CWM (Fre) Set of 18 volumes
Notes sur le Chemin Vol. 11 of CWM (Fre) 422 pages 2009 Edition
French

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Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.

Notes sur le Chemin

The Mother symbol
The Mother

Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.

Collection des œuvres de La Mère Notes sur le Chemin Vol. 11 422 pages 2009 Edition
French
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1969




Le 19 novembre 1969

Ce matin vers huit heures, j’aurais pu dire beaucoup de choses... Parce qu’il y a eu un jour où beaucoup de problèmes se sont posés à la suite de quelque chose qui s’est passé, puis ce matin (à la fin de la nuit), j’ai eu l’expérience qui était l’explication. Et pendant deux heures, j’ai vécu dans une perception absolument claire (pas une pensée : une perception claire) de pourquoi et comment la création. C’était tellement lumineux, tellement clair, c’était irréfutable. Et ça a duré pendant au moins quatre ou cinq heures, puis ça s’est décanté; petit à petit l’expérience a diminué d’intensité, de clarté... Et je viens de voir beaucoup de monde, alors... c’est difficile à expliquer maintenant. Mais tout était devenu si limpide, toutes les théories contraires, tout cela se trouvait en bas (Mère regarde d’en haut), et toutes les explications, tout ce que Sri Aurobindo avait dit et aussi certaines choses que X. avait dites, c’était vu, comme conséquence de l’expérience : chaque chose à sa place et absolument claire. À ce moment-là, j’aurais pu le dire, maintenant ça va être un peu difficile.

N’est-ce pas, malgré tout ce qu’on a lu et toutes les théories et toutes les explications, quelque chose restait... comment dire... difficile à « expliquer » (ce n’est pas expliquer : cela, c’est tout petit). Par exemple, la souffrance et la volonté de faire souffrir, ce côté-là de la Manifestation. Il y avait bien comme une prévision de l’identité originelle de la haine et de l’amour parce que ça allait aux extrêmes, mais pour tout le reste, c’était difficile. Aujourd’hui, c’était si lumineusement simple, c’est cela, si évident!... (Mère regarde une note qu’elle a écrite) Les mots, ce n’est rien. Et puis j’ai écrit avec un crayon qui écrivait mal... Je ne sais pas si tu peux voir ces mots. Ils représentaient quelque chose de très exact pour moi. Maintenant ce ne sont rien que des mots. (Le disciple lit)

Stabilité et changement

Inertie et transformation...

Oui, c’étaient les principes évidemment identiques dans le Seigneur. Et c’était cela surtout, c’était la simplicité de cette identité. Et maintenant ce ne sont plus que des mots.

Stabilité et changement
Inertie et transformation
Éternité et progrès

Unité = ... (le disciple n’arrive pas à déchiffrer)

Ce n’est pas moi qui écrivais, c’est-à-dire que ce n’était pas la conscience ordinaire, et le crayon... Je ne sais plus ce que j’ai mis. (Mère cherche à lire vainement)

C’était la vision de la création — la vision, la compréhension, le pourquoi, le comment, le où ça va, tout y était, tout ensemble, et clair, clair, clair... Je te dis, j’étais dans une gloire dorée — lumineuse, éblouissante.

N’est-ce pas, il y avait la Terre comme centre représentatif de la création, et alors, c’était l’identité de l’inertie de la pierre, de ce qu’il y a de plus inerte, et puis... (Mère cherche encore à lire, puis reste longtemps concentrée)

