Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur ses Entretiens 1929.
Qu’est ce que tu appelles « l’esprit de destruction dans les enfants » ?
Il n’est pas dans tous les enfants. J’en ai connu beaucoup qui, au contraire, étaient très soigneux.
Les enfants ne sont pas aussi « concrétisés », matérialisés dans la conscience physique que les gens plus âgés — à mesure que l’on grandit, c’est comme si l’on se coagulait, et on devient de plus en plus matériel dans sa conscience, à moins que, par une action voulue, on ne se développe autrement. Par exemple, la plupart des enfants ont beaucoup de difficultés à discerner leur imagination, leurs rêves, ce qu’ils voient au-dedans d’eux, des choses extérieures. Le monde n’est pas aussi limité que lorsqu’on est plus grand et plus précis. Et ils sont excessivement sensitifs au-dedans; ils sont beaucoup plus proches de leur être psychique que quand ils grandissent, et ils sont beaucoup plus sensitifs aux forces qui, plus tard, pour eux, deviendront invisibles — mais à ce moment-là, elles ne le sont pas. Il n’est pas rare que les enfants aient des sortes de crises, ou de peurs, ou même de joies dans leur sommeil, avec des rêves. Les enfants ont peur de toutes sortes de choses qui, pour les gens plus âgés, n’existent plus. Leur vision n’est pas uniquement matérielle. Ils ont une sorte de perception plus ou moins exacte et précise du jeu des forces derrière. Alors, étant dans cet état-là, ils sont influencés par des forces qui autrement n’ont pas de prise sur les gens qui sont plus enfermés en eux-mêmes et plus matériels. Et ces forces — les forces de destruction, par exemple, ou des forces de cruauté, des forces de méchanceté, des forces de malveillance —, toutes, toutes ces choses sont dans l’air. Quand on est plus conscient et plus construit intérieurement, on peut les voir comme extérieures à soi-même et se refuser à leur donner une expression. Mais quand on est tout petit et qu’on est dans un demi-rêve, ces choses peuvent prendre beaucoup d’influence et faire faire aux enfants des choses que, dans leur état normal, ils ne feraient pas. Je crois que c’est surtout dû à cela.
Il y a aussi un phénomène d’inconscience. Très souvent un enfant fait du mal sans même se rendre compte que cela fait mal; ils sont inconscients, ils sont enfermés dans leur mouvement et ils ne se rendent pas compte de l’effet de ce qu’ils font. Cela arrive très souvent.
C’est-à-dire que si l’on éduque un enfant correctement et que l’on fasse appel à son sentiment le meilleur, et qu’on lui explique que de faire les choses de telle et telle manière est nuisible aux autres (et on peut le leur rendre très tangible avec une petite démonstration), ils cessent de faire du mal, très souvent.
C’est surtout une question d’éducation. Ces mouvements de cruauté semi-consciente, il est très rare que les parents n’en aient pas; eh bien, cela suffit à impressionner la conscience d’un enfant. Il y en a — mais c’est un très petit nombre — qui ont au-dedans d’eux une formation adverse. Ça, ce sont les enfants irrémédiablement méchants. Et ils sont très rares. Il n’y en a pas ici heureusement.
