CWM (Fre) Set of 18 volumes
Notes sur le Chemin Vol. 11 of CWM (Fre) 422 pages 2009 Edition
French

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Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.

Notes sur le Chemin

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Dans ces conversations, la Mère confie à un disciple ses expériences sur le chemin du « yoga du corps », au cours des années 1961-1973.

Collection des œuvres de La Mère Notes sur le Chemin Vol. 11 422 pages 2009 Edition
French
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1967




Le 30 décembre 1967

Mère a fait le commentaire suivant au sujet de la
façon dont il faudrait gouverner.

Au fond, le problème se réduit presque à ceci : remplacer le gouvernement mental de l’intelligence par le gouvernement d’une conscience spiritualisée.

Ça, c’est une expérience extrêmement intéressante : comment les mêmes actions, le même travail, les mêmes observations, le même rapport avec l’entourage (proche et lointain), se fait dans le mental, par l’intelligence, et dans la conscience, par l’expérience. Et c’est cela que le corps est en train d’apprendre, à remplacer le gouvernement mental de l’intelligence par le gouvernement spirituel de la conscience. Et cela fait (ça n’a l’air de rien, on peut ne pas s’en apercevoir), cela fait une différence formidable, au point que cela centuple les possibilités du corps... Quand le corps est soumis à des règles, même si elles sont larges, même si elles sont compréhensives, il est l’esclave de ces règles, et ses possibilités sont limitées par ces règles. Mais quand il est gouverné par l’Esprit et la Conscience, cela lui donne une possibilité, une flexibilité incomparables! Et c’est cela qui lui donnera la capacité de prolonger sa vie, de prolonger sa durée : c’est de remplacer le gouvernement intellectuel mental par le gouvernement de l’Esprit, de la Conscience — la Conscience. Et extérieurement, cela n’a pas l’air de faire beaucoup de différence, mais... Mon expérience est comme cela... parce que maintenant mon corps n’obéit plus du tout au mental ni à l’intelligence, plus du tout (il ne comprend même pas comment cela peut se faire), mais de plus en plus et de mieux en mieux, il suit la direction, l’impulsion de la Conscience. Et alors il voit, presque à chaque 114 minute, la différence formidable que cela fait... Par exemple, le temps a perdu de sa valeur — sa valeur rigide. On peut faire en très peu de temps, en beaucoup de temps, exactement la même chose. Les nécessités ont perdu leur autorité. On peut s’adapter comme ceci, s’adapter comme cela. Toutes les lois, ces lois qui étaient des lois de la Nature, ont perdu tout leur despotisme, pourrait-on dire : ce n’est plus comme cela. Il suffit de toujours, toujours être souple, attentif et... « responsif » (si cela peut exister) à l’influence de la Conscience — la Conscience dans sa toute-puissance — pour passer à travers tout cela, avec une souplesse extraordinaire.

Ça, c’est la découverte qui se fait de plus en plus.

C’est merveilleux, n’est-ce pas, c’est une découverte merveilleuse.

C’est comme une victoire progressive sur tous les impératifs. Alors toutes les lois de la Nature, naturellement, toutes les lois humaines, toutes les habitudes, toutes les règles, tout cela, cela s’assouplit et cela finit par être inexistant. Et pourtant, on peut garder un rythme régulier qui facilite l’action — ce n’est pas contraire à cette souplesse. Mais c’est une souplesse dans l’exécution, dans l’adaptation, qui vient, qui change tout. Au point de vue hygiénique et au point de vue santé, au point de vue organisation, au point de vue des relations avec les autres, tout cela a perdu, non seulement son agressivité (parce que ça, il suffit d’être sage — sage et pondéré et calme — pour que cela perde son agressivité), mais son absolutisme, sa règle impérative : c’est tout à fait parti. C’est parti.

Et alors on voit : à mesure que le procédé devient de plus en plus parfait — « parfait », cela veut dire intégral, total, ne laissant rien en arrière —, c’est nécessairement, inévitablement, la victoire sur la mort. Non pas que cette dissolution des cellules que la mort représente n’existe plus, mais elle n’existerait que quand elle serait nécessaire; pas comme une loi absolue, mais comme un des procédés, quand c’est nécessaire.

C’est surtout cela : tout ce que le Mental a apporté de rigide et d’absolu, et d’invincible presque, qui... va disparaître. Et simplement cela, par : passer le pouvoir suprême à la Conscience suprême. Peut-être est-ce cela que les anciens sages voulaient dire quand ils parlaient de passer le pouvoir de la Nature ou le pouvoir de la Prakriti au Purusha, de le passer de la Prakriti au Purusha. C’était peut-être cela qu’ils exprimaient de cette manière.









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