, Agni et Sôma, Varouna et Pradjâpati, le père des créatures, et le grand ancêtre. Salutations à Toi mille fois, et encore et encore, et toujours salutations, salutations devant, salutations derrière et de tous côtés, car Tu es chacun et Tu es tout ce qui est. Infini en pouvoir, immesurable en force d'action, Tu imprègnes tout et Tu es tout le monde."
Mais cet être suprême et universel a vécu ici devant lui avec un visage humain, dans un corps humain l'Homme divin, la Divinité incarnée, l'Avatâr -, et jusqu'à présent il ne L'a pas connu. Il n'a vu que l'aspect humain et a traité le Divin comme une simple créature humaine. Il n'a pas pénétré le masque terrestre pour parvenir au Divin dont l'aspect humain était un
*Guîtâ, XI. 35-55.
Page 426
vaisseau et un symbole, et il prie maintenant pour que le Divin lui pardonne son aveugle insouciance et sa négligente ignorance. "Pour tout ce que, dans ma véhémence, j'ai pu Te dire à la légère et en ne voyant en Toi que mon ami humain, mon compagnon humain, 'ô Krishna, ô Yâdava, ô camarade, sans connaître cette grandeur qui est Tienne, par une erreur née de la négligence ou par amour, et pour tout l'irrespect que j'ai pu Te montrer en plaisantant, étendu ou assis et au banquet, seul ou en Ta présence, je Te demande pardon, ô immesurable. Tu es le père de tout ce monde du mouvement et de l'immobilité; Tu es un être qu'il faut adorer et le plus solennel objet de vénération. Nul ne T'égale. Comment y aurait-il alors quelqu'un de plus grand que Toi dans les trois mondes, ô Toi qui es d'une puissance incomparable? C'est pourquoi je m'incline devant Toi et me prosterne, c'est pourquoi je Te demande grâce, ô adorable Seigneur. Comme un père pour son fils, comme un ami pour son ami et camarade, comme un aimé pour celui qu'il aime, de même dois-Tu, ô Divin, avoir pour moi de la patience. J'ai vu ce qui n'avait jamais été vu auparavant et je me réjouis, mais la crainte agite mon esprit. Ô Divin, montre-moi cette autre forme de Toi. Je voudrais Te voir tel que tu étais avant, couronné et armé de la masse et du disque. Prends Ta forme aux quatre bras, ô Toi qui as mille bras, ô Forme universelle."
Les premiers mots suggèrent que la vérité cachée derrière ces formes terrifiantes est une vérité rassurante, qui ranime le courage et procure la joie. Il y a quelque chose qui oblige le cœur du monde à se réjouir et à prendre plaisir en le nom et la proximité du Divin. C'est le sens profond de ce qui, en la sombre face de Kâlî, nous fait voir le visage de la Mère et percevoir même au milieu de la destruction les bras protecteurs de l'Ami des créatures, au milieu du mal la présence d'une pure et inaltérable Bonté, et au milieu de la mort le Maître de l'Immortalité. Détruits, vaincus, écrasés, les féroces et gigantesques pouvoirs de l'obscurité, les râkshasas, fuient la terreur qu'incarne le Roi de l'action divine. Mais les siddhas, mais les êtres accomplis et parfaits qui connaissent et chantent les noms de l'Immortel et qui vivent dans la vérité de Son être, s'inclinent
Page 427
devant chacune de Ses formes et savent de quoi chaque forme . est le sanctuaire et ce qu'elle représente. Il n'est rien qui doive réellement craindre, hormis ce qui doit être détruit, le mal, l'ignorance, les êtres qui tendent les voiles de la Nuit, les puissances râkshasiques. Tout le mouvement et toute l'action du terrible Roudra visent la perfection, la lumière et la plénitude divines.
Car c'est seulement dans la forme extérieure que cet Esprit, que ce Divin est le Destructeur, le Temps qui défait toutes ces formes finies; mais en Lui-même Il est l'Infini, le Maître des Divinités cosmiques, en qui le monde et toute son action sont situés en toute sécurité. Il est le Créateur originel et qui en gendre à jamais, plus grand que cette représentation du Pouvoir créateur appelé Brahmâ qu'il nous révèle sous la forme des choses comme un aspect de Sa trinité, la création mixte où s'équilibrent des alternances de préservation et de destruction. La création divine authentique est éternelle; c'est l'Infini sempiternellement manifesté dans les choses finies, l'Esprit qui se cache et se révèle à jamais en son innombrable infinité d'âmes et en la merveille de leurs actes et la beauté de leurs formes. L'Esprit est l'Immuable éternel; il est l'apparence duelle de ce qui Est et de ce qui n'Est pas, du manifesté et du jamais manifesté, des choses qui furent et semblent ne plus être, sont et semblent condamnées à périr, seront et passeront. Mais ce qu'il est par-delà toutes ces apparences, c'est Cela, le Suprême qui détient toutes les choses mutables en la seule éternité d'un Temps pour lequel tout est à jamais présent, Il possède Son moi immuable en une intemporelle éternité dont le Temps et la création sont une représentation qui se déploie sans cesse.