On pourrait dire comme cela... pour la facilité de l’expression, je dirai : le « Suprême » et la « création ». Dans le Suprême, c’est une unité qui contient toutes les possibilités parfaitement unies, sans différenciation. La création est pour ainsi dire la projection de tout ce qui compose cette unité en divisant les opposés, c’est-à-dire en séparant (c’est cela qu’avait 215 Le 19 novembre 1969 attrapé celui qui a dit que la création était la séparation), en séparant : par exemple, le jour et la nuit, le blanc et le noir, le mal et le bien, etc., etc. (tout cela, c’est notre explication). Tout ensemble, tout cela ensemble, est une unité parfaite, immuable et... indissoluble. La création, c’est la séparation de tout ce qui « compose » cette unité — on pourrait appeler cela la division de la conscience —, la division de la conscience, alors, qui part de l’unité consciente de son unité, pour arriver à l’unité consciente de sa multiplicité dans l’unité. Et alors, c’est ce trajet qui, pour nous, pour les fragments, se traduit par l’espace et le temps. Et pour nous tels que nous sommes, chaque point de cette Conscience a la possibilité d’être consciente d’elle-même et consciente de l’Unité originelle. Et cela, c’est le travail qui est en train de s’accomplir, c’est-à-dire que chaque élément infinitésimal de cette Conscience est en train, tout en gardant cet état de conscience, de retrouver l’état de conscience originel total — et le résultat, c’est la Conscience originelle consciente de son Unité et consciente de tout le jeu, de tous les innombrables éléments de cette Unité. Alors, pour nous, cela se traduit par le sens du temps : aller depuis l’Inconscient jusqu’à cet état de conscience. Et l’Inconscient est la projection de l’Unité première (si l’on peut dire, tous ces mots sont tout à fait idiots), de l’Unité essentielle qui n’est consciente que de son unité — c’est cela, l’Inconscient. Et cet Inconscient devient de plus en plus conscient en des êtres qui sont conscients de leur infinitésimale existence et en même temps, par ce que nous appelons le progrès ou l’évolution ou la transformation, qui arrivent à être conscients de l’Unité originelle. Et cela, tel que c’était vu, ça expliquait tout.

Les mots ne sont rien.

Tout, tout, depuis la chose la plus matérielle jusqu’à la plus éthérée, tout entrait là-dedans, clair, clair, clair : une vision.

Et le mal, ce que nous appelons le « mal », a sa place indispensable dans le tout. Et il ne serait plus senti comme mal de la minute où l’on deviendrait conscient de Ça — forcément. Le mal, c’est cet élément infinitésimal qui regarde sa conscience infinitésimale; mais parce que la conscience est une essentiellement, elle reprend, elle regagne la Conscience de l’Unité — les deux ensemble. Et c’est cela, c’est cela qui est à réaliser. C’est cette chose merveilleuse — j’ai eu la vision, à ce moment-là il y avait la vision de ça... Et pour les débuts (est-ce que c’est « débuts »?), ce que l’on appelle en anglais outskirts38 , ce qui est le plus éloigné de la réalisation centrale, cela devient la multiplicité des choses, et la multiplicité aussi des sensations, des sentiments, de tout — la multiplicité de la conscience. Et c’est cette action de séparation qui a créé, qui crée le monde constamment, et qui en même temps crée tout : la souffrance, le bonheur, tout, tout ce qui est créé, par sa... ce que l’on pourrait appeler « diffusion », mais c’est absurde, ce n’est pas une diffusion — nous, nous vivons dans le sens de l’espace, alors nous disons diffusion et concentration, mais ce n’est rien de cela.

Et j’ai compris pourquoi X. disait que nous étions au temps de « l’Équilibre »; c’est-à-dire que c’est par l’équilibre de tous ces points innombrables de conscience et de tous ces opposés que se retrouve la Conscience centrale. Et tout ce que l’on dit est idiot — en même temps que je le dis, je vois à quel point c’est idiot. Mais il n’y a pas moyen de faire autrement. C’est quelque chose... quelque chose qui est tellement concret, tellement vrai, n’est-ce pas, tellement ab-so-lu-ment... ça.

