Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur ses Entretiens 1929.
« Les gens, souvent, se rencontrent sur ces plans [mental ou vital] avant de se rencontrer sur la terre. Ils peuvent se réunir là, se parler les uns aux autres et avoir tous les rapports qui existent dans la vie physique. Quelques-uns se rendent comptent de ces activités, d’autres les ignorent. Certains (en vérité la plupart) sont inconscients de leur être intérieur et de ses relations, et cependant, quand ils rencontreront la nouvelle figure dans le monde exté rieur, ils la trouveront très familière, en quelque sorte bien connue. » (Entretien du 21 avril 1929)
« Les gens, souvent, se rencontrent sur ces plans [mental ou vital] avant de se rencontrer sur la terre. Ils peuvent se réunir là, se parler les uns aux autres et avoir tous les rapports qui existent dans la vie physique. Quelques-uns se rendent comptent de ces activités, d’autres les ignorent. Certains (en vérité la plupart) sont inconscients de leur être intérieur et de ses relations, et cependant, quand ils rencontreront la nouvelle figure dans le monde exté rieur, ils la trouveront très familière, en quelque sorte bien connue. »
(Entretien du 21 avril 1929)
Cela dépend beaucoup du degré de conscience que l’on a dans son être intérieur. Pour la plupart des gens, tout cela est un mélange dans les plans mental, vital, physique; ils ne sont pas du tout conscients de ce qui se passe. Certains sont conscients, et généralement ils ont une impression analogue quand on leur dit : « Tiens, c’est comme cela que je vous ai connu, que je vous connais déjà intimement, et j’ai une impression, mais c’est très vague. » Très peu de gens sont suffisamment développés pour dire : « Tiens, je vous ai vu dans telle ou telle circonstance. » C’est arrivé pourtant.
Et puis il y a ceux qui ont appris un petit peu, qui sont plus ou moins occultistes, ou qui croient à la réincarnation à la façon enfantine, qui croient que c’est une petite personne qui a mis un vêtement physique, c’est-à-dire un corps, et quand ce vêtement tombe, ils s’en vont et ils en mettent un autre, et puis un autre... comme des poupées dont on change le costume. Pour eux, c’est comme cela : on change de corps comme d’un vêtement physique. Il y a même des gens qui ont écrit des livres très sérieusement pour vous dire toutes leurs vies depuis qu’ils étaient singes! Ça, c’est absolument de l’enfantillage. Parce que dans neuf cent quatre-vingt-dix-neuf cas sur mille, ce n’est que la toute petite formation psychique qui est au centre de l’être, qui persiste après la mort; tout le reste se dissout, s’en va en morceaux, en petits morceaux ici et là, l’individualité n’existe plus. Or, dans une vie physique, combien de fois l’être psychique participe-t-il consciemment à ce que fait l’être physique?... Je ne parle pas des gens qui font le yoga et qui sont un peu disciplinés; je parle des gens moyens, qui ont une capacité psychique, en ce sens que leur psychique est déjà suffisamment formé pour pouvoir intervenir dans la vie et la guider — certains passent des années et des années sans qu’il se produise une intervention psychique. Et alors ils viennent vous dire dans quel pays ils sont nés et comment étaient leur père et leur mère et la maison qu’ils habitaient, le toit de l’église et la forêt qui était à côté, et tous les petits événements de leur existence! C’est tout à fait idiot, parce que c’est effacé, ce sont des choses qui n’existent plus. Tandis que le souvenir tel qu’on peut l’avoir, c’est quand, à un moment donné de l’existence, il y a une circonstance spéciale, des moments « vitaux » pour ainsi dire, où tout d’un coup le psychique participe par un appel intérieur ou par une nécessité absolue — tout d’un coup le psychique intervient — et alors cela se grave dans la mémoire psychique. Quand vous avez la mémoire psychique, vous avez le souvenir d’un ensemble de circonstances d’un moment de la vie, surtout de l’émotion intérieure, de la conscience qui agissait à ce moment-là. Puis cela passe dans la conscience avec certains rapports, avec tout ce qui vous entourait, peut-être un mot dit, une phrase entendue; mais ce qui était le plus important, c’était l’état d’âme dans lequel on se trouvait : cela, ça reste gravé d’une façon très claire. Ce sont comme des jalons de la vie psychique, des choses qui ont laissé une impression profonde et qui ont participé à sa formation. Et alors, quand vous retrouvez votre psychique en vous d’une façon constante, continue, claire, ce sont des choses comme cela dont vous vous souvenez. Il peut y en avoir un certain nombre, mais ce sont des éclairs dans une existence, et on ne peut pas dire : « J’ai été telle ou telle personne, j’ai fait telle ou telle chose, je me suis appelé comme cela, et je faisais comme cela. » Ou alors cela veut dire à ce moment-là (rarement) qu’il y avait un ensemble de circonstances suffisant pour que l’on puisse situer la date ou l’endroit, dans un pays, à une époque. Cela peut arriver.
