CWM (Fre) Set of 18 volumes
Entretiens - 1950-1951 Vol. 4 of CWM (Fre) 471 pages 2009 Edition
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Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur deux de ses livres, Éducation et Entretiens 1929, et sur La Mère, de Sri Aurobindo.

Entretiens - 1950-1951

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The Mother

Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur deux de ses livres, Éducation et Entretiens 1929, et sur La Mère, de Sri Aurobindo.

Collection des œuvres de La Mère Entretiens - 1950-1951 Vol. 4 471 pages 2009 Edition
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1951




mars




Le 14 mars 1951

« Quand on se tourne vers le Divin, il faut faire table rase de toutes les conceptions mentales; mais en général, au lieu de le faire, on jette toutes ses conceptions sur le Divin et l’on veut que le Divin obéisse. La seule vraie attitude pour un yogi est d’être plastique et prêt à exécuter l’ordre divin, quel qu’il puisse être. »

(Entretien du 19 mai 1929)

Qu’est-ce que la « plasticité » ?

Est « plastique » ce qui peut changer de forme facilement. Au figuré, c’est la souplesse, la capacité de se plier aux circonstances ou aux nécessités. Quand je dis qu’il faut être plastique vis-à-vis du Divin, cela veut dire de ne pas opposer au Divin la rigidité des idées préconçues et des principes établis. Je connaissais un homme qui déclarait : « Je suis entièrement consacré au Divin, je suis prêt à faire tout ce qu’Il me dira de faire; mais je suis bien tranquille, parce que je sais qu’Il ne me dira jamais de tuer quelqu’un! » Je lui ai répondu : « Qu’en savez-vous? » Il était indigné. C’est un manque de plasticité.

Si l’on est plastique en toutes circonstances, n’est-ce pas une faiblesse?

Mais on ne vous demande pas d’être plastique vis-à-vis de la volonté des autres! Personne ne vous a demandé d’être plastique vis-à-vis des autres. On vous demande d’être plastique vis-à-vis de la Volonté divine — ce n’est pas tout à fait la même chose! Et pour cela, il faut une grande force, car la première chose qui vous arrivera, c’est d’être en butte à la volonté de presque tout le monde. Si vous êtes membre d’une famille, vous verrez l’attitude de la famille! Plus vous serez plastique vis-à-vis de la Volonté divine, plus vous rencontrerez l’opposition des autres volontés qui n’ont pas l’habitude d’être en contact avec Elle.

Si tout le monde exprimait la Volonté divine, il n’y aurait plus de conflit nulle part, tout serait d’accord. C’est ce que l’on essaye de faire, mais ce n’est pas très facile.

Mais il est difficile de connaître la Volonté divine, n’est-ce pas?

Nous avons déjà longuement étudié le sujet. Vous ne vous souvenez pas de ce que nous avons dit? Il y a quatre conditions pour connaître la Volonté divine :

Première condition essentielle : sincérité absolue.

  1. Surmonter vos désirs et vos préférences.
  2. Faire le silence dans votre mental et écouter.
  3. Obéir immédiatement quand vous recevez l’ordre.

Si vous persistez, vous percevrez de plus en plus clairement la Volonté divine. Mais avant même de savoir ce qu’Elle est, vous pouvez faire l’offrande de votre propre volonté, et vous verrez que toutes les circonstances s’arrangeront exactement pour que vous fassiez la chose qu’il faut. Mais il ne faut pas être comme cette personne que je connaissais, qui disait : « Je vois toujours la Volonté divine dans les autres. » Cela vous mènera n’importe où, c’est ce qu’il y a de plus dangereux, car si vous voyez la Volonté divine dans les autres, vous êtes sûr de faire leur volonté et non la Volonté divine. Là aussi, nous pouvons dire qu’il n’y a pas un être sur beaucoup, beaucoup d’êtres humains, qui soit en accord avec la Volonté divine.

