Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur son livre Éducation, et sur trois œuvres courtes de Sri Aurobindo : Les Éléments du Yoga, La Mère et Les Bases du Yoga.
Cet Entretien est basé sur le chapitre I de Les Bases du Yoga, « Calme, Paix, Équanimité ».
Douce Mère, comment est-ce que le physique peut rejeter la pression des mouvements qui se produisent dans l’atmosphère?
Il faut d’abord être conscient, et se rendre compte qu’ils viennent, que ces mouvements... qu’il y a une pression; et puis, il faut avoir une volonté, la volonté de ne pas les accepter; et puis alors on apprend, c’est... comment dire... c’est un petit truc à apprendre, un mouvement de la conscience, de la volonté, et en même temps comme si on se servait d’une force qui émane du corps; et puis faire comme ça (geste de repousser), repousser le mouvement, et ne pas l’avoir.
Mais il faut d’abord être conscient. Si l’on n’est pas conscient, on ne peut rien faire. Il faut d’abord voir venir la pression, l’influence, la suggestion, peu importe ce que c’est, la chose du dehors; la sentir venir, la voir, l’observer; et puis se décider, refuser, ne pas en vouloir. Il y a trois choses consécutives.
Qu’est-ce que « l’esprit qui convient » ?
Cela dépend des cas, mon enfant. L’esprit qui convient, c’est la volonté de se perfectionner, ou la volonté d’être calme, ou... cela dépend, n’est-ce pas, cela dépend des circonstances. C’est pour ça qu’il n’a pas mis d’une façon précise, dans ceci ou cela ; cela veut dire que, dans chaque circonstance, il y a un esprit qui est l’esprit convenable, qui est celui que l’on doit avoir, l’attitude que l’on doit prendre intérieurement. Cela dépend des cas.
Par exemple, n’est-ce pas, dès que l’on sent une vague de déséquilibre physique, de mauvaise santé qui vient, eh bien, se concentrer dans l’esprit qui convient, c’est se concentrer dans un calme intérieur, une confiance en la Grâce divine, et une volonté de rester en équilibre physique et en bonne santé. Ça, c’est l’esprit qui convient. Dans un autre cas, on sent comme une vague de colère et d’emportement qui arrive du dehors; alors on doit se retirer dans un calme intérieur, dans un détachement des choses superficielles, dans une volonté de n’exprimer que ce qui vient d’en haut et d’être toujours docile à la Volonté divine. Ça, c’est l’esprit qui convient. Et dans chaque cas, c’est quelque chose comme ça. Naturellement, cela revient toujours au même sens : qu’il faut se souvenir du Divin, et se mettre à Sa disposition et vouloir ce qu’Il veut.
Mais dans un cas on peut vouloir le calme, dans l’autre cas on peut vouloir la force, dans un autre cas on peut vouloir la santé, dans un autre, n’est-ce pas, quelque chose qui résiste à la pression du dehors.
Quand on est embarrassé, que l’on a un choix à faire, que l’on ne sait pas quelle est la vraie chose à faire — n’est-ce pas, on a à choisir entre deux ou trois ou quatre décisions possibles, et on ne sait pas quelle est la bonne décision —, alors il faut, autant que possible, se mettre en contact avec son être psychique et la Présence divine en soi, présenter le problème à cette conscience psychique et demander la vraie lumière, la vraie décision, celle qui est la plus conforme à la Volonté divine, et essayer d’écouter, de recevoir l’inspiration.
Dans chaque cas, n’est-ce pas, c’est l’attitude qui convient.
« Le Divin doit toujours passer d’abord. » Je ne comprends pas ce que c’est, « passer d’abord » ?