« ... il est certain que la nature de l’enfant qui va naître dépend considérablement de la mère qui le forme, de son aspiration et de sa volonté, ainsi que de l’entourage matériel dans lequel elle vit. Veiller à ce que les pensées soient toujours belles et pures, les sentiments nobles et beaux, et l’entourage matériel aussi harmonieux que possible, dans une grande simplicité, est la part de l’éducation qui doit s’appliquer à la mère elle-même, et si elle ajoute à cela une volonté consciente et précise de former l’enfant suivant le plus haut idéal qu’elle peut concevoir, alors seront réalisées les conditions les meilleures pour que l’enfant fasse son apparition dans le monde avec son maximum de possibilité. » (Éducation, « Éducation »)
« ... il est certain que la nature de l’enfant qui va naître dépend considérablement de la mère qui le forme, de son aspiration et de sa volonté, ainsi que de l’entourage matériel dans lequel elle vit. Veiller à ce que les pensées soient toujours belles et pures, les sentiments nobles et beaux, et l’entourage matériel aussi harmonieux que possible, dans une grande simplicité, est la part de l’éducation qui doit s’appliquer à la mère elle-même, et si elle ajoute à cela une volonté consciente et précise de former l’enfant suivant le plus haut idéal qu’elle peut concevoir, alors seront réalisées les conditions les meilleures pour que l’enfant fasse son apparition dans le monde avec son maximum de possibilité. »
(Éducation, « Éducation »)
Quand de grandes âmes veulent naître sur la terre, est ce qu’elles choisissent leurs parents?
Ah! cela dépend de leur état de conscience, cela dépend de l’état de leur formation psychique. Si l’être psychique est tout à fait formé, s’il est arrivé à la perfection de son être et qu’il est libre de s’incarner ou de ne pas s’incarner, il a aussi la capacité de choisir. Mais je crois que je vous ai expliqué cela déjà. Ils n’ont pas une vision physique comme la nôtre tant qu’ils ne sont pas dans un corps. Alors ils cherchent évidemment un corps qui soit adapté et propre à les exprimer, mais il faut qu’ils fassent la part de l’inconscience matérielle, si l’on peut dire, et de la nécessité de s’adapter aux lois les plus matérielles du corps. Alors, du point de vue psychique, le choix de l’endroit où l’on naît est important, c’est plus qu’un détail insignifiant. Mais il y a tant de choses que l’on ne peut pas prévoir. Par exemple, on choisit un milieu, on choisit un pays, on choisit un genre de famille, on essaye de voir quelle est la nature des parents possibles, on leur demande certaines qualités déjà bien développées et une maîtrise de soi suffisante. Mais tout cela ne suffit pas si l’on ne peut pas porter en soi-même le dynamisme suffisant pour dissoudre les obstacles. Alors, tout compte fait, cela n’a pas énormément d’importance. De toute façon, même au mieux, même si les parents ont consciemment collaboré, il y a une masse énorme de subconscient — et d’inconscient encore plus bas — qui de temps en temps remonte à la surface, s’agite, abîme le travail, et rend la tranquillité et le silence indispensables. Il faut toujours, toujours une préparation, même si l’on a choisi — beaucoup de préparation. Sans parler du phénomène de semi-abrutissement qui se produit au moment de la naissance, de la descente dans le corps, et qui quelquefois prend très longtemps avant que l’on puisse y échapper tout à fait.
Certains enfants sont méchants. Est ce parce que leurs parents n’ont pas aspiré pour eux ?
C’est peut-être une méchanceté subconsciente dans les parents. On dit que les gens rejettent d’eux leur méchanceté en la faisant naître dans leurs enfants. On a toujours une ombre en soi. Il y a des gens qui projettent cela hors d’eux — ça ne les libère pas toujours, mais enfin ça les soulage peut-être! Mais c’est l’enfant qui en « profite », n’est-ce pas. Il est tout à fait évident que l’état de conscience dans lequel les parents se trouvent à ce moment-là est d’une importance capitale. Si l’on a des idées très basses et très vulgaires, les enfants le refléteront d’une façon tout à fait certaine. Et tous ces enfants qui sont mal formés, mal nés, incomplets (surtout au point de vue de l’intelligence : des trous, des manques), des enfants qui sont seulement semi-conscients et semi-formés, c’est toujours de la faute de l’état de conscience dans lequel se trouvaient les parents quand ils ont conçu l’enfant. De même que l’état de conscience des dernières minutes de la vie est d’une importance capitale pour l’avenir de celui qui est parti, de même l’état de conscience dans lequel se trouvent les parents au moment de la conception donne une sorte d’estampille à l’enfant, qu’il reflétera pendant toute son existence. Alors ce sont en apparence de si petites choses — l’humeur d’un moment, l’aspiration d’une minute, ou la dégradation, ou n’importe, tout ce qui peut se produire à un moment donné —, cela paraît si peu de chose, et cela a une conséquence si grande : ça fait venir au monde un enfant qui est incomplet ou qui est méchant, ou enfin un raté. Et les gens ne se rendent pas compte de cela.