Vous connaissez l’histoire de l’éléphant ombrageux, du cornac et de l’homme qui ne voulait pas céder la place à l’éléphant. L’homme au milieu de la route disait au cornac : « La Volonté divine est en moi et la Volonté divine veut que je ne bouge pas. » Le cornac, qui avait de l’esprit, répondit : « Mais la Volonté divine dans l’éléphant veut que vous bougiez! »

Puis Mère passe à une autre question : les maladies. Quelqu’un ayant demandé en 1929 si les maladies n’étaient pas dues à des microbes plutôt qu’à des « forces adverses » ou à des fluctuations du yoga, Mère avait répondu :

« Où est-ce que le yoga commence et où est-ce qu’il finit? Votre vie tout entière n’est-elle pas un yoga ? Les possibilités de maladie sont toujours présentes dans votre corps et près de vous, tous les microbes et tous les germes de maladie pullulent autour de vous et vous les portez au-dedans de vous. Comment se fait-il que tout d’un coup vous attrapiez une maladie, alors que pendant des années elle n’avait pu vous toucher? Vous direz que c’est dû à une “dépression de la force vitale”. Mais d’où vient cette dépression? Elle est le résultat d’une désharmonie dans l’être, d’un manque de réceptivité vis-à-vis des forces divines. Quand vous coupez le rapport avec l’énergie et la force qui vous soutiennent, alors se produit la dépression, alors vous êtes ce que la science médicale appelle un “terrain favorable”, et les ennemis invisibles en prennent avantage. Ce sont le doute, la mauvaise humeur, le manque de confiance, un retour égoïste sur soi, qui font cesser toute communication avec la Lumière et l’Énergie divines et qui donnent à l’attaque sa chance. C’est aux mouvements de ce genre qu’il faut attribuer la cause des maladies et non aux microbes. »

Une chose commence maintenant à être reconnue par tout le monde et même par le corps médical, c’est que les mesures d’hygiène, par exemple, ne sont efficaces que dans la mesure où l’on a confiance en elles. Prenons le cas d’une épidémie. Il y a de nombreuses années, nous avons eu ici une épidémie de choléra — elle était mauvaise —, mais le médecin-chef de l’hôpital était un homme très énergique : il a décidé de vacciner tout le monde. Quand il renvoyait les gens vaccinés, il leur disait : « Vous êtes vacciné, il ne vous arrivera rien, mais si vous n’étiez pas vacciné, vous seriez sûr de mourir! » Il leur disait cela avec beaucoup d’autorité. Généralement, une épidémie comme cela dure longtemps et il est difficile de l’arrêter, mais en une quinzaine de jours, je crois, ce médecin a réussi à l’enrayer; en tout cas, c’était miraculeusement vite fait. Mais il savait très bien que le meilleur effet de sa vaccination était la confiance qu’elle donnait aux gens.

Maintenant, tout dernièrement, ils ont trouvé autre chose, et je la trouve merveilleuse. Ils ont découvert que, pour chaque maladie, il y a un microbe qui guérit (appelez cela un microbe si vous voulez; enfin un germe quelconque 14). Mais ce qui est tellement extraordinaire, c’est que ce « microbe » est extrêmement contagieux, plus contagieux même que le microbe de la maladie. Et il se développe généralement dans deux conditions : chez ceux qui ont une espèce de bonne humeur naturelle, de l’énergie, et ceux qui ont une grande volonté de guérir — tout d’un coup, ils attrapent le « microbe » et ils guérissent. Et ce qui est merveilleux, s’il y en a un qui guérit, dans une épidémie, il y en a trois qui guérissent immédiatement. Et ce « microbe » se trouve sur tous les gens qui guérissent.