Naturellement le psychique participe de plus en plus, et de plus en plus l’ensemble des souvenirs croît. Et alors on peut reformer une existence, mais pas tous les détails de l’existence. On peut dire qu’à certains moments, « c’était comme cela » ou « j’étais cela ». Des moments, oui, des moments très importants de l’existence... Il faut un être qui s’est identifié totalement avec son psychique, qui a organisé toute son existence autour de lui, qui a unifié tout son être — toutes les particules, tous les éléments, toutes les tendances de l’être autour du centre psychique —, qui a fait de soi un être unique et uniquement tourné vers le Divin; alors si le corps tombe, cela reste. C’est un être conscient, entièrement formé, qui peut se souvenir dans une autre vie exactement de tout ce qui est arrivé. Il peut même passer consciemment d’une vie à une autre sans rien perdre de sa conscience. Combien y a-t-il d’êtres sur la terre qui soient arrivés à cet état?... Je ne crois pas beaucoup. Et généralement ils n’ont aucun goût à raconter leurs aventures.
Il y a des personnes qui disent la vie des autres.
Oui, je sais. Je connais beaucoup de choses, j’ai entendu tout ce que l’on peut entendre. Ils vous racontent et ils vous racontent... Ils vous regardent et ils disent : « Vous avez été telle personne dans telle vie, vous avez fait telle chose. » Eh bien, je garantis que ce n’est pas vrai. Parce que je sais comment on peut savoir où l’on a vu une personne et ce qu’elle a été, et comment c’est — ce n’est pas une petite histoire que l’on peut écrire dans un livre. Si vous regardez quelqu’un intérieurement, quand vous avez la perception justement du monde psychique, qui permet de reconnaître le psychique là où il a été, alors tout d’un coup on peut voir une scène, une image, une forme, un mot; il y a une sorte d’affiliation qui fait que même dans l’être actuel de cette personne, il reste certaines sympathies, certaines attractions qui proviennent de certaines vies antérieures. Mais comme je le disais, ce sont des « moments » de vie. Et alors on voit, on peut voir ces différents moments, mais on ne peut pas raconter une existence.
Je crois que Sri Aurobindo a écrit quelque chose de très amusant là-dessus, sur le nombre de César que l’on a reconnus, le nombre de tous les grands êtres, les Napoléon et tous les personnages importants, les Shakespeare, tous les gens dont les noms sont restés dans l’histoire! Combien y en a-t-il! Ils sont par centaines! Et ils vous racontent : « J’ai été ceci, j’ai été cela, j’ai fait ceci », ou bien dans les séances, les soi-disant esprits qui viennent vous parler. Il y a une quantité de gens qui se livrent à cet amusement avec les « esprits », qui font de l’écriture mécanique sur la table et surtout de la communication avec les esprits. Alors il y a des esprits qui sont très bavards. Ils viennent dans beaucoup d’endroits à la fois, surtout les gens comme Napoléon (je ne sais pas pourquoi ils ont la spécialité de Napoléon), partout Napoléon arrive et vous raconte des histoires extraordinaires sur sa vie, et généralement très contradictoires, et peut-être toutes au même moment! Ce sont des gens vraiment très actifs. Enfin, c’est surtout comique — et c’est impossible.
