Letters on the integral yoga, other spiritual paths, the problems of spiritual life, and related subjects.
Letters on subjects including 'The Object of Integral Yoga', 'Synthetic Method and Integral Yoga', 'Basic Requisites of the Path', 'The Foundation of Sadhana', 'Sadhana through Work, Meditation, Love and Devotion', 'Human Relationships in Yoga' and 'Sadhana in the Ashram and Outside'. Part II includes letters on following subjects: 'Experiences and Realisations', 'Visions and Symbols' and 'Experiences of the Inner and the Cosmic Consciousness'. Sri Aurobindo wrote most of these letters in the 1930s to disciples living in his ashram.
Dans ce volume, l'orthographe des mots sanskrits, et de ceux des autres langues indiennes, suit un principe de translittération qui rend leur lecture plus facile pour le lecteur de langue française auquel sont étrangères les lois couramment proposées.
Pour les consonnes, le principe est le suivant: en début de mot, le ch a la valeur du ch anglais (tch), Chit se prononce Tchit; le j a de même en début de mot la valeur du j anglais (dj), jîva se prononce djîva; le s est toujours dur, asoura se prononce assoura, rasa se prononce rassa. Toutes les consonnes, redoublées ou non, se prononcent fortement; et le h est toujours aspiré, qu'il soit placé au début, au milieu ou à la fin d'un mot, ou encore après une autre consonne. Ainsi, dans Bouddha, le d et le dh se prononcent-ils distinctement.
Pour les voyelles, il faut noter que le e est toujours fermé (é), même suivi d'une valeur consonantique qui, en français, en ferait un è ouvert; Maheshwarî, par exemple, se prononce Mahé-shwarî. Le o est lui aussi toujours fermé (ô), même suivi d'une valeur consonantique qui, en français, en ferait un o ouvert; ainsi Pouroushottama se prononce Pouroushô-ttama. Le a, selon qu'il est accentué (à) ou non (a), se prononce comme un a long (Maya) ou comme le e français; sâdhanâ se prononce donc sâdhenâ. Le i accentué (î), ainsi que le où indiquent les autres syllabes longues: lîlâ, vibhoûti.
Enfin, les règles du pluriel sanskrit étant complexes, la pratique suivante a été adoptée: tout mot sanskrit figurant dans une phrase française reste invariable au pluriel.
âbhâsa (n.m.): reflet, ressemblance.
abhimân (n.m.): en sanskrit, orgueil; dans les langues modernes, comme c'est le cas dans ce volume, amour déçu, amour-propre blessé.
achanchalatâ (n.f.): absence d'agitation, quiétude.
âdesh (n.m.): voix, impulsion, ordre.
âdhâr (n.m.): un vase, un support; la combinaison du mental, de la vie et du corps considérée comme un réceptacle de la conscience et de la force spirituelles.
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adhikâra (n.m.): capacité; ce qui, dans le pouvoir intrinsèque d'un individu, détermine par ses caractéristiques son aptitude à telle ou telle voie de yoga.
adhikârî (n.m.): celui qui a l'adhikâra pour une voie particulière de yoga.
adhikâribhéda (n.m.): distinction entre les adhikârî.
Adwaïta (n.m.): litt., non-dualité; le monisme.
adwaïtin (n.m.): adepte de l'Adwaïta.
Âdyâ Shakti (n.f.): litt., Énergie primordiale; la Mère transcendante.
Agni (n.m.): le dieu du feu; la Volonté divine, inspirée par la divine Sagesse et une avec elle, qui est le pouvoir actif et réalisateur de la Conscience-de-Vérité.
ahaïtoukî bhakti (n.f.): dévotion sans cause, désintéressée; dévotion innée.
akshara (adj. et n.m.): immuable; l'Immuable.
Ânanda (n.m.): la félicité, la béatitude divine ou spirituelle.
Ânandamaya (adj.): plein d'Ânanda, extatique.
anicchannapi balâdiva niyojitah: même si on ne le veut pas, comme si on y était contraint par la force (Guîtâ, 3.36).
anirvinnacétasâ: avec une conscience libre de découragement (Guîtâ, 3.36).
antarâtman (n.m.): le moi intérieur.
ârâdhanâ (n.f.): culte du Divin (amour, soumission, aspiration, prière).
Arya: Revue philosophique dirigée par Sri Aurobindo de 1914 à 1921.
âsana (n.m.): posture fixe, position du corps dans le hatha-yoga.
