Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur deux de ses livres, Éducation et Entretiens 1929, et sur La Mère, de Sri Aurobindo.
Mère commence sa lecture par la question suivante :
« Est-ce que toutes les maladies physiques peuvent être attribuées à un désordre du mental? » (Entretien du 16 juin 1929)
« Est-ce que toutes les maladies physiques peuvent être attribuées à un désordre du mental? »
(Entretien du 16 juin 1929)
S’il y a un désordre mental qui peut causer toutes les maladies, c’est la peur.
Sinon, chacun peut faire son expérience personnelle. Si l’on a mal à la gorge, cela peut venir du fait que, le jour d’avant, on était dans un état de dépression. Ou bien l’on est très mécontent, pas satisfait, on trouve que toutes les choses sont très mauvaises, et le lendemain on a un rhume de cerveau... Chacun doit faire ses propres observations.
(Mère poursuit sa lecture) « Chaque point du corps est symbolique d’un mouvement intérieur; il y a là un monde de correspondances subtiles. [...] La partie particulière du corps qui est atteinte de maladie, est l’indice de la nature du désordre intérieur qui a pris place; elle nous indique l’origine de la maladie, elle est un signe de sa cause. Elle révèle aussi la nature de la résistance qui empêche l’être d’avancer dans son ensemble avec la même rapidité. Et ceci nous apprend quels sont le traitement et la guérison. Si l’on pouvait comprendre parfaitement où gît l’erreur, trouver ce qui a manqué de réceptivité, ouvrir cette partie à la Force et à la Lumière, il serait possible de rétablir en un moment l’harmonie qui a été dérangée, et la maladie disparaîtrait immédiatement. » Voulez-vous expliquer comment chaque partie du corps est symbolique d’un mouvement intérieur?
Dans les anciennes écoles d’initiation, on avait l’habitude de dire simplement « c’est vrai » ou « c’est faux » à ceux qui avaient déjà la connaissance de ces choses.
Quelqu’un a-t-il une expérience à raconter à ce sujet? Naturellement, il faut dire la corrélation entre un certain état psychologique et une certaine partie du corps.
Une fois, je me suis plaint à vous d’une douleur et vous m’avez demandé de dire la partie du corps affectée. Quand je vous l’ai dit, je ne savais pas la correspondance avec le vital, le mental, etc., pourtant la douleur a disparu.
Je ne vois pas la contradiction!... Il y a deux façons de guérir spirituellement une maladie. L’une consiste à mettre une force de Conscience et de Vérité sur le point physique qui est malade. Dans ce cas, l’effet produit dépend naturellement de la réceptivité du sujet. Supposons que le sujet soit réceptif; on met la force de la Conscience sur le point malade et la pression qu’elle fait rétablit l’ordre. Beaucoup d’entre vous ici peuvent dire comment Sri Aurobindo les a guéris. C’était comme une main qui venait et qui enlevait la douleur. C’est aussi clair que cela.
En d’autres cas, si le corps manque totalement de réceptivité ou si sa réceptivité est insuffisante, on voit la correspondance intérieure avec l’état psychologique qui a créé la maladie, et on agit là-dessus. Mais si la cause de la maladie est réfractaire, on ne peut pas faire grand-chose. Mettons que l’origine soit vitale. Le vital se refuse absolument à changer, il tient énormément à la condition dans laquelle il se trouve; alors c’est sans espoir. Vous mettez la Force, et généralement cela provoque une augmentation de la maladie, produite par la résistance du vital qui ne voulait rien savoir. Je dis le vital, mais ce peut être le mental ou autre chose.
Quand l’action est directe sur le corps, c’est-à-dire sur le point malade, il se peut que l’on soit soulagé, puis, quelques heures après ou même quelques jours, le mal revient. Cela veut dire que la cause n’a pas été changée, que c’était une cause vitale et que la cause est toujours là ; c’est seulement l’effet qui a été guéri. Mais si l’on peut agir simultanément sur l’effet et sur la cause, et que la cause soit assez réceptive pour accepter de changer, alors on est guéri totalement, une fois pour toutes.
J’ai eu une fois une maladie qui était presque comme une expérience. Je voulais me débarrasser de la jalousie. Pendant la nuit, j’ai senti une forte pression, j’avais mal partout dans le corps, jusqu’aux os. Le matin, j’avais des douleurs dans le ventre et je vous ai envoyé un mot par mon frère. Vous lui avez dit que, si je n’allais pas mieux dans quelques heures, vous enverriez le docteur. Il a oublié de me dire qu’il vous avait rencontrée et ce que vous lui aviez dit, mais j’ai appris plus tard que c’est au moment précis où vous lui avez parlé que j’ai été guérie.
Je savais que c’était cela !
Comment augmenter la réceptivité du corps?