La vérité est que ce sont des petites entités du vital, des espèces d’êtres formés par la décomposition des désirs qui ont persisté après la mort et qui sont restés en forme; des imaginations qui sont restées coagulées et qui essayent de se manifester, de se montrer. Quelquefois ce sont des petits êtres du monde vital qui ne sont pas d’une bonne disposition : dès qu’ils voient les gens qui s’amusent à faire des choses comme cela — écriture automatique, communication avec les esprits —, ils viennent et puis ils s’amusent. Et alors, comme ils sont dans un domaine où il est facile de lire dans la pensée humaine, ils vous racontent très bien ce que vous avez dans votre tête. Ils répondent à ce que vous attendiez. Vous voulez avoir une réponse quelconque : ils vous donnent la réponse avant même que vous ayez posé la question! Ils peuvent vous donner des précisions, ils peuvent vous dire qu’il vous est arrivé telle et telle chose, que tel et tel membre de votre famille... Ils savent très bien. Ils font de la lecture de pensée excellente, et ils vous disent des choses tout à fait convaincantes. « Je n’ai pas dit que j’étais marié, et que j’avais trois fils et quatre filles, comment se fait-il qu’il sache tout? »... Parce que c’est dans votre tête.
Les souvenirs psychiques ont un caractère très spécial et sont d’une intensité merveilleuse. Mais cela ne peut pas se raconter comme cela... Ce sont des moments inoubliables de la vie, où la conscience est intense, lumineuse, forte, active, puissante, et quelquefois des tournants de l’existence qui ont changé l’orientation de votre vie. Mais jamais on ne pourra dire la robe que l’on portait ou le monsieur avec qui l’on a parlé et les voisins et le genre de champ dans lequel on se trouvait.
Pourquoi oublie-t-on ses rêves?
Parce que l’on ne rêve pas toujours dans le même endroit. Ce n’est pas toujours la même partie de l’être qui rêve, et ce n’est pas au même endroit que l’on rêve. Si l’on était en communication consciente, directe et continue avec toutes les parties de son être, on se souviendrait de tous ses rêves. Mais il y a très peu de parties de l’être qui soient en communication.
Par exemple, vous avez un rêve dans le physique subtil, c’est-à-dire tout proche du physique. Généralement, ce sont des rêves que l’on a de bonne heure le matin, c’est-à-dire entre quatre heures et cinq heures, à la fin du sommeil. Si vous ne faites pas de mouvement brusque dans votre lit quand vous vous réveillez, si vous restez bien tranquille, bien immobile et un petit peu attentif — tranquillement attentif — et concentré, vous vous en souviendrez, parce que la communication est établie entre le physique subtil et le physique — il est rare qu’il n’y ait pas de communication.
Maintenant, ce qui fait le plus oublier les rêves, c’est que tu as un rêve dans un certain état, puis tu passes dans un autre. Par exemple, quand tu t’endors, ton corps est endormi, ton vital est endormi, mais ton mental est encore actif. Alors ton mental commence à avoir des rêves, c’est-à-dire que son activité est plus ou moins coordonnée, l’imagination est très active, et on voit toutes sortes de choses, on participe à des événements extraordinaires... Au bout d’un certain temps, ça se calme et le mental commence aussi à somnoler. Le vital, qui se reposait, se réveille; il sort du corps, il se promène, il va ici et là, il fait toutes sortes de choses, réagit, quelquefois il se bat, enfin il mange. Il fait toutes sortes de choses. Le vital est très aventureux. Il veille. Quand il a un caractère héroïque, il va sauver les gens qui sont en prison, ou il va détruire des ennemis, ou il fait des découvertes merveilleuses. Mais cela repousse très loin derrière tout le rêve mental. Il est effacé, oublié : naturellement on ne peut pas s’en souvenir, parce que le rêve vital prend sa place. Mais si vous vous réveillez subitement à ce moment-là, vous vous en souviendrez. Il y a des gens qui ont fait l’expérience, qui se sont réveillés à certaines heures précises de la nuit, et quand ils se sont réveillés brusquement, ils se souviennent. Il ne faut pas se secouer, mais se réveiller selon la courbe naturelle, alors on se souvient.