C’est parce que tu ne comprends pas l’expression française, « passer ». Mais enfin, en anglais, c’est la même chose; je ne sais pas quel est le texte en anglais, mais « comes first », tu comprends ce que ça veut dire, « comes first » ? Cela veut dire qu’avant toute autre considération, c’est le Divin qui est la considération première. Que toutes les autres considérations qui ne sont pas le Divin sont des considérations secondaires, sans importance. C’est-à-dire, comme nous venons de l’expliquer, par exemple : quand on a un choix à faire, il faut choisir selon l’inspiration divine, ou ce qui vous rapprochera du Divin, ou ce qui vous mettra dans la meilleure position pour atteindre le Divin, parce que c’est le Divin qui passe d’abord, tout intérêt personnel ou toute satisfaction personnelle doit passer après : d’abord le Divin. Et la consécration au Divin doit passer d’abord, tout le reste passe après. Si ça vient, ça vient; si ça ne vient pas, ça ne fait rien. Ce qui importe, cette poursuite du Divin, c’est la première chose, c’est la chose qui passe avant tout, c’est la chose la plus importante. C’est cela que ça veut dire.
« Il y a quelque chose de plus vrai en vous. » C’est le psychique, n’est-ce pas?
Quelque chose de...? Ah, ça doit être... N’est-ce pas, ces choseslà sont des réponses à des lettres. Alors les gens écrivaient quelque chose, et Sri Aurobindo copiait ce qu’ils avaient dit, n’est-ce pas; et probablement cette personne dit qu’elle sent au-dedans d’elle quelque chose de plus vrai. Et alors, il dit : ce quelque chose de plus vrai en vous, c’est certainement le psychique.
Douce Mère, comment trouver le Divin qui s’est caché en nous?
Ça, on l’a expliqué beaucoup, beaucoup de fois; mais la première chose, c’est de le vouloir et, justement, que cela passe en premier, avant toute autre chose, que ce soit la chose importante. Ça, c’est la première condition : que tout le reste passe après, c’est la condition essentielle. Si, n’est-ce pas, une fois de temps en temps, quand on n’a rien à faire, et que tout va bien, et qu’on est inoccupé, tout d’un coup on se dit : « Tiens, je voudrais bien trouver le Divin », ça, on peut mettre cent mille ans pour ça, comme ça.
Mais si c’est la chose importante, la seule chose qui importe, et que tout le reste passe après, et qu’on ne veuille que ça, alors ça, c’est la première condition. Il faut d’abord établir ça, après on parle de ce qui suit. D’abord ça, que tout le reste ne compte pas, que seulement ça, ça compte, qu’on est prêt à renoncer à tout pour avoir ça, que c’est la seule chose qui soit importante dans la vie. Alors on se met dans la condition de pouvoir faire un pas en avant.
Douce Mère, un jour tu avais dit : si on fait des fautes en sachant qu’on fait des fautes, on repousse la Grâce divine, et on construit un mur, un véritable mur entre le Divin et soi-même.
Je ne me souviens pas exactement de ce que j’ai dit, mais il y a une chose : si vous faites une faute, sachant que c’est une faute, et la faisant tout de même, alors vous faites cela.
Si vous, par ignorance, vous faites une faute parce que vous ne savez pas que c’est une faute, vous pouvez avoir des conséquences très désagréables, mais vous ne repoussez pas le Divin, parce que vous l’avez fait par ignorance. Ce n’est pas pour dire que la faute n’est pas une faute! C’est une faute tout de même; mais justement, vous n’êtes pas dans cet état où vous repoussez la Grâce divine. Mais si vous savez que c’est une faute, et que vous le faites tout de même, chaque fois que vous le faites, vous repoussez la Grâce divine, et vous la repoussez un peu plus loin.
Mère, il y a des fautes... on sait que ce sont des fautes, mais tout de même c’est comme si on était poussé à les faire. Alors?