Mais je vais vous dire quelque chose : ce que les gens prennent pour un microbe, c’est tout simplement la matérialisation d’une vibration ou d’une volonté d’un autre monde. Quand j’ai appris leur découverte, je me suis dit : « Vraiment, la science fait des progrès. » On pourrait presque dire, avec plus de raison : « La matière fait des progrès », elle devient de plus en plus réceptive à une volonté supérieure. Et ce qui se traduit dans leur science par des « microbes », si l’on va au fond des choses, on s’apercevra que c’est simplement un mode vibratoire; et ce mode vibratoire est la traduction matérielle d’une volonté supérieure. Si vous êtes capable d’amener cette force ou cette volonté, cette puissance, cette vibration (appelez cela comme vous voulez) dans certaines circonstances données, non seulement elle agit en vous, mais elle agira, par contagion, autour de vous.

Un disciple ayant demandé en 1929 pourquoi l’on buvait de l’eau filtrée, puisque l’on ne croyait pas aux microbes, Mère avait répondu ainsi :

« Est-ce qu’il y en a un parmi vous qui soit assez pur et fort pour ne pas être affecté par une suggestion? Si vous buvez de l’eau non filtrée et que vous pensiez : “Je suis en train de boire de l’eau impure”, vous avez toutes les chances de tomber malade. Et même si vous ne permettez pas aux suggestions de pénétrer par la pensée consciente, tout votre subconscient est là, passivement ouvert à ces mêmes suggestions. [...] La condition humaine normale est un état plein d’appréhension et de peur. Si vous observez soigneusement votre mental physique pendant dix minutes, vous trouverez que, durant neuf d’entre elles, il est plein de craintes. [...] Même si, par la discipline et l’effort, vous avez libéré votre mental et votre vital de toute appréhension et de toute crainte, il est plus difficile de convaincre le corps. »

Pourquoi, quand on a réussi à se libérer mentalement et vitalement, est-il si difficile de convaincre le corps?

Parce que, dans l’immense majorité des cas, le corps reçoit ses inspirations du subconscient, il est sous l’influence du subconscient. Toutes les peurs chassées de la conscience active vont se réfugier là, et alors, naturellement, il faut aller les chasser du subconscient et les déraciner de là.

Pourquoi a-t-on peur?

Je crois que c’est parce que l’on est égoïste!

Il y a trois raisons. D’abord, un soin excessif de sa sécurité. Ensuite, ce que l’on ne connaît pas produit toujours une sensation pénible, ce qui se traduit dans la conscience par la crainte. Et surtout, parce que l’on n’a pas l’habitude d’avoir une confiance spontanée en le Divin. Si l’on pousse les choses assez loin, c’est la vraie raison. Il y a des gens qui ne savent même pas que Cela existe, mais on pourrait leur dire avec d’autres mots : « Vous n’avez pas confiance en votre destin » ou : « Vous ne savez rien de la Grâce » — n’importe quoi, on peut dire ce que l’on veut, mais le fond de l’affaire est un manque de confiance. Si l’on avait toujours le sentiment que c’est le meilleur qui arrive en toutes circonstances, on n’aurait pas peur.