Telle est la Vérité de l'Esprit en laquelle tout est réconcilié; une harmonie de vérités simultanées et interdépendantes découle de l'unique vérité réelle et s'y résout. C'est la vérité d'une Âme suprême dont la nature suprême a pour dérivé le monde, représentation inférieure de cet Infini; la vérité de l'Ancien des Jours qui préside à jamais aux longues évolutions du Temps; la vérité du Divin, originel dont les dieux, les hommes et toutes les
Page 428
créatures vivantes sont les enfants, les pouvoirs, les âmes, spirituellement justifiés en leur être par la vérité de Son existence; la vérité du Connaissant qui développe en l'homme la connaissance de soi, du monde et de Dieu; la vérité de l'unique Objet de toute connaissance, qui se révèle au cœur, au mental et à l'âme de l'homme, de sorte que chaque nouvelle éclosion parmi les formes de notre connaissance est un dévoilement partiel de cet objet, et ainsi jusqu'à la forme la plus élevée par laquelle il est intimement, profondément et intégralement vu et découvert. Tel est le haut, le suprême Équilibre qui engendre, soutient et reçoit en lui-même toutes les choses qui sont dans l'univers. C'est par lui et en sa propre existence que le monde est déployé par son pouvoir omnipotent, par sa miraculeuse auto-conception, son énergie, et son Ânanda de création ininterrompue. Tout est une infinité de ses formes matérielles et spirituelles. Il est tous les multiples dieux, depuis le plus petit jusqu'au plus grand; il est le père des créatures qui, toutes, sont ses enfants et son peuple. Il est l'origine de Brahmâ, le père du premier père des divins créateurs de ces différentes races de choses vivantes. Cette vérité est constamment soulignée. Il est par ailleurs répété qu'il est le Tout, qu'il est chacun sans exception, sarvah. Il est l'Universel infini, et il est chaque individu et chaque chose qui existe, l'unique Force et l'Être unique en chacun de nous, l'Énergie infinie qui se projette dans ces multitudes, l'immesurable Volonté et le puissant Pouvoir de mouvement et d'action qui, à partir de soi, donnent forme à tous les flots du Temps et à toutes les aventures de l'esprit dans la Nature.
Et de cette insistance, la pensée passe naturellement à la présence de cette unique et grande Divinité en l'homme. L'âme du voyant de la vision reçoit alors l'empreinte de trois suggestions successives. D'abord, la conviction s'impose à lui que, dans le corps de ce fils de l'Homme qui, en créature transitoire sur la terre, se mouvait à côté de lui, s'asseyait près de lui, s'étendait avec lui sur le même divan et avec lui mangeait au banquet, était l'objet de plaisanteries et de paroles insouciantes, et prenait une part active à la guerre, au conseil et aux choses ordinaires, en cet homme mortel, il y avait tout le temps quelque
Page 429
chose de grand, de caché, d'une signification formidable, une Divinité, un Avatâr, un Pouvoir universel, une Réalité Unique, une suprême Transcendance. Aveugle, il avait été incapable de voir cette occulte divinité en laquelle est enveloppé tout le sens de l'homme et de sa longue course et dont toute l'existence du monde reçoit sa signification intérieure, qui est d'une grandeur ineffable. C'est seulement maintenant qu'il voit l'Esprit universel dans le corps individuel, le Divin incarné dans l'humanité, l'Habitant transcendant de cette Nature symbolique. Il a vu seulement maintenant cette formidable, cette infinie, cette incommensurable Réalité de toutes ces choses apparentes, cette Forme universelle et illimitée qui dépasse tellement chaque forme individuelle et dont, cependant, chaque chose individuelle est la demeure. Car cette grande Réalité est égale et infinie, et elle est la même dans l'individu et dans l'univers. Et tout d'abord son aveuglement, le fait d'avoir traité le Divin sous Son seul aspect d'homme extérieur, de n'avoir vu que les relations mentales et physiques, cela lui semble être un péché contre la Puissance qui se trouvait là. Car l'être qu'il appelait Krishna, Yâdava, camarade, était cette immesurable Grandeur, cet incomparable Pouvoir, cet Esprit unique en tous et dont tous sont les créations. C'est cela, et non l'humanité extérieure qui est un voile, avadjânanti mânoushîm tanoum âshritam, cela qu'il aurait dû voir avec crainte, avec soumission, avec vénération.