Poussé par quoi? Ah, c’est justement cela qui arrive! C’est que c’est la nature inférieure, les instincts du subconscient qui vous dominent, et qui vous font faire des choses que vous ne devez pas faire. Et alors, c’est un choix entre votre volonté et accepter d’être soumis. Il y a toujours un moment où l’on peut décider. Cela va jusqu’au point où j’ai dit que, même, il y a un moment où l’on peut décider d’être malade ou de ne pas être malade. Cela va même jusqu’au point où il y a un moment où l’on peut décider de mourir ou de ne pas mourir. Mais pour cela, il faut avoir une conscience extrêmement éveillée, parce que ce point est infinitésimal dans le temps, que c’est comme une centième partie d’une seconde et que, avant, on ne peut rien et, après, on ne peut rien. Mais à ce moment-là, on peut. Et si on est absolument éveillé, on peut, à ce moment-là, prendre la décision.
Mais pour des choses ordinaires comme, par exemple, de se soumettre à une impulsion, ou de la refuser, ce n’est pas un espace, ce n’est même pas l’espace d’une seconde; on a beaucoup de temps devant soi, on a certainement plusieurs minutes. Et c’est un choix entre la soumission faible et la volonté qui s’impose. Et si la volonté est claire, si elle est basée sur la vérité, si vraiment elle obéit à la vérité et qu’elle est claire, elle a toujours le pouvoir de refuser le mauvais mouvement. C’est une excuse qu’on se donne, de dire : « Je n’ai pas pu. » Ce n’est pas vrai. C’est vraiment qu’on n’a pas voulu de la vraie manière. Parce qu’il y a toujours le choix de dire oui, ou de dire non. Mais on choisit d’être faible, et après on se donne cette excuse, en se disant : « Ce n’est pas ma faute, ça a été plus fort que moi. » C’est votre faute, si ça a été plus fort que vous. Parce que vous n’êtes pas ces impulsions. Parce que vous êtes une âme consciente, et une volonté intelligente, et que votre devoir, c’est que ce soit ça qui vous gouverne et pas les impulsions d’en bas.
Douce Mère, la vérité dans la pensée, est-elle la même que la pureté dans la pensée?
Ça, ce sont des définitions. Cela dépend des phrases, du contexte, de la façon dont les mots sont employés, etc.
Alors, que veut dire la vérité de la pensée?
Cela veut dire la pensée qui exprime la vérité, tout simplement.
Alors, que veut dire la pureté de la pensée?
Et, nécessairement, une pensée qui exprime la vérité est une pensée qui est pure; parce qu’autrement elle ne pourrait pas exprimer la vérité.
Douce Mère, comment rendre la conscience vaste?
Vaste? Ah, il y a beaucoup de moyens pour cela.
Le moyen le plus facile, c’est de s’identifier avec quelque chose de vaste. Par exemple, quand vous sentez que vous êtes enfermé dans une pensée, une volonté, une conscience tout à fait étroites, limitées, que vous vous sentez comme dans une coquille, alors, si vous vous mettez à penser à quelque chose de très vaste, comme, par exemple, à l’immensité de l’eau d’un océan, et que vraiment vous pensez à cet océan, et comment il s’étend loin, loin, loin, loin, dans tous les sens, comme ça (Mère étend les bras), par rapport à vous, que c’est si loin, si loin que vous ne pouvez pas voir les bords, vous ne pouvez pas arriver aux extrémités, n’est-ce pas, ni en arrière, ni en avant, ni à gauche, ni à droite... c’est grand, grand, grand, grand... Vous pensez à cela, et puis alors, vous avez l’impression que vous flottez sur cette mer, comme ça, et qu’il n’y a pas de limites... Ça, c’est très commode. Alors, vous élargissez un peu votre conscience.
Il y a d’autres gens qui, par exemple, commencent à regarder le ciel; et alors, ils s’imaginent, n’est-ce pas, tous ces espaces entre toutes ces étoiles, et tout... cette sorte d’infinité d’espaces, où la terre est un petit point, et vous, vous êtes un tout petit point, plus petit qu’une fourmi, sur la terre. Et alors, vous regardez ce ciel, et puis vous avez l’impression que vous flottez dans ces espaces infinis, entre les planètes, et vous êtes de plus en plus large pour aller de plus en plus loin. Il y a d’autres gens qui réussissent avec cela.