Pendant que je le vivais, c’était... Mais peut-être n’aurais-je pas pu le dire à ce moment-là. Ça (Mère désigne la note), j’ai été obligée de prendre un papier et d’écrire, et c’est au point que je ne sais plus ce que j’ai mis... La première chose écrite était celle-ci :

Stabilité et changement

C’était l’idée de la Stabilité originelle (pourrait-on dire) qui, dans la Manifestation, se traduit par l’inertie. Et le développement se traduit par le changement. Bon. Après, est venu :

Inertie et transformation

Mais c’est parti, le sens est parti — les mots avaient un sens.

Éternité et progrès

C’étaient les opposés (ces trois choses).

Puis il y a eu un temps d’arrêt (Mère tire un trait sous la triple opposition), et de nouveau une Pression, et alors j’ai écrit cela :

Unité = ... (suivent quelques mots illisibles)

et cela, c’était l’expression beaucoup plus vraie de l’expérience, mais c’est illisible — je crois que c’était volontairement illisible. Il faudrait avoir l’expérience pour pouvoir lire. (Le disciple cherche à lire)

Il me semble qu’il y a le mot « repos » ?

Ah! ce doit être cela. Repos et...

(Mère entre en concentration)

Ce n’est pas « puissance »?

Ah ! oui, « Puissance et repos combinés ».

Oui, c’est cela.

Ce n’est pas moi qui ai choisi les mots, alors ils devaient avoir une force spéciale — quand je dis « moi », je veux dire la conscience qui est là (geste au-dessus); ce n’est pas cette conscience-là, c’était quelque chose qui faisait pression, qui m’obligeait à écrire. (Mère recopie sa note)

Stabilité et changement
Inertie et transformation
Éternité et progrès

Unité = puissance et repos combinés.

C’est l’idée que ces deux-là combinés redonnaient cet état de conscience qui voulait s’exprimer.

C’était à la mesure de l’univers — pas à la mesure de l’individu.

Je mets un tiret entre les deux pour dire que ce n’est pas venu ensemble.

Mais déjà, souvent, quand tu parles de cette expérience supramentale, tu dis que c’est un mouvement foudroyant et en même temps, c’est comme complètement immobile. Souvent tu as dit cela.

Mais tu sais, la plupart du temps, je ne me souviens pas après l’avoir dit.

Tu dis : une vibration si rapide qu’elle est imperceptible, qu’elle est comme coagulée et immobile.

Oui. Mais cela, c’était vraiment une Gloire dans laquelle j’ai vécu pendant des heures ce matin.

Et alors, tout, tout, toutes les notions, tout, même les plus intellectuelles, tout cela était devenu comme... comme des enfantillages. Et c’était tellement évident que l’on avait l’impression : il n’y a pas besoin de le dire!

Toutes les réactions humaines, même les plus hautes, les plus pures, les plus nobles, ça paraissait si enfantin !... Il y avait une phrase que Sri Aurobindo avait écrite quelque part, qui me revenait tout le temps. Un jour, je ne sais plus où, il a écrit quelque chose, une phrase assez longue, et dedans il y avait : « And when I feel jealous, I know that the old man is still there39. » Je l’ai lue il y a plus de trente ans peut être — oui, à peu près trente ans — et je me souviens que quand j’ai lu jealous, je me suis dit : comment Sri Aurobindo can be jealous ! Et alors, trente ans après, j’ai compris ce qu’il voulait dire par être jealous — ce n’est pas du tout ce que les hommes appellent jaloux, c’était tout à fait un autre état de conscience. Je l’ai vu clairement. Et ce matin, c’est revenu : and when I feel jealous, I know that the old man is still there. Être jealous, for him, ce n’est pas ce que nous appelons jaloux... c’est cette parcelle infinitésimale que nous appelons l’individu, cette parcelle de conscience infinitésimale, qui se met au centre, qui est le centre de la perception, et alors, qui perçoit quand les choses viennent comme cela (geste vers soi) ou quand elles vont comme cela (geste en dehors de soi); et tout ce qui ne vient pas vers elle, lui donne une espèce de perception que Sri Aurobindo appelait « jaloux » : la perception que les choses vont vers la diffusion au lieu de venir vers la centralisation. C’était cela qu’il appelait jaloux. Et alors, il a dit : « When I feel jealous » — c’était ce qu’il voulait dire — « I know that the old man is still there », c’est-à-dire que cette parcelle infinitésimale de conscience peut être encore au centre d’elle-même : qu’elle est le centre de l’action, le centre de la perception, le centre de la sensation...