Le premier mouvement de la peur vient automatiquement. Il y avait un grand savant, qui était aussi un grand psychologue (je ne me rappelle plus son nom), qui avait développé sa conscience intérieure, mais il voulait avoir des preuves. Alors, il a entrepris une expérience. Il voulait savoir si, par la conscience, on pouvait contrôler les réflexes du corps (probablement, il n’était pas allé assez loin pour le faire, parce que cela peut se faire; en tout cas, pour lui, c’était encore impossible). Donc, il est allé au jardin zoologique, à l’endroit où l’on garde les serpents dans une cage de verre. Il y avait un cobra particulièrement agressif; quand il ne dormait pas, il était presque toujours furieux, parce que, à travers le verre, il pouvait voir les gens, et cela l’agaçait terriblement. Notre savant est allé se mettre en face de la cage. Il savait très bien qu’elle était faite de telle façon que le serpent ne pourrait jamais briser le verre et qu’il n’avait aucune chance d’être attaqué. Alors, de là, il a commencé à exciter cet animal par des cris, des gestes, etc. Le cobra, furieux, se jetait contre le verre, et chaque fois qu’il le faisait, le savant fermait les yeux ! Notre psychologue se disait : « Mais, voyons! je sais que ce serpent ne peut pas passer, pourquoi est-ce que je ferme les yeux ? » Eh bien, il faut reconnaître que c’est difficile à conquérir. C’est un sens de la protection, et si l’on sent que l’on ne peut pas se protéger, on a peur. Mais le mouvement de peur qui se traduit par un battement des yeux n’est pas une peur mentale, ni une peur vitale : c’est une peur des cellules du corps; c’est parce qu’on ne leur a pas inculqué qu’il n’y a pas de danger, et elles ne savent pas résister. C’est parce que l’on n’a pas fait un yoga, n’est-ce pas. Avec le yoga, on peut regarder les yeux ouverts, on ne fermerait pas les yeux ; mais on ne fermerait pas les yeux parce que l’on fait appel à quelque chose d’autre, et ce « quelque chose d’autre » est le sens de la Présence divine en soi, qui est plus forte que tout.

C’est la seule chose qui puisse vous guérir de votre peur.

Des années plus tard, cet Entretien s’est poursuivi par une question d’un disciple (le 19 mai 1965) :

Tu dis : « Si l’on avait toujours le sentiment que c’est le meilleur qui arrive en toutes circonstances, on n’aurait pas peur. » Est-ce vraiment le meilleur qui arrive en toutes circonstances?

C’est le meilleur étant donné l’état du monde — ce n’est pas un meilleur absolu.

Il y a deux choses : d’une façon totale et absolue, à chaque instant, c’est le meilleur possible pour le But divin du tout; et pour celui qui s’est consciemment branché sur la Volonté divine, c’est le plus favorable à sa propre réalisation divine.

Je crois que c’est l’explication correcte.

Pour le tout, c’est toujours, à chaque instant, ce qui est le plus favorable à l’évolution divine. Et pour les éléments consciemment branchés sur le Divin, c’est le meilleur pour la perfection de leur union.

Seulement, il ne faut pas oublier que c’est constamment en changement, que ce n’est pas un meilleur statique; c’est un meilleur qui, s’il était conservé, ne serait pas le meilleur le moment d’après. Et c’est parce que la conscience humaine a toujours tendance à vouloir conserver statiquement ce qu’elle trouve bon ou considère comme bon, qu’elle s’aperçoit que c’est insaisissable. C’est cet effort pour conserver qui fausse les choses.

(silence)

J’ai regardé cela quand j’ai voulu comprendre la position du Bouddha, qui reprochait à la Manifestation son impermanence; pour lui, la perfection et la permanence étaient une même chose. Dans son contact avec l’univers manifesté, il avait constaté un changement perpétuel, par conséquent il avait conclu que le monde manifesté était imparfait et devait disparaître. Et le changement (l’impermanence) n’existe pas dans le Non-Manifesté, par conséquent le Non-Manifesté est le vrai Divin. C’est en regardant, en me concentrant sur ce point, qu’en effet j’ai vu que sa constatation était correcte : la Manifestation est absolument impermanente, c’est une perpétuelle transformation.

Mais dans la Manifestation, la perfection est d’avoir un mouvement de transformation ou de déroulement identique au Mouvement divin, au Mouvement essentiel. Tandis que tout ce qui appartient à la création inconsciente ou tâmasique essaye de conserver identique son existence, au lieu de durer par la transformation constante.