Il y a un moyen qui consiste à essayer de s’identifier avec toutes les choses de la terre. Par exemple, quand on a une petite vision étroite de quelque chose, et qu’on est gêné par la vision des autres et le point de vue des autres, il faut commencer par déplacer sa conscience, essayer de la mettre dans les autres, et essayer petit à petit de s’identifier avec toutes les façons de penser de tous les autres. Ça, c’est un petit peu plus... comment dire... dangereux. Parce que s’identifier avec la pensée et la volonté des autres, c’est s’identifier avec un tas de stupidités (Mère rit) et de mauvaises volontés, et que cela peut amener des résultats qui ne sont pas très bons. Mais enfin, il y a des gens qui font cela plus facilement. Par exemple, quand ils sont en désaccord avec quelqu’un, pour arriver à élargir leur conscience, ils essayent de se mettre à la place des autres, et de voir la chose non pas par leur propre point de vue, mais par les points de vue des autres. Cela élargit la conscience, mais pas autant que par les premières choses que j’ai dites, qui sont, celles-là, très innocentes. Elles ne vous font aucun mal, elles vous font beaucoup de bien. Elles vous rendent très paisible.
Il y a des tas de moyens intellectuels d’élargir sa conscience. Cela, j’ai tout expliqué dans mon livre. Mais en tout cas, quand on est ennuyé par quelque chose, qu’il y a une chose qui vous est pénible, ou très désagréable, si l’on se met à penser à l’éternité du temps et à l’immensité de l’espace, si l’on pense à tout ce qui s’est passé avant, et tout ce qui se passera après, et que cette seconde de l’éternité n’est vraiment que, n’est-ce pas, un souffle qui passe, et que l’on se sent si profondément ridicule d’être bouleversé par quelque chose qui dans l’éternité du temps est... on n’a même pas le temps de s’en apercevoir, cela n’a aucune place, aucune importance, parce que, qu’est-ce que c’est qu’une seconde dans l’éternité?... si l’on arrive à se rendre compte de cela, à... comment dire... visualiser, se faire un tableau de la petite personne que l’on est, dans la petite terre où l’on est, et la petite seconde de la conscience qui en ce moment vous fait mal, ou vous est désagréable — qui est elle-même seulement une seconde dans votre existence —, que vous avez été vous-même beaucoup de choses avant, que vous serez encore beaucoup de choses après, que ce qui vous affecte maintenant, dans dix ans vous l’aurez probablement complètement oublié, ou si vous vous en souvenez, vous vous direz : « Comment se fait-il que j’aie attaché de l’importance à cela ? », si vous pouvez d’abord réaliser cela, et puis réaliser votre petite personne qui est une seconde dans l’éternité, même pas une seconde, n’est-ce pas, imperceptible, un fragment de seconde dans l’éternité, que tout le monde s’est déroulé auparavant et qu’il se déroulera encore, indéfiniment — en avant, en arrière —, et que... alors on a tout d’un coup le sens du ridicule profond de l’importance que l’on attache à ce qui vous est arrivé. Vraiment on a le sens... à quel point c’est grotesque d’attacher de l’importance à sa vie, à soi-même, et à ce qui vous arrive. Et en l’espace de trois minutes, si on fait la chose proprement, on est balayé de tous les désagréments. On peut même être balayé d’une douleur très profonde. Simplement une concentration comme ça, et se situer dans l’infini et dans l’éternité. Tout s’en va. On sort de là nettoyé. On peut se débarrasser de tous les attachements, et même, je dis, des douleurs les plus profondes — de tout — comme ça, si on sait le faire convenablement. Cela vous sort immédiatement de votre petit ego. Voilà.
Douce Mère, comment rendre une résolution très ferme?