Après, quand l’enfant fait des méchancetés, ils le grondent. Mais ils devraient commencer par se gronder eux-mêmes en se disant : « Dans quel horrible état de conscience je devais être quand j’ai fait venir au monde cet enfant-là ! » Parce que c’est cela.
Il arrive quelquefois que la mère éduque bien son en fant, mais les gens qui entourent l’enfant le gâtent. Alors que peut faire la mère?
Oui, parfaitement. La pire de toutes les choses (que les gens font généralement), c’est de laisser leurs enfants avec des domestiques. C’est un crime. Parce que ces gens-là ont une conscience tout à fait vulgaire, tout à fait basse, tout à fait obscure; et tout spontanément, sans le vouloir, ils font entrer cela dans les enfants. Il y a naturellement aussi l’âge où les enfants sont mis à l’école et où ils commencent à être en rapport avec un tas d’enfants qui ne sont pas toujours très recommandables. Il est très difficile d’échapper à ces relations. Mais tout de même, si l’on a commencé sa vie avec un peu de conscience et une grande bonne volonté, quand on rencontre des gens qui ne sont pas désirables comme compagnie, on le sent. Et si l’on est de bonne volonté, immédiatement on essaye de ne pas les voir, ou de ne pas les avoir avec soi.
Mais si le pouvoir de la mauvaise volonté est plus grand que la bonne volonté de l’autre?
Oui, c’est vrai, cela peut arriver. Au fond, c’est pour cela que l’on en revient toujours à la même chose : il faut faire tout ce que l’on peut, aussi bien qu’on le peut, et le faire comme une offrande au Divin, et puis, une fois que tout cela se sera classé et organisé, eh bien, s’il y a vraiment une aspiration dans l’être et un être qui soit un être de lumière, il peut contrecarrer toutes les mauvaises influences. Mais une fois que l’on met son pied dans ce monde-ci, on ne peut pas beaucoup espérer être tout à fait pur des mauvaises influences. Chaque fois que l’on mange, on en absorbe; chaque fois que l’on respire, on en absorbe. Alors, au fond, ce qu’il faut, c’est faire le travail de nettoyage au fur et à mesure, autant qu’on le peut.
Pourquoi y a-t-il des enfants qui s’intéressent aux choses seulement quand il y a de l’excitation?
Ils sont tâmasiques. C’est la proportion de tâmas dans la nature. Plus on est tâmasique, plus on a besoin d’événements violents, de circonstances excitantes. Quand le physique est tâmasique, à moins que l’on ne mange des épices et des aliments avec un goût très fort, on ne se sent pas nourri. Et pourtant ce sont des poisons. Cela agit exactement comme des poisons sur les nerfs. Ça ne nourrit pas. Mais c’est parce qu’ils sont tâmasiques, parce qu’ils n’ont pas suffisamment de conscience dans leur corps. Eh bien, mentalement c’est la même chose, vitalement c’est la même chose. S’ils sont tâmasiques, ils ont toujours besoin de nouvelles excitantes, de drames, d’assassinats, de suicides, etc., pour avoir l’impression de quelque chose, autrement... Et il n’y a rien, rien qui rende plus méchant et plus cruel que le tâmas. Parce que c’est ce besoin d’une excitation qui vous secoue un peu, qui vous sorte de vous même. Et il faut apprendre aussi, là, à discerner entre ceux qui sont exclusivement tâmasiques et ceux qui sont mélangés, et ceux qui sont en lutte au-dedans d’eux-mêmes entre différentes parties. On peut, on doit savoir dans quelle proportion la nature est construite de façon à pouvoir insister, au besoin, sur une chose ou sur une autre. Certains ont besoin constamment des coups de fouet de la vie pour bouger, autrement ils passeraient leur temps à dormir. D’autres, au contraire, ont besoin de choses calmantes, de silence, de retraite dans la campagne — toutes choses qui font beaucoup de bien, mais qui doivent disparaître dès le moment où l’on a besoin de faire un effort pour progresser, ou de réaliser quelque chose, ou de lutter contre un défaut, de vaincre un obstacle... C’est compliqué, n’est-ce pas.