âtmajnâna (n.m.): connaissance du Moi.
âtman (n.m.): le Moi ou Esprit sous ses deux aspects: suprême, paramâtman; individuel, jivâtman.
âtmarati (n.f.): l'absorption dans le Moi; le plaisir que l'on trouve dans le Moi.
AUM: v. ÔM.
âvésha (n.m.): exaltation de la conscience au passage de l'inspiration poétique.
bâhyapoûdjâ (n.f.): culte extérieur.
Bhagavad-Guîtâ: litt., "Le Chant du Bienheureux"; cet épisode du Mahâbhârata constitue l'évangile de l'action dans la soumission
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parfaite au Divin. En renonçant à tout désir, en devenant un instrument du seul Seigneur suprême, l'homme atteint à l'union totale avec Lui et à la libération. .
Bhagavân (n.m.): Dieu, Seigneur de l'Amour et de la Félicité.
bhakta (n.m.): celui qui suit le chemin de la dévotion.
bhakti (n.f.): dévotion, adoration, amour pour le Divin (bien que généralement traduit par "dévotion", le sens est beaucoup plus proche "d'amour pour le Divin" que d'attachement à la religion et aux pratiques rituelles).
bhakti-yoga (n.m.): yoga de la dévotion (v. karma-yoga).
Brahman (n.m.): la suprême Réalité spirituelle.
brahmane (n.m.): membre de la première des quatre castes principales; prêtre de la connaissance.
chaïtanya (n.m.): conscience.
chit(n.f.): conscience.
chitta (n.m.): substance mentale, substance de la pensée.
chittashouddhi (n.f.): purification de la conscience.
chittavritti (n.f.): vagues de conscience, vagues de réaction qui s'élèvent de chitta; les activités multiples de la conscience (pensées, souvenirs, désirs, sensations, sentiments, perceptions).
darshan (n.m.): le fait de voir; apparition de la Divinité à son adorateur.
dharma (n.m.): loi; loi de l'être, norme de Vérité, règle d'action.
dhîra (adj.): solide, ferme; l'âme forte et sage.
dhyâna (n.m.): méditation, contemplation, concentration mentale en pensée, vision ou connaissance.
dhyânî (n.m.): celui qui pratique le dhyâna.
Gâyatrî (n.f.): célèbre montra védique (Rig-Véda 3.62.10) utilisé pour amener la Lumière de Vérité dans toutes les parties de l'être.
ghoram karma: travail terrible (Guîtâ, 3.1).
gopî(n.f.): vachère.
gouna (n. m. ) : mode de la nature (Prakriti). Il y en a trois : radjas, le principe du mouvement, de l'effort et de la passion; sattwa, le principe de l'équilibre et de la lumière; tamas, le principe de
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l'ignorance et de l'inertie. De ces noms dérivent trois adjectifs: radjasique, sattwique et tamasique.
gourouvâda (n.m.): doctrine selon laquelle le gourou est indispensable au chercheur.
Guîtâ: v. Bhagavad-Guîtâ.
hâhâkâra (n.m.): lamentations, gémissements.
haranti prasabham manah: avec violence ils emportent le mental sensoriel (Guîtâ, 2.60).
hatha-yoga (n.m.): yoga du corps.
hâthî (n.m.) (hindi): éléphant.
Ishta Dévatâ (n.f.): la Divinité choisie; le nom et la forme choisis par notre nature pour sa dévotion: personnalité du Divin qui répond aux besoins de la personnalité particulière du chercheur.
îshwara (n.m.): le Seigneur.
Janaka: roi et sage célèbre, père de Sîtâ.
japa (n.m.): répétition d'un montra ou d'un des noms de la Divinité.
jîvanmoukta (n.m.): être humain qui a atteint la libération durant sa vie.
jnâna (n.m.): connaissance. jnâna-yogi (n.m.): celui qui pratique le yoga de la connaissance (v. karma-yoga).
karma (n.m.): l'action, les œuvres; principe de causalité qui détermine la nature des vies successives de l'âme; force résultant des actions accomplies dans le passé, surtout dans les vies antérieures.
karma-yoga (n.m.): le yoga des œuvres, le travail offert au Divin étant considéré comme un moyen de réalisation et d'union avec Lui, tandis que dans le bhakti-yoga le moyen est la dévotion pure, et dans le jnâna-yoga la connaissance. Le yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère embrasse ces trois voies.
kartavyam-karma: la chose qui doit être faite, le travail assigné.
kavayah satyashroutah: voyants qui entendent la Vérité (Véda).
kripâ (n.f.): pitié; grâce (divine, du gourou).
kshatriya (n.m.): membre de la deuxième des castes ou classes de la société brahmanique ancienne, celle de princes et des guerriers.