Vouloir qu’elle soit très ferme! (rires)
Non, mais ça a l’air d’une plaisanterie... c’est tout à fait vrai! On ne veut pas vraiment. C’est un manque de sincérité. Si on regarde sincèrement, on verra que l’on a décidé que ce serait comme ça, et puis, en dessous il y a quelque chose qui n’a pas décidé du tout, et qui attend la seconde d’hésitation pour se précipiter. Si on est sincère, si on est sincère et qu’on attrape par l’oreille la partie qui juste se cache, attend, ne se montre pas, et sait qu’il y aura une seconde d’indécision dans laquelle cela se précipite, et cela vous fait faire la chose que vous avez décidé de ne pas faire...
Mais si vous voulez vraiment, rien au monde ne peut vous empêcher de faire ce que vous voulez. C’est parce qu’on ne sait pas vouloir. C’est parce qu’on est divisé dans sa volonté. Si l’on n’est pas divisé dans sa volonté, je dis : rien, personne au monde ne peut vous faire changer de volonté.
Mais on ne sait pas vouloir. En fait, on ne veut même pas. Ce sont des velléités : « Tiens, c’est comme ça... On aimerait bien que ce soit comme ça... Oui, ce serait mieux que ce soit comme ça... Oui, ce serait préférable que ce soit comme ça. » Mais ça, ce n’est pas vouloir. Et toujours, là, derrière, caché quelque part dans un coin du cerveau, il y a quelque chose qui regarde et qui dit : « Oh, pourquoi vouloir ça ? Après tout on peut aussi bien vouloir le contraire. » Et essayer, n’est-ce pas. Pas comme ça, qui attend... Mais on peut toujours trouver mille excuses pour faire le contraire. Et il suffit, juste, hein, un tout petit fléchissement... pftt... ça se précipite, et ça y est. Mais si on veut, si on sait vraiment que c’est ça, et si on veut vraiment que ce soit ça, si on est soi-même entièrement concentré dans la volonté, je dis : il n’y a rien au monde qui puisse vous empêcher de le faire. De le faire... ou que vous soyez obligé de le faire, cela dépend de ce que c’est.
On veut. Oui, on veut, comme ça (gestes), on veut : « Oui, oui, ce serait mieux que ce soit comme ça. Oui, ce serait plus joli aussi, plus élégant... » Mais, après tout, on est un être faible, n’est-ce pas? Et puis on peut toujours mettre la faute sur autre chose : « C’est l’influence qui vient du dehors, c’est toutes sortes de circonstances. »
Le souffle a passé, n’est-ce pas, on ne sait pas... quelque chose... un moment d’inconscience... « Oh, j’étais inconscient. » On est inconscient parce qu’on n’accepte pas... Et tout ça, c’est parce qu’on ne sait pas vouloir.
Apprendre à vouloir est une chose très importante. Et pour vouloir vraiment, il faut unifier son être. Au fond, pour être un être, il faut d’abord s’unifier. Si l’on est tiré par des tendances absolument contraires, si l’on passe les trois quarts de sa vie à être inconscient de soi-même, et des raisons pour lesquelles on fait les choses, est-ce qu’on est un être? On n’existe pas. On est une masse d’influences, de mouvements, de forces, d’actions, de réactions. Mais on n’est pas un être. On commence à être un être quand on commence à avoir une volonté. Et l’on ne peut avoir une volonté que si l’on est unifié.
Et quand vous aurez une volonté, alors vous pourrez dire, vous pourrez dire au Divin : « Je veux ce que Tu veux », mais pas avant. Parce que pour vouloir ce que le Divin veut, il faut avoir une volonté, autrement, on ne veut rien du tout. On voudrait. On voudrait bien. On voudrait bien vouloir ce que le Divin veut faire. On n’a pas de volonté à Lui donner à Son service. Quelque chose comme ça, gélatineux, comme des méduses... là... une masse de bonnes volontés — et je mets les choses au mieux, j’oublie les mauvaises volontés —, une masse de bonnes volontés semi-conscientes, et fluctuantes...
Ah, c’est tout, mes enfants. Cela suffit pour aujourd’hui. Voilà.
Mettez seulement cela en pratique; un petit peu de ce que j’ai dit, pas tout, hein, un tout petit peu. Voilà.
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