La proportion est très importante, cette proportion des trois gunas (vous connaissez les trois gunas 48 ), la proportion des trois gunas dans la nature. Et de savoir justement cette proportion en soi, et comment se servir de l’un pour lutter contre l’autre, et ainsi de suite. Mais il y a un moment où l’on doit atteindre un certain équilibre, et alors être capable de l’établir en soi d’une façon un peu stable et de faire face à la vie sans avoir à descendre dans des trous ou à lutter contre des choses terribles. À ce moment-là, alors, tout va bien.
Il avait été proposé que l’éducation dans notre école et notre centre universitaire se fasse suivant l’idéal de Sri Aurobindo. Mais jusqu’à présent, on donne l’édu cation comme on la donne au-dehors : on suit le même programme.
Oui, mon enfant. Et il y a des années que je me bats pour que ce soit autrement. Quand vous — vous, les enfants ici —, vous serez assez grands et prêts à devenir des professeurs, alors c’est vous qui serez chargés d’enseigner aux nouveaux venus la vraie chose, de la vraie manière. Au fond, pour le moment, nous sommes beaucoup plus une école de professeurs qu’une école d’élèves! Ce qu’il faut, c’est que vous vous prépariez en apprenant ce que tout le monde sait — parce qu’il y a une base indispensable : ce n’est pas grand-chose, ce n’est pas une base très détaillée ni très profondément établie, mais enfin il y a une base de connaissances générales humaines nécessaires —, mais une fois que vous aurez cette base-là et qu’en même temps vous aurez bénéficié de l’influence qui est ici, et que vous aurez suffisamment lu et compris pour pouvoir voir sous cet angle-là — l’angle de la vie vraie —, eh bien, quand vous saurez tout cela, c’est vous qui enseignerez aux enfants du dehors ce que vous aurez appris. Cela fait partie du travail.
Il est vrai que, à part quelques rares exceptions, l’enseignement est donné suivant le principe le plus ordinaire. Je le reconnais. Mais par exemple, pour qu’il en soit autrement, il faudrait que les livres dont on se sert soient des livres préparés ici, avec le choix des citations fait ici, même avec la méthode d’enseignement élaborée ici. J’ai demandé à plusieurs personnes de le faire. Mais ce sont de ces travaux interminables qui font que l’on remet toujours à l’année suivante la possibilité de faire un cours qui ne suive pas l’ornière du passé. Cette préparation matérielle, par exemple, pour la vraie compréhension des choses, cela prend du temps. On a à faire face à des problèmes très concrets; il est difficile d’instruire les enfants sans qu’il aient des livres pour pouvoir étudier. Mais ces livres, au fond, sont forcément commandés dans le stock existant. On n’a pas beaucoup de choix. On cherche à trouver ce qu’il y a de mieux, mais ce qu’il y a de mieux n’est pas encore très bien. Cela aussi, j’ai besoin de gens pour les faire, ces livres. Mais je crois que, justement, quelqu’un qui a été enfant ici et qui a senti les choses d’une façon très subconsciente quand il était tout petit, et qui a malgré tout... cela laisse une trace, ça ne peut pas être sans effet; et quand on voit les enfants qui ont été élevés ici à côté de ceux qui viennent du dehors, il y a vraiment une grande différence (peut-être pas extérieurement dans la partie mécanique de l’instruction, mais dans la compréhension, dans l’intelligence, dans l’éveil intérieur), il y a une différence considérable, et il faut un temps aux nouveaux pour pouvoir se mettre au même niveau. C’est quelque