Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.
Il n’y a qu’une solution, c’est le contact direct du physique avec le Suprême. C’est la seule chose.
Voilà.
Mais les cellules du corps... (je ne sais pas si c’est spécial à ce corps, je ne peux pas croire que le corps soit tellement exceptionnel), mais elles sont absolument convaincues, et elles essayent, elles essayent, elles essayent tout le temps, tout le temps, tout le temps, à chaque misère, à chaque difficulté, à chaque... il n’y a qu’une solution — qu’une seule chose : « Toi, Toi seul, à Toi — Toi seul existes. » C’est cela qui s’est traduit dans la conscience des gens, comme les bouddhistes et autres, par l’illusion du monde, mais c’était une demi-traduction.
Mais la vraie solution, c’est ça : « Toi seul existes, Toi seul », tout le reste... Tout le reste, c’est misère. Misère, souffrance... obscurité.
Peut-être que — peut-être que... Évidemment, dans la conception de Sri Aurobindo, le Supramental échappait à toute cette misère.
Il n’y a que Ça. Autrement, c’est difficile.
Peut-être que les demi-mesures maintenant ne suffisent plus... je ne sais pas. Peut-être qu’il est temps de prendre position tout à fait.
Ce corps, lui, il a pris position. Mais je pensais que... Il faut être très, très endurant — très endurant —, alors je ne poussais pas les autres à le faire, mais tout cela veut peut-être dire que peut-être il est temps. Je ne sais pas.
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