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lîlâ (n.f.); jeu; la création, la manifestation considérée comme le jeu du Suprême.
mâhout (n.m.) (bengali): cornac.
maïdân (n.m.) (hindi): esplanade.
mananam (n.m.): l'action de penser.
manomaya pourousha (n.m.): personne mentale, l'être mental.
mânoushîm tanoum âshritam: logé dans le corps humain (Guîtâ, 9.11).
mantra (n.m.): syllabe ou nom sacré, ou formule mystique possédant un pouvoir de réalisation.
maya (n.f.): dans la langue des Véda, la Connaissance créatrice; par la suite, le Pouvoir d'Illusion, le monde manifesté étant alors considéré comme une irrémédiable illusion dont il faut se défaire en s'immergeant dans l'unique Réalité transcendante.
milana (n.m.): contact, union.
moha (n.m.): illusion, tromperie envers soi-même.
moksha (n.m.): libération de l'ignorance, de l'illusion (maya), qui entraîne la libération du cycle des naissances et des morts.
moukta (n.m.): libre.
moukti (n.f.): libération.
nâmajapa (n.m.): répétition d'un des noms du Divin.
néti néti: pas ceci, pas cela.
Nirânanda (n.m.): absence de félicité, d'Ânanda.
Nirvana (n.m.): "extinction" (sens étymologique) du Moi personnel, immersion du moi personnel dans l'Existence infinie.
nirvikalpa samâdhi (n.m.): transe yoguique complète où l'on n'a conscience ni des mondes intérieurs ni du monde extérieur.
nischala-nîravatâ (n.f.): absence de mouvement et de son: silence.
ÔM: le montra ou son qui symbolise le Brahman dans ses quatre domaines, depuis le plan extérieur ou matériel jusqu'au tourîya: .le plan extérieur, le plan intérieur ou subtil et le supramental causal; chacune des lettres AUM symbolise l'un de ces plans dans l'ordre ascendant, l'ensemble faisant apparaître le quatrième état ou tourîya (le supraconscient, l'Absolu). Placé au début d'un texte, ÔM est à la fois invocation et bénédiction.
outsâha (n.m.): zèle.
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pashyatah: de celui qui voit (Guîtâ, 2.69).
poûdjâ (n.f.): culte, cérémonie religieuse.
pourâtan mânoush (bengali): le vieil homme.
poûrna yoga (n.m.): le yoga intégral.
pourousha (n.m.): l'âme, le moi ou être conscient qui, par sa présence et son assentiment, soutient les opérations de la Nature (prakriti).
prakriti (n.f.): La Nature, l'énergie active et exécutrice du cosmos, par opposition à l'âme ou être conscient qui est le témoin et le soutien (pourousha).
prânamaya pourousha (n.m.): l'être vital vrai.
prânapratisthâ (n.f.): l'infusion de vie dans une image ou une idole.
pranava japa (n.m.): répétition de la syllabe ÔM.
prânâyâma (n.m.): maîtrise de la respiration; maîtrise des courants d'énergie vitale dans le corps par la respiration.
prâyopavéshana (n.m.): jeûne prolongé.
radjas (n.m.), radjasique (adj.): v. gouna.
râdja-yoga (n.m.): yoga du mental.
râdja-yogi (n.m.): celui qui pratique le râdja-yoga.
radjogouna (n.m.): la qualité (gouna) de radjas: passion vitale, impulsivité.
râkshasa (n.m.): pouvoir hostile du vital intermédiaire; adj.: râkshasique.
rasa (n.m.): goût, saveur.
rishi (n.m.): voyant, sage.
sâdhak (n.m.): celui qui suit une discipline yoguique.
sâdhanâ (n. f. ) : (a) la méthode de yoga et la discipline qui en dérive ; (b) la pratique du yoga et de sa discipline.
sahadja dharma (n.m.): loi naturelle de l'être; dénomination d'un culte bouddhique ésotérique.
samâdhi (n.m.): extase ou transe yoguique; plus exactement, concentration de la volonté et de la pensée poussée jusqu'à l'identification avec l'objet, la perte de conscience extérieure n'étant pas essentielle.
samagram mâm [jnâtvâ] : [ayant connu] intégralement (Guîtâ, 7.1).
samsiddhim sâdharmyam (n.f.): perfection spirituelle absolue et unité de nature avec le Divin.