C’est pour cela que certains esprits ont postulé que la création était le résultat d’une erreur. Mais on trouve toutes les conceptions possibles : la création parfaite, puis une « faute » qui a introduit l’erreur; la création elle-même qui est un mouvement inférieur et qui doit prendre fin puisqu’il a commencé; puis la conception des Védas, suivant ce que Sri Aurobindo nous en a dit, qui était un déroulement ou une découverte progressive et infinie — indéfinie et infinie — du Tout par Lui-même... Naturellement, tout cela, ce sont des traductions humaines. Pour le moment, tant que l’on s’exprime humainement, c’est une traduction humaine. Mais suivant la position première du traducteur humain (c’est-à-dire une position qui admet « l’erreur » originelle, ou « l’accident » dans la création, ou la Volonté consciente suprême depuis le commencement dans un déroulement progressif), les conclusions ou les « descentes » dans l’attitude yoguique sont différentes... Il y a les nihilistes, les nirvânistes et les illusionnistes, il y a toutes les religions qui admettent l’intervention diabolique sous une forme ou une autre; puis le védisme pur qui est l’éternel déroulement du Suprême dans une objectivation progressive. Et suivant les goûts, on est ici, on est là ou là, et il y a des nuances. Mais suivant ce que Sri Aurobindo a senti comme la vérité la plus totale, suivant cette conception d’un univers progressif, on est amené à dire qu’à chaque minute c’est le mieux possible pour le déroulement du tout qui se produit. C’est d’une logique absolue. Et je crois que toutes les contradictions ne peuvent venir que d’une tendance plus ou moins prononcée pour ceci, cela, cette position, cette autre. Tous les esprits qui admettent l’intrusion d’une « faute » ou d’une « erreur » et le conflit qui en résulte entre des forces qui tirent en arrière et des forces qui tirent en avant, naturellement peuvent contester la possibilité. Mais on est obligé de dire que celui qui est spirituellement branché sur la suprême Volonté ou la suprême Vérité, pour lui, c’est nécessairement, à chaque instant, le mieux pour sa réalisation personnelle. Dans tous les cas c’est comme cela. Le mieux inconditionné ne peut être admis que par celui qui voit l’univers comme un déroulement, une prise de conscience du Suprême par Lui-même.

(silence)

À dire vrai, toutes ces choses n’ont aucune importance; parce que ce qui est, de toute façon, dépasse entièrement et absolument tout ce que la conscience humaine peut en penser. Ce n’est que lorsqu’on cesse d’être humain que l’on sait; mais dès que l’on s’exprime, on redevient humain, et alors on cesse de savoir.

C’est incontestable. Et à cause de cette incapacité, il y a aussi une sorte de futilité à vouloir absolument réduire le problème à ce que l’entendement humain peut en comprendre. En ce cas, il est très sage de dire comme quelqu’un que je connaissais : « Nous sommes ici, nous avons un travail à faire, et ce qu’il faut, c’est le faire aussi bien que nous le pouvons, sans nous préoccuper du pourquoi ni du comment. » Pourquoi le monde est-il comme il est?... Quand nous serons capables de comprendre, nous comprendrons.

Au point de vue pratique, c’est évident.

Seulement, chacun prend une position... J’ai tous les exemples ici, j’ai un petit échantillonnage de toutes les attitudes, et je vois très bien les réactions, je vois la même Force — la même Force unique — agissant dans cet échantillonnage et produisant naturellement des effets différents; mais ces effets « différents », pour la vision profonde, sont très superficiels : c’est seulement « il leur plaît de penser ainsi, voilà, alors il leur plaît de penser ainsi ». Mais à dire vrai, la marche intérieure, le développement intérieur, la vibration essentielle, cela ne l’affecte pas — pas du tout. L’un aspire de tout son cœur au nirvâna, et l’autre aspire de toute sa volonté à la manifestation supramentale, et dans tous les deux, le résultat vibratoire est à peu près le même. Et c’est toute une masse de vibrations qui de plus en plus se prépare à... recevoir ce qui doit être.

Il est un état, un état essentiellement pragmatique, spirituellement pragmatique où, de toutes les futilités humaines, la plus futile est la métaphysique.









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