Mais voici la seconde suggestion : ce qui était représenté dans la manifestation humaine et dans les rapports humains, cela aussi est une réalité qui accompagne et adoucit pour notre mental le caractère formidable de la vision universelle. Il faut voir la transcendance et l'aspect cosmique, à défaut de quoi on ne peut dépasser les limitations de l'humanité. Et tout doit être compris dans cette unité unificatrice. Mais cela créerait en soi un trop vaste abîme entre l'esprit transcendant et cette âme enchaînée à une Nature inférieure qui la circonscrit. En sa splendeur sans mélange, la présence infinie serait trop écrasante pour la petitesse séparée de l'homme naturel, individuel et limité. Un lien est nécessaire, grâce auquel celui-ci puisse voir en son être individuel et naturel le Divin universel proche de lui.
Page 430
Ce Divin ne doit pas être seulement là, dans Son omnipotence, afin de gouverner tout ce qu'il est par Son Pouvoir universel et immesurable, Il doit avoir une représentation humaine afin de soutenir l'homme et de l'élever à l'unité au moyen d'une relation individuelle intime. L'adoration grâce à laquelle la créature finie s'incline devant l'Infini, prend toute sa douceur et se rapproche le plus d'une vérité de la camaraderie et de l'unité lorsqu'elle s'approfondit pour devenir l'adoration plus intime qui vit dans le sens de Dieu en tant que père, de Dieu en tant qu'ami, pour devenir l'amour irrésistible qui existe entre l'Esprit divin d'une part et, de l'autre, notre âme et notre nature humaines. Car le Divin demeure en l'âme et le corps de l'homme; Il attire autour de Lui et porte comme une robe le mental et l'apparence de l'homme. Il assume les relations humaines que l'âme revêt en prenant le corps humain et elles trouvent en Dieu leur sens le plus accompli et leur plus grande réalisation. Telle est la bhakti vaïshnavique, dont la semence se trouve ici, dans les paroles de la Guîtâ, mais qui a reçu par la suite un prolongement plus profond, plus extatique et plus significatif.
Et de cette seconde suggestion, en découle immédiatement une troisième. Pour la vigueur de l'esprit libéré, la forme de Être transcendant et universel est chose puissante, qui encourage et fortifie, c'est une source de pouvoir, une vision qui égalise, qui sublime et qui justifie tout; mais pour l'homme normal, cette forme est écrasante, effroyable et inaccessible. Même quand on la connaît, il est difficile de saisir la vérité rassurante derrière le formidable et puissant aspect du Temps qui détruit tout, derrière l'aspect d'une incalculable Volonté et d'une vaste organisation immesurable et inextricable. Mais il existe aussi la gracieuse forme médiatrice du divin Nârâyana, le dieu si proche de l'homme et qui réside en lui, l'Aurige de la bataille et du voyage, avec ses quatre bras puissamment secourables, symbole humanisé du Divin, au lieu de cette universalité aux millions de bras. C'est cet aspect médiateur que l'homme doit constamment avoir comme soutien devant lui. Car c'est cette représentation de Nârâyana qui symbolise la rassurante vérité. Grâce à elle, la vaste joie spirituelle devient proche,
Page 431
visible, vivante et peut être saisie; pour l'esprit et la vie intérieurs de l'homme c'est en elle que, derrière leurs cycles, leur rétrogression et leur progression stupéfiants, culminent souverainement les opérations universelles dont elle est le merveilleux, l'auspicieux dénouement. Pour cette âme incarnée, humanisée, leur fin se traduit ici par une union, une intimité, une constante camaraderie de l'homme et de Dieu, l'homme vivant dans le monde pour Dieu, Dieu demeurant en l'homme et dirigeant vers ses fins divines en lui l'énigmatique marche du monde. Et au-delà de la fin, se trouvent une unité et une résidence intérieure encore plus merveilleuses en les ultimes transfigurations de l'Éternel.