Cela dépend de quelle partie. Le procédé est à peu près analogue pour toutes les parties de l’être. D’abord, première condition : rester aussi tranquille que possible. Vous pouvez remarquer que dans les différentes parties de votre être, quand quelque chose vient et que vous ne le recevez pas, cela produit une crispation — il y a quelque chose qui durcit dans le vital, dans le mental ou dans le physique. On a une crispation et la crispation fait mal, on a l’impression d’une douleur mentale, vitale ou physique. Alors la première chose, c’est, par un effet de la volonté, de relâcher cette crispation, comme lorsqu’on a un nerf qui est crispé ou un muscle qui a une crampe; il faut apprendre à se détendre, être capable de relâcher la crispation dans n’importe quelle partie de l’être. Le procédé pour relâcher la crispation peut être différent dans le mental, dans le vital ou dans le corps, mais logiquement c’est la même chose. Une fois que vous avez relâché la crispation, vous voyez d’abord si l’effet désagréable cesse, ce qui prouve que c’était une petite résistance momentanée, mais si la douleur continue et s’il est vraiment nécessaire d’augmenter sa réceptivité pour pouvoir recevoir ce qui aide, ce qui est à recevoir, il faut, après avoir relâché cette crispation, commencer à essayer de se répandre — on a l’impression de se répandre. Il y a beaucoup de procédés. Certains trouvent très commode d’imaginer qu’ils flottent sur l’eau avec une planche sous le dos. Alors ils se répandent, se répandent, jusqu’à ce qu’ils deviennent la grande masse liquide. D’autres font un effort pour s’identifier au ciel et aux étoiles, alors ils se répandent, se répandent, en s’identifiant de plus en plus au ciel. Pour d’autres, ces images ne sont pas nécessaires; ils peuvent être conscients de leur conscience, élargir la conscience de plus en plus jusqu’à ce qu’elle soit illimitée. On peut l’élargir jusqu’à ce qu’elle devienne aussi vaste que la terre et même l’univers. Quand on fait cela, on devient vraiment réceptif. Comme je l’ai dit, c’est une question d’entraînement. En tout cas, du point de vue immédiat, quand quelque chose vient et que l’on sent que c’est trop fort, que cela donne mal à la tête, que l’on ne peut pas le supporter, le procédé est tout à fait le même, il faut agir sur la crispation. On peut agir par la pensée, par une invocation à la paix, à la tranquillité (le sens de la paix enlève beaucoup de la difficulté), comme cela : « Paix, paix, paix... tranquillité... calme. » Beaucoup de malaises, même physiques, comme toutes ces contractions du plexus solaire, qui sont si désagréables et vous donnent parfois la nausée, la sensation que l’on va suffoquer, que l’on ne peut pas reprendre sa respiration, peuvent disparaître ainsi. C’est le centre nerveux qui est affecté, il est affecté très facilement. Dès que l’on a quelque chose qui affecte le plexus solaire, il faut : « Calme... calme... calme », devenir de plus en plus calme, jusqu’à ce que la tension soit détruite.
Dans la pensée aussi. Par exemple, vous lisez quelque chose et vous arrivez à une pensée que vous ne comprenez pas — cela vous dépasse, vous ne comprenez rien et alors, dans votre tête, cela fait comme une brique, et si vous essayez de comprendre, cela devient de plus en plus comme une brique, une crispation, n’est-ce pas, et si vous persistez, cela vous donne mal à la tête. Il n’y a qu’une chose à faire : ne pas lutter contre les mots, rester juste comme cela (geste étendu, immobile), créer une détente, simplement élargir, élargir. Et n’essayez pas de comprendre, surtout n’essayez pas de comprendre — laissez-le entrer comme ça, tout doucement, et vous vous détendez, détendez, et en vous détendant votre mal de tête s’en va. Vous ne pensez plus à rien, vous attendez quelques jours, et au bout de quelques jours vous voyez du dedans : « Oh! que c’est clair! Je comprends ce que je n’avais pas compris. » C’est aussi facile que cela. Quand vous lisez un livre qui vous dépasse, quand vous vous trouvez en face de phrases que vous ne pouvez pas comprendre — on sent qu’il n’y a pas de correspondance dans la tête —, eh bien, il faut faire cela ; on lit la chose une, deux, trois fois, puis on reste tranquille et on fait le silence dans la tête. Quinze jours après, on reprend le même passage et c’est clair comme le jour. Tout s’est organisé dans la tête, les éléments du cerveau qui manquaient pour comprendre se sont formés, tout s’est fait comme petit à petit et on comprend. J’ai connu quantité de gens, je leur disais quelque chose, on discutait, ils ne comprenaient rien du tout. Ils étaient entrés dans le mental qui ne pouvait pas saisir la pensée, qui la rejetait, la refusait violemment. Vous avez dit, vous n’insistez pas; vous avez dit, c’est tout; au besoin vous dites une seconde fois, mais vous n’insistez pas. Une semaine, un mois après, ces mêmes gens viennent vous trouver et ils vous déclarent avec une grande force de conviction : « Mais les choses sont comme ça, vous ne comprenez pas, les choses sont comme ça ! » C’est justement ce que vous leur aviez dit, n’est-ce pas. Mais ils vous disent : « J’ai pensé, maintenant je sais, c’est ça, c’est vraiment ça. » Si vous avez le malheur de leur dire : « Mais c’est justement ce que je vous avais dit », ils font une tête! et ils ne comprennent plus.