Après un certain temps, le vital qui s’est bien promené a besoin de se reposer aussi, et alors il se met au repos et en tranquillité, bien fatigué, après toutes sortes d’aventures. Alors c’est quelque chose d’autre qui se réveille. Mettons, par exemple, que c’est le physique subtil qui va se promener. Il entre en mouvement et commence à se promener, à voir les chambres et... Tiens! cet objet qui était à cette place, mais il est venu à celleci, et celui-là qui était dans cette chambre est maintenant dans celle-là, et ainsi de suite. Si tu te réveilles sans bouger, tu te souviens. Mais cela a repoussé très loin derrière dans la conscience toutes les histoires du vital. Elles sont oubliées. Et alors tu ne peux pas te souvenir de tes rêves. Mais si au moment de te réveiller tu n’es pas pressé, tu n’es pas obligé de sortir de ton lit, au contraire tu peux rester aussi longtemps que tu veux, tu n’as même pas besoin d’ouvrir les yeux : tu laisses la tête exactement à la même place où elle était et tu fais au-dedans de toi comme un miroir tranquille et tu te concentres là-dessus. Tu attrapes un petit bout de la queue du rêve. Tu attrapes cela et tu commences à tirer doucement, toujours sans bouger. Tu commences à tirer tout doucement, et puis une partie vient, après il en vient une autre. On va à reculons. C’est le dernier qui vient le premier. Tout va à reculons, doucement, et tout d’un coup tout le rêve apparaît : « Ah! voilà, c’était comme ça ! » Surtout ne saute pas, ne bouge pas : tu te répètes le rêve à toi-même plusieurs fois — une fois, deux fois — jusqu’à ce que ce soit clair dans tous les détails. Une fois que ce rêve-là est réglé, tu continues à ne pas bouger, tu essayes d’aller plus loin au-dedans, et tout d’un coup tu attrapes la queue d’une autre chose. Ça, c’est plus lointain, plus vague, mais tu pourras encore l’attraper. Et puis là aussi, tu accroches et tu attrapes et tires, et tu vois que tout change, et tu entres dans un autre monde : tout d’un coup, tu as une aventure extraordinaire — c’est un autre rêve. Tu suis le même procédé. Tu te racontes à toi-même le rêve une fois, deux fois, jusqu’à ce que tu sois certain. Tu restes toujours très tranquille. Puis tu commences à pénétrer encore plus profondément au-dedans de toi, comme si tu entrais très loin, très loin, très loin. Et puis tout d’un coup tu vois une forme vague, tu as une impression, une sensation... comme un courant d’air, une petite brise, un petit souffle; tu dis : « Tiens, tiens... » Cela prend une forme, cela devient clair — et la troisième catégorie arrive. Il faut beaucoup de temps, beaucoup de patience, il faut être très tranquille dans sa tête et son corps, très tranquille, et on peut arriver à raconter toute sa nuit, depuis la fin jusqu’au commencement.
Même sans faire cet exercice qui est très long et très difficile, pour se rappeler un rêve, que ce soit le dernier ou celui du milieu qui a fait une impression violente sur l’être, il faut faire ce que j’ai dit quand on se réveille : faire bien attention de ne même pas bouger la tête sur l’oreiller, rester absolument tranquille, et laisser le rêve revenir.
Certaines gens n’ont pas de chemin entre un état d’être et l’autre, il y a un petit trou, et alors ils sautent de l’un à l’autre, il n’y a pas de chemin traversant tous les états d’être sans interruption de conscience. Un petit trou noir, on ne se souvient pas. C’est comme un petit précipice où il faut prolonger la conscience. Pour construire un pont, il faut très longtemps; cela prend encore plus de temps que pour construire un pont physique. Il y a peu de gens qui sachent et veuillent le faire. Ils peuvent avoir des activités magnifiques, ils ne s’en souviennent pas, ou quelquefois seulement de la dernière petite activité plus proche, plus physique, où le mental est très agité, fatigué, avec un mouvement sans coordination, des rêves qui n’ont aucun sens.
