CWM (Fre) Set of 18 volumes
Notes sur le Chemin Vol. 11 of CWM (Fre) 422 pages 2009 Edition
French

ABOUT

Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.

Notes sur le Chemin

The Mother symbol
The Mother

Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.

Collection des œuvres de La Mère Notes sur le Chemin Vol. 11 422 pages 2009 Edition
French
 PDF   

1972




Le 26 février 1972

Au début de cet Entretien, Mère commente le message qui doit être distribué le 29 février, jour appelé Golden Day (Le Jour du Seigneur), anniversaire de la première manifestation de la Lumière-Force supramentale dans l’atmosphère de la terre en 1956.


« C’est seulement quand le Supramental se manifeste dans le mental corporel que sa présence est permanente. »

Ce message, c’est Sri Aurobindo qui l’a dit — on me le fait dire comme si c’était de moi. C’était Sri Aurobindo qui l’avait écrit. Moi, j’ai dit : Sri Aurobindo a dit « en permanence ».

Mais Douce Mère, c’est ton expérience, par conséquent...

(Mère rit; silence)

Mais il serait plus sage d’en parler quand c’est fini! Quand c’est installé, alors... Pour le moment... (geste oscillant d’un côté et de l’autre)

Cette discipline du mental physique, elle est... Je ne sais pas par quel bout la prendre, elle est très difficile, je trouve.

Très difficile. C’est très difficile.

Il faut commencer par obtenir le silence à volonté. À n’importe quel moment, obtenir le silence. Ça, je crois que c’est le point de départ.

Oui, mais obtenir le silence à volonté, ce n’est pas difficile, Douce Mère, on se concentre une seconde et réellement ça se tait — et tout le temps que l’on est concentré, ça se tait parfaitement. Mais de la seconde où tu relâches la concentration, pfft! (Mère rit) Ça s’en va. Ça file d’un côté, ça file de l’autre.

Maintenant, le mien a perdu l’habitude de courir. C’est une habitude qu’il faut qu’il perde.

Mais comment faire?

Je ne sais pas, parce que c’est spontané. Il n’y a que quand on me parle ou quand quelque chose vient vous secouer de ça, autrement, tout naturellement, laissé à lui-même, il est comme cela (geste immuable, tourné vers le haut). Peut-être est-ce cela, le moyen (même geste tourné vers le haut) : une contemplation du Divin, comme cela.

(silence souriant)

L’état naturel, c’est cela (même geste). C’est même curieux, ça se traduit par... la sensation du corps, n’est-ce pas, c’est d’être tout enveloppé, comme un bébé dans ses langes, vraiment comme cela, d’être enveloppé par le Divin (geste).

(silence)

Il y a deux ou trois jours, je ne me souviens plus, il y a eu une grosse difficulté. Et alors tout de suite, je me suis sentie comme enveloppée (geste), comme un bébé porté dans les bras du Divin. Tu comprends, c’était comme cela. C’était comme si j’étais un bébé porté dans les bras du Divin. Et alors... au bout d’un moment (mais c’était long), quand il a été uniquement dans la Présence comme cela, la douleur est partie. Il n’a même pas demandé que ça s’en aille : c’est parti. Ça a pris un petit moment, c’est parti.

Tout à fait, tout à fait l’impression d’un bébé, et enveloppé (geste) dans les bras du Divin. Extraordinaire.

(silence)

N’est-ce pas, pendant un certain temps, c’est comme cela : « Ce que Tu voudras, ce que Tu voudras », et puis cela aussi, ça se tait... (Mère ouvre les mains vers le haut dans un geste d’offrande)

(silence)

C’est le type de concentration qui devrait changer.

Oui.

Parce que, quand on fait cette discipline du mental physique, quand il s’échappe comme cela à droite, à gauche, c’est encore mentalement que l’on reprend la concentration, que l’on rétablit le silence, etc. Alors, chaque fois, c’est par le mental que l’on fait la discipline...

Ah! ...

Mais le mental, de la seconde où tu le relâches... Il faudrait une descente de quelque chose, une prise de possession.

Vraiment, je crois que c’est la sensation de l’impuissance d’un bébé. Tu comprends? Mais ce n’est pas une chose « pensée », « voulue », c’est tout à fait spontané. Et alors, de cela, on passe dans un état... (Mère ouvre les mains dans un sourire béatifique)

Tant qu’il y a cette sensation de quelqu’un qui veut, quelqu’un qui fait, tout cela, c’est inutile... (même geste, mains ouvertes dans un sourire).

(Mère entre en contemplation)

Le Seigneur s’occupe de nous?

(Riant) Je crois que oui!

(Mère prend les mains du disciple)

Tu ne Le sens pas?

Si, Douce Mère.

Ah!...









Let us co-create the website.

Share your feedback. Help us improve. Or ask a question.

Image Description
Connect for updates