chose qui est par-delà les livres, n’est-ce pas. C’est comme la différence entre vivre dans une atmosphère qui est pure, se remplir les poumons d’air pur chaque fois que l’on respire, ou bien vivre dans une atmosphère infestée et s’empoisonner chaque fois que l’on respire. Au point de vue de la conscience, c’est le même phénomène, et au fond c’est la chose la plus importante. Et c’est celle-là qui échappe tout à fait à la conscience superficielle. On est plongé dans un bain de conscience plein de lumière, d’aspiration, de compréhension vraie, de pureté essentielle, et, qu’on le veuille ou non, ça entre. Même pour ceux qui se ferment dans leur conscience extérieure, eh bien, ils ne peuvent pas dormir en vain. Il y a une action ici, dans le sommeil, qui est considérable, considérable. Alors cela fait un effet, c’est visible. J’ai vu des gens qui étaient venus tout à fait du dehors, qui ne savaient rien (seulement ils avaient passé leur vie à s’intéresser aux enfants), eh bien, l’impression de ces gens — des visiteurs, des gens qui passent comme cela —, ils sont tous ahuris : « Mais vous avez ici des enfants comme je n’en ai jamais vu ailleurs! » Pour nous, nous y sommes habitués, n’est-ce pas. Ils sont spontanément comme cela, tout à fait naturellement. Mais il y a un éveil dans la conscience, il y a une sorte de réponse intérieure et un sentiment d’épanouissement, de liberté intérieure qu’on ne trouve pas ailleurs. Il vous arrive des enfants qui sont terriblement bien élevés — tellement polis, tellement bien élevés, qui vous répondent d’une façon... et on a l’impression de petits pantins à moitié vivants qui ont été bien polis, bien brossés, bien astiqués au-dehors, mais au-dedans il n’y a pas de réponse. Ici, je ne peux pas dire que nous donnions l’exemple d’une politesse inhabituelle (!), on est plutôt un peu... un peu ce que les gens appellent « malélevés ». Mais on l’est d’une façon vivante! On sent une conscience qui vibre ici. Et ça, c’est la partie la plus importante. Et c’est ce dont on ne parle pas parce que ce ne sont des choses que l’on fait et qu’on ne dit pas — il faut une occasion comme aujourd’hui pour que je vous en parle. Enfin, il y a des années que vous êtes ici et c’est la première fois que cela m’arrive. Voilà.
Vous avez épuisé toutes vos questions?
C’est hors du sujet : Mère, chaque année tu donnes une prière le 1er janvier, qu’est ce que cela indique exacte ment?
Oui, chaque année... Pendant la guerre c’était merveilleux, c’était comme une prophétie de ce qui allait arriver. Maintenant il n’y a plus de guerre et il n’y a plus besoin de prophéties! Mais c’est toujours l’indication du progrès qui doit être fait. Vous la recevrez demain matin, la prière 49 . Mais je vous conseille d’y réfléchir beaucoup. Parce que, vraiment, c’était dit et considéré comme d’une importance capitale. Maintenant nous devenons presque d’intérêt public, en ce sens qu’il y a des tas de visiteurs qui viennent, et il y a des tas de gens qui s’occupent de ce que l’on fait ici, et puis on les promène et on leur montre ce que, censément, nous avons fait et ce que nous ferons et tout cela. Et il y avait vraiment un grand besoin de dire : « Je vous en prie, ne parlez pas tant de ce que nous faisons : faites-le. » Voilà !
Il vaut toujours mieux faire que dire, et dans les moindres détails aussi.
Il y a un autre sens, plus profond. Mais cela, je vous en parlerai une autre fois.
Voilà, au revoir mes enfants.
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