Accédant à la prière Équilibre, le Divin reprend Sa forme normale de Nârâyana, swakam roûpam, image désirée de la grâce, de la beauté, de la douceur et de l'amour. Mais non sans avoir d'abord souligné l'incalculable signification de l'autre Image, celle de la puissance, qu'il est sur le point de voiler. "Celle que tu vois à présent, lui dit-Il, est Ma forme suprême, Ma forme d'énergie lumineuse, Ma forme universelle et originelle que nul autre que toi, d'entre les hommes, n'a encore vue. Je l'ai montrée, grâce à Mon Yoga. Car c'est une image de Mon Moi et de Mon Esprit mêmes, c'est le Suprême lui-même représenté par lui-même dans l'existence cosmique, et l'âme qui est en Yoga parfait avec Moi la voit sans que tremblent aucunement ses parties nerveuses, ni que soit aucunement déconcerté ou troublé son mental; car celui-là perçoit non seulement ce qui est terrible et terrassant dans cette apparence, mais aussi ce qu'elle signifie de rassurant et d'élevé. Et toi aussi, tu dois l'envisager sans crainte, sans trouble de l'esprit, sans que tes membres se dérobent; mais puisque la nature inférieure en toi n'est pas encore prête à la regarder avec cette haute vigueur et cette tranquillité, Je reprends pour toi Ma forme de Nârâyana en laquelle l'esprit humain voit isolément et au diapason de son humanité le calme, l'aspect secourable et la joie d'un Divin qui n'est qu'amitié. La forme majeure et ceci est répété après qu'elle a disparu est réservée aux âmes d'exception, aux âmes les plus élevées. Les dieux eux-mêmes ne cessent de vouloir
Page 432
y poser les yeux. Mais le Véda, les austérités, les dons ou le sacrifice ne peuvent la conquérir; seule, peut la voir, la connaître et y pénétrer cette bhakti qui ne regarde, n'adore et n'aime que Moi en toutes choses."
Mais quel est alors le caractère unique de cette Forme qui l'élève tellement au-delà de la perception que, sans aide, toute l'habituelle tentative de la connaissance humaine et même l'austérité la plus profonde de son effort spirituel sont insuffisantes pour en atteindre la vision? C'est que l'homme peut connaître par d'autres moyens tel ou tel aspect exclusif de l'existence unique, son apparence individuelle ou cosmique ou celle qui exclut le monde, mais pas cette Unité suprême qui réconcilie tous les aspects de la Divinité et où tout est à la fois et dans la même vision manifesté, dépassé, accompli. Car ici, Divin transcendant, universel et individuel, Esprit et Nature, Infini et fini, espace et temps et absence de temps, Être et Devenir, tout ce que nous pouvons nous efforcer de penser et de connaître du Divin, que ce soit dans l'existence absolue ou dans l'existence manifestée, tout cela est merveilleusement révélé en une ineffable unité. On ne peut accéder à la vision que par l'absolue adoration, l'amour, l'intime unité qui couronnent, au sommet, la plénitude des œuvres et de la connaissance. La connaître, la voir, y pénétrer, être un avec cette suprême forme du Suprême devient alors possible, et c'est cette fin que la Guîtâ propose pour son Yoga. Il existe une conscience suprême au moyen de laquelle il est possible de pénétrer dans la gloire du Transcendant et de contenir en lui le Moi immuable et tout le Devenir mutable il est possible d'être un avec tout et cependant au-dessus de tout, de dépasser le monde et cependant d'embrasser toute la nature du Divin tant cosmique que supracosmique. Cela est certes difficile à l'homme limité, emprisonné dans son mental et dans son corps; mais, dit le Divin : "Sois l'exécutant de Mes œuvres, accepte-Moi comme l'être suprême et le suprême objet, deviens Mon bhakta, sois libre de l'attachement et n'aie d'inimitié pour aucune existence; car l'homme qui vit ainsi vient à Moi." En d'autres termes, la supériorité sur la nature inférieure, l'unité avec toutes les créatures, l'union avec le Divin
Page 433
cosmique et avec la Transcendance, l'union de la volonté avec le Divin dans les œuvres, l'amour absolu pour l'Un et pour Dieu en tout tel est le chemin de l'absolu dépassement de soi sur le plan spirituel et de cette inimaginable transformation.
Page 434
Home
Sri Aurobindo
Books
SABCL
French
Share your feedback. Help us improve. Or ask a question.