Les maladies entrent par le corps subtil, n’est-ce pas; que faire pour les en empêcher?
Ah! voilà... Si l’on est très sensitif, très sensitif — il faut être très sensitif — au moment où elles touchent le corps subtil et qu’elles essayent de passer, on le sent. Ce n’est pas comme quelque chose qui vous touche le corps, c’est une sorte d’impression. Si vous pouvez savoir à ce moment-là, vous avez encore le pouvoir de dire non, et ça s’en va. Mais pour cela, il faut être extrêmement sensible. Mais cela se développe. Toutes ces choses peuvent être développées méthodiquement par la volonté. Vous pouvez devenir tout à fait conscient de cette enveloppe, et même, si vous la développez suffisamment, vous n’avez pas besoin de regarder ou de voir, vous sentez que quelque chose vous a touché. Je peux vous en donner un exemple, il y en a beaucoup comme cela.
Quelqu’un était en train de vouloir établir un rapport constant et conscient — tout à fait constant et conscient — avec la Divinité intérieure, non seulement l’être psychique mais la Présence divine dans l’être psychique, et elle avait décidé qu’elle serait comme cela, qu’elle ne s’occuperait de rien que de cela, c’est-à-dire que cette personne pouvait faire n’importe quoi, sa concentration était là-dessus, et même quand elle sortait et qu’elle marchait dans la rue, sa concentration était là-dessus. Elle vivait dans une grande ville où il y avait beaucoup de circulation : autobus, tramways, etc., beaucoup de choses, et pour traverser les rues, il fallait un soin considérable et une attention bien éveillée, autrement on pouvait se faire écraser; mais cette personne avait décidé qu’elle ne sortirait pas de sa concentration. Un jour qu’elle traversait l’une des grandes avenues avec ses automobiles, ses tramways, toute dans sa concentration, à sa recherche intérieure, elle a senti tout d’un coup, à la distance d’un bras à peu près, un petit choc, comme ça ; elle a sauté en arrière et une automobile est passée juste à côté. Si elle n’avait pas sauté en arrière, l’automobile aurait passé sur elle... C’est un point extrême, mais sans arriver à ce degré, on peut très bien sentir comme un petit malaise (ce n’est pas quelque chose qui s’impose avec une grande force), un petit malaise qui vous approche à un endroit quelconque : devant, derrière, en haut, en bas. Si, à ce moment-là, vous êtes suffisamment alerté, vous dites non, comme si vous rejetiez le contact avec une grande force, et c’est fini. Si vous n’êtes pas conscient à ce moment-là, l’instant d’après, ou quelques moments après, vous sentez audedans comme quelque chose qui vous tourne sur le cœur, un froid dans le dos, un petit malaise, le commencement d’une désharmonie; vous sentez une désharmonie quelque part, comme si l’harmonie générale était dérangée. Alors, il faut se concentrer davantage et, avec une grande force de volonté, avoir la foi que rien ne peut vous faire du mal, que rien ne peut vous toucher. Ça suffit, vous pouvez rejeter la maladie à ce moment-là. Mais il faut le faire tout de suite, n’est-ce pas, il ne faut pas attendre cinq minutes, il faut que ce soit fait immédiatement. Si vous attendez trop longtemps et que vous commenciez à sentir vraiment un malaise quelque part, que quelque chose commence à être tout à fait dérangé, alors il est bon de s’asseoir, de se concentrer et d’appeler la Force, de la concentrer à l’endroit qui commence à être dérangé, c’est-à-dire qui commence à devenir malade. Mais si vous ne faites rien du tout, vraiment quelque part une maladie s’installe; tout cela, parce que vous n’étiez pas suffisamment alerté. Et parfois on est obligé de suivre toute la courbe pour retrouver le moment favorable et se débarrasser de l’affaire. J’ai dit quelque part que, dans le domaine physique, tout est une question de procédé — il faut un procédé pour réaliser toute chose. Et si la maladie a réussi à toucher le physique-physique, eh bien, il faut suivre le procédé pour arriver à s’en débarrasser. C’est ce que la science médicale appelle « le cours de la maladie ». On peut hâter ce cours à l’aide des forces spirituelles, mais tout de même il faut suivre le procédé. Il y a comme quatre stades différents. Le tout premier est instantané. Le deuxième peut se fait en quelques minutes, le troisième peut prendre plusieurs heures et le quatrième, plusieurs jours. Et alors là, une fois que la chose est installée, tout dépendra, non seulement de la réceptivité du corps, mais encore de la bonne volonté de la partie qui est la cause du désordre. N’est-ce pas, quand la chose vient du dehors, elle est en affinité avec quelque chose au-dedans. Si ça arrive à passer, à entrer sans que l’on s’en aperçoive, c’est qu’il y a une affinité quelque part, et c’est cette partie de l’être, qui a répondu, qu’il faut convaincre.