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samarpana (n.m.): soumission, consécration (c'est le mot que Sri Aurobindo traduit par surrender en anglais).
samatâ (n.f.): égalité, équanimité.
sankalpa (n.m.): résolution.
sannyâsî (n.m.): celui qui a fait vœu de sannyâsa, de renoncement; moine errant, ascète.
sa pashyati: il voit.
sarvabhâvéna: de toutes les manières de son être (Guîtâ, 15.19).
sarvakarmâni: travaux de toutes sortes.
Satchidânanda (n.m.): l'Être divin en sa formulation triple: Être (Sat), Conscience (Chit), Béatitude (Ânanda), les trois termes étant concomitants et se contenant les uns les autres.
Sat-Pourousha (n.m.): le pur Moi divin; Dieu.
sattwa (n.m.), sattwique (adj.): v. gouna
satyaloka (n.m.): monde de la vérité suprême de l'être.
sévâ (n.f.): service.
Shakti (n.f.): l'Énergie consciente, le Pouvoir du Seigneur (Îshwara), la Force par laquelle Il s'exprime dans la Nature, la Mère universelle.
shânti (n.f.): calme, paix; paix spirituelle.
sharanam (n.m.): refuge.
Shâstra (n.m.): les Écritures sacrées, l'Enseignement écrit; par extension, toute règle prescrite.
shishya (n.m.): élève, disciple.
shoka (n.m.): chagrin.
shrouti (n.f.): audition, ouïe spirituelle, inspiration; Écriture révélée.
siddha (adj. et n.m.): accompli, parfait; l'homme parfait.
siddhi (n.f.): accomplissement, perfection, réalisation. Peut aussi signifier: pouvoir occulte.
soushoupti (n.f.): tant que notre corps causal ou enveloppe gnostique n'est pas développé, que ses facultés ne sont pas actives, nous ne pouvons être en relation avec les plans supérieurs que dans une soushoupti, un sommeil profond.
sthira (adj.): stable, calme, solide.
sthiratâ (n.f.): le calme.
swabhâva (n.m.): la nature individuelle, propre à chaque être.
tamas (n.m.), tamasique (adj.): v. gouna.
Tantra (n.m.): au pluriel: textes sacrés de l'hindouisme; au singulier: système yoguique reposant sur la connaissance de la
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Nature et non sur son rejet, ainsi que sur le culte dynamique de la Mère divine sous l'un de ses multiples aspects, afin de spiritualiser la nature. Adj.: tantrique. tapas (n.m.): principe essentiel de l'Énergie.
tapaswî (n.m.): ascète.
tapasyâ (n.f.): concentration de la volonté ou des énergies de l'âme sur un but spirituel; ascèse, austérités.
tourîya (n.m.): le quatrième plan de notre conscience, le supraconscient, l'Absolu.
trâtak (n.m.): concentration de la vision sur un point ou un objet unique, de préférence lumineux.
Vaïkountha (n.m.): le paradis de Vishnou.
vaïrâgya (n.m.): dégoût; dégoût du monde; cessation complète du désir et de l'attachement.
vaïshya (n.m.): membre de la troisième des quatre castes principales, celle des marchands, artisans, cultivateurs.
Véda (n.m.): le livre de la Connaissance. Le Véda est le plus vieux des livres sacrés de l'hindouisme ; il se divise en plusieurs parties dont la plus importante et la plus ancienne, le Rig-Véda, est composée d'hymnes en vers illuminateurs (Rik).
Védânta (n.m.): étymologiquement, "la fin ou la culmination des Véda"; ce terme désigne originairement les Oupanishad et par extension, l'un des six systèmes de la philosophie indienne.
vijnâna (n.m.): Conscience-de-Vérité; la gnose supramentale.
viraha (n.m.): séparation d'avec l'être aimé.
Vishnou: l'aspect préservateur de la trinité indienne; c'est de lui que, selon la tradition, procèdent les Avatars.
vishwakâma (n.m.): concupiscence pour tous.
vishwapréma (n.m.): amour pour tous.
vivéka (n.m.): discernement, discrimination.
yoga-shakti (n.f.): l'énergie spirituelle, la force du yoga.
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