(silence)

Mais j’ai pu constater — c’est le moment où je fais tout mon travail matériel — j’ai pu constater que tout le travail pouvait être fait sans que la conscience soit altérée. Ce n’est pas cela qui a altéré ma conscience; ce qui a voilé ma conscience, c’est de voir du monde; c’est quand j’ai commencé à être ici et à faire ce que je fais tous les jours : la projection de la Conscience divine sur les gens. Mais c’est revenu... comment pourrait-on appeler cela... en bordure, c’est-à-dire qu’au lieu d’être dedans, j’ai commencé à le percevoir, quand tu m’as demandé. Mais cette sensation n’est plus là — il n’y avait plus que ça, n’est-ce pas! Il n’y avait plus que ça, et tout, tout avait changé — d’apparence, de sens, de...

Ça doit être la conscience supramentale, je crois que c’est cela, la conscience supramentale.

Mais on peut concevoir très bien que pour une conscience qui est assez vaste, assez rapide, si je puis dire, qui pourrait voir, pas seulement un bout de la trajectoire, mais toute la trajectoire en même temps...

Oui, oui.

Tout serait une perfection en mouvement.

Oui.

Le « mal », c’est simplement si l’on arrête la vision sur un petit angle, alors on dit « c’est mal », mais si l’on voit toute la trajectoire... Dans une conscience totale, il n’y a pas de mal évidemment.

Il n’y a pas de contraires. Pas de contraires — même pas de contradictions, je dis : pas de contraires. C’est cette Unité-là, c’est de vivre dans cette Unité. Et ça ne se traduit pas par des pensées et des mots. Je te dis, c’était... une immensité sans limites et une lumière... une lumière sans mouvement, et en même temps un bien-être... sans même appréciation de bienêtre. Maintenant, je suis convaincue que c’est cela, la conscience supramentale.

Et forcément, forcément petit à petit ça doit changer les apparences.

(long silence)

Il n’y a pas de mots qui puissent exprimer la magnificence de la Grâce, comment tout est combiné pour que tout aille aussi vite que possible. Et les individus sont misérables dans la mesure où ils ne sont pas conscients de ça, où ils prennent une position fausse vis-à-vis de ce qui leur arrive.

Mais ce qui est difficile à penser, c’est qu’à chaque instant ce doit être... c’est la perfection.

Oui, c’est cela.

À chaque instant, c’est la perfection.

À chaque instant. Il n’y a pas autre chose. Quand j’étais là, il n’y avait pas autre chose. Et pourtant, je te l’ai dit, c’est le moment où je suis matériellement très occupée — tout le travail était fait, ça ne dérangeait en rien; au contraire, je crois que j’ai fait les choses mieux que d’habitude... Je ne sais pas comment expliquer. Ce n’était pas comme une chose « ajoutée » : c’était tout à fait naturel.

La vie telle qu’elle est peut être vécue dans cette conscience-là — mais on la vit bien, alors!... On n’a besoin de rien changer, ce qui est à changer se change de soi-même tout naturellement.