Mais il y a autant de nuits et de sommeils différents qu’il y a de journées et d’activités différentes. Il n’y a pas beaucoup de jours qui soient pareils, chaque jour est différent. Il n’y a pas de jours semblables, il n’y a pas de nuits semblables. Toi et tes amis, vous faites en apparence la même chose, mais pour chacun c’est très différent. Aussi chacun doit avoir son procédé.
Pourquoi n’y a-t-il pas deux rêves pareils?
Parce que toutes les choses sont différentes. Il n’y a pas deux minutes semblables dans l’univers et ce sera ainsi jusqu’à la fin de l’univers, il n’y aura pas deux minutes semblables. Et les gens s’obstinent à vouloir faire des règles! Il faut faire ceci et pas cela... Bah! il faut laisser les gens s’amuser.
Tu aurais pu me poser une question très intéressante : « Pourquoi ai-je quatorze ans aujourd’hui? » Les gens intelligents diront : « C’est parce que c’est la quatorzième année depuis que tu es née. » C’est la réponse de quelqu’un qui se croit très intelligent. Mais il y a une autre raison. Je te la dirai à toi toute seule... Je vous ai bien noyés — suffisamment! Maintenant il va falloir apprendre à nager!
Si l’on peut trouver la vérité dans les choses, est ce que cela veut dire que l’on a trouvé le Divin?
Sûrement! dans n’importe quoi, c’est la seule manière. Il n’est pas de chose qui ne porte en elle-même une vérité éternelle, autrement elle ne pourrait pas être. L’univers ne pourrait pas exister plus d’une millième partie d’une seconde s’il ne contenait pas une vérité en soi.
Si on a le contact avec le Divin, quel effet cela aura-t-il ?
Pour chacun un effet différent. Parce que nous sommes en présence d’un fait : il y a un univers, du moins il y a une terre — de cela nous sommes à peu près sûrs, on ne peut pas discuter làdessus, tu l’admets?... Tu t’es quelquefois demandé pourquoi il y a une terre? Non! Probablement c’était très sage. Un jour, je vous ai parlé de cet occultiste que je connaissais. C’était un sage à sa manière. Il y avait des gens qui venaient lui demander : Premièrement, pourquoi y a-t-il un univers? Réponse : qu’est-ce que cela peut vous faire?
Deuxièmement, alors pourquoi est-il ce qu’il est? Réponse : il est comme il est, qu’est-ce que cela peut vous faire?
Troisièmement, je ne trouve pas qu’il soit satisfaisant.
Alors très bien, nous commençons à toucher à la pratique. À ceux qui ne le trouvent pas satisfaisant, je dirai : il n’y a qu’une chose à faire, mettez-vous au travail pour que cela change, trouvez un moyen que ce soit autrement et que ce soit bien. Les choses sont comme elles sont. Pourquoi elles sont comme cela ?... Peut-être pourrait-on le savoir — ce n’est pas sûr. En tout cas, elles sont comme cela. Le plus remarquable, c’est que si vous êtes sincère, vous trouverez pourquoi elles sont comme cela et comment elles sont comme cela : la cause, l’origine et le procédé. Parce que c’est une seule chose. Il y a ce que nous appelons la Vérité, la base de toute chose; parce que si ce n’était pas là, il n’y aurait rien. Une fois que vous avez trouvé la Vérité, vous trouvez l’origine, vous trouvez le moyen de changer la cause : comment c’est comme cela, pourquoi c’est comme cela, et le moyen de le changer. Si vous êtes en contact avec le Divin, vous avez la clef de tout. Vous savez le comment, le pourquoi et le procédé pour que cela change.
Il y a quelque chose à faire : à travailler, c’est tellement intéressant! Vous représentez une petite masse de substance agglomérée qui forme vous-même. Entrez dedans et trouvez la clef. Vous n’avez qu’à descendre là-dedans. Vous ne pouvez pas dire : cela me dépasse, c’est trop grand pour moi. Allez audedans de la petite personne et vous trouverez la clef qui ouvre toutes les portes.
Home
The Mother
Books
CWM
French
Share your feedback. Help us improve. Or ask a question.