J’ai connu des cas vraiment extraordinaires. Si vous pouvez au moment... Tenez, prenons un exemple qui est tout à fait concret : un coup de soleil. Cela vous dérange considérablement, c’est l’une des choses qui vous rend le plus malade — un coup de soleil dérange tout, il dérange les fonctions intérieures, il donne généralement une congestion à la tête et une très forte fièvre. Alors, si c’est arrivé, s’il a réussi à passer la protection, à entrer en vous, eh bien, si vous pouvez simplement entrer dans un endroit tranquille, vous étendre tout à fait à plat, sortir de votre corps (naturellement il faut apprendre; il y a des gens qui le font spontanément, pour d’autres il faut une longue discipline), sortir de son corps, rester au-dessus de façon que l’on puisse voir son corps (vous connaissez le phénomène, voir son corps quand on est dehors? Cela peut se faire à volonté, sortir de son corps et se trouver juste au-dessus), le corps est étendu sur un lit, un banc, le sol, n’importe quoi; vous êtes étendu juste au-dessus et, de là, consciemment, vous tirez la Force d’en haut et, si vous en avez l’habitude, si votre aspiration est suffisante, vous avez la réponse; et alors, de là, en ayant soin de ne pas rentrer dans votre corps, vous commencez à pousser cette Force sur le corps, comme cela, régulièrement, jusqu’à ce que vous voyiez que le corps reçoit (car les premiers moments, cela n’entre pas, parce que le corps est tout à fait dérangé avec sa maladie, il n’est pas réceptif, il est crispé), vous poussez doucement, doucement, tranquillement, sans énervement, très paisiblement, sur le corps. Mais il ne faut pas que l’on vous dérange. Si quelqu’un vient et vous voit étendu et vous secoue, c’est extrêmement dangereux. Il faut le faire dans des conditions tranquilles, demander aux gens de ne pas vous déranger, ou bien vous enfermer à un endroit où ils ne peuvent pas vous déranger. Mais on peut se concentrer lentement (cela prend plus ou moins de temps — dix minutes, une demi-heure, une heure, deux heures —, cela dépend de l’importance du désordre qui s’est créé), lentement, de là-haut, vous concentrez la Force, jusqu’à ce que vous voyiez que le corps reçoit, que la Force entre, que le désordre se rétablit et que la détente se produit dans le corps lui-même. Une fois que c’est fait, vous pouvez entrer et vous êtes guéri. Cela s’est fait pour un coup de soleil, qui est une chose assez violente, et aussi pour une fièvre typhoïde, et pour beaucoup d’autres choses, comme par exemple un foie qui s’est soudain dérangé pour une raison quelconque (pas une indigestion, mais le foie qui ne fonctionne plus convenablement), on peut le guérir aussi de la même façon. Il y a eu un cas de choléra qui a été guéri comme cela. Le choléra avait été juste attrapé, c’était entré, ce n’était pas encore établi, mais il a été guéri complètement. Par conséquent, quand je dis que, si l’on maîtrise la force spirituelle et que l’on sait s’en servir, il n’est pas de maladie que l’on ne puisse guérir, je ne le dis pas comme cela, en l’air : c’est dit avec l’expérience de la chose. Naturellement, on me dira que l’on ne sait pas sortir de son corps, attirer la Force, la concentrer, avoir toute cette maîtrise... Ce n’est pas très fréquent, mais ce n’est pas impossible; cela se fait, ce n’est pas impossible. Et on peut avoir confiance que, si l’on est aidé... En fait, il y a un procédé beaucoup plus commode, c’est d’appeler au secours.
Mais la condition dans tous les cas — dans tous les cas —, qu’on le fasse soi-même et en ne dépendant que de soi-même, ou qu’on le fasse en demandant à quelqu’un de le faire pour soi, la première condition : pas de peur et être tranquille. Si vous commencez à bouillonner et à vous énerver dans votre corps, c’est fini, vous ne pouvez rien faire.
Pour toute chose — vivre la vie spirituelle, guérir les maladies — pour toute chose, il faut être tranquille.
Home
The Mother
Books
CWM
French
Share your feedback. Help us improve. Or ask a question.