Je vais te donner un exemple. Depuis quelques jours, j’avais des difficultés avec quelqu’un que je ne nommerai pas... et il y avait comme un besoin de faire pression sur lui pour qu’il rectifie quelques-uns de ses mouvements. Aujourd’hui, il en a été conscient d’une façon toute différente que d’habitude, et à la fin, il a dit qu’il était en train de changer (ce qui est vrai), et tout cela, non seulement sans un mot, mais sans un mouvement de la conscience pour faire pression. Voilà. Ça, c’est une preuve... Tout se fait automatiquement, comme une imposition de la Vérité, sans besoin d’intervenir : simplement rester dans la vraie conscience, c’est tout, ça suffit.

Voilà.

Et alors, malgré tout, le corps gardait un tout petit peu conscience de ses besoins tous ces temps (quoiqu’il ne soit pas occupé de lui-même; je disais toujours : il n’est pas occupé de lui-même, il n’est pas intéressé), mais c’est ce que Sri Aurobindo disait : « Je sens que je suis encore le vieil homme »; j’ai compris cela ce matin, parce que ce n’était plus là. N’est-ce pas, cette espèce de perception très calme, mais encore de ce qui ne va pas — d’une douleur ici, d’une difficulté là —, très calme, très indifférente, mais c’est perçu (sans que cela prenne de l’importance), et même cela, prrt! parti! complètement balayé!... Ça, je souhaite que cela ne revienne pas. Ça, c’est vraiment... ça, je comprends, c’est une transformation. On est conscient dans une immensité dorée (mon petit, c’est merveilleux !), lumineuse, dorée, paisible, éternelle, toute-puissante.

Et comment c’est venu... Vraiment, il n’y a pas de mots pour exprimer cela, cet émerveillement pour la Grâce... La Grâce, la Grâce est une chose qui dépasse toute compréhension, de clairvoyante bonté... Naturellement, le corps avait l’expérience. Il s’est passé quelque chose que je ne dirai pas et il a eu la vraie réaction ; il n’a pas eu l’ancienne réaction, il a eu la vraie réaction — il a souri, n’est-ce pas, de ce Sourire du Seigneur suprême — il a souri. Cela, pendant un jour et demi c’était là. Et c’est cette difficulté qui a permis au corps de faire le dernier progrès, qui lui a permis de vivre dans cette Conscience; si tout avait été harmonieux, les choses auraient pu durer encore pendant des années — c’est merveilleux, tu sais, c’est merveilleux !

Et à quel point les hommes sont imbéciles! Quand la Grâce vient à eux, ils la repoussent en disant : oh! quelle horreur!...

Ça, je le savais depuis longtemps, mais mon expérience est... un éblouissement.

Oui, chaque chose est parfaitement, merveilleusement ce qu’elle doit être à chaque instant.

C’est cela.

Mais c’est notre vision qui n’est pas accordée.

Oui, c’est notre conscience séparée.

Le tout est amené avec la rapidité de l’éclair vers la conscience qui sera cette Conscience du point et du tout en même temps.

(long silence)

(Mère achève de recopier sa note) Voilà, alors je vais écrire la date d’aujourd’hui.

Nous sommes le 19.

19 novembre 1969, conscience supramentale.

(silence)

La première descente de la force supramentale était un 29, et cela, c’est un 19... Le 9 a quelque chose à voir avec cela... Il y a tant de choses que nous ne savons pas!

(silence)

J’avais déjà eu l’expérience, partiellement, que lorsqu’on est dans cet état d’harmonie intérieure et que rien, aucune partie de l’attention n’est tournée vers le corps, le corps fonctionne parfaitement bien. C’est cette... self-concentration40 qui dérange tout. Et cela, je l’ai observé beaucoup de fois, beaucoup de fois... Vraiment, on se rend malade. C’est l’étroitesse de la conscience, la division. Quand on laisse fonctionner, il y a... il y a partout une Conscience et une Grâce qui font tout ce qu’il faut pour que tout aille bien, et c’est cette imbécillité qui tout le temps dérange tout — c’est curieux ! —, l’imbécillité égocentrique, c’est cela, ce que Sri Aurobindo appelait « le vieil homme ».

C’est vraiment intéressant.









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