CWM (Fre) Set of 18 volumes
Paroles de la Mère - I Vol. 14 of CWM (Fre) 422 pages 2009 Edition
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Les textes publiés dans ce volume sont, pour l’essentiel, des écrits de la Mère sur Sri Aurobindo et sur elle-même, sur l’Ashram, Auroville, l’Inde et le monde.

Paroles de la Mère - I


Troisième partie

L'Ashram de Sri Aurobindo




L’Ashram de Sri Aurobindo

Sri Aurobindo a vécu à Pondichéry avec cinq ou six disciples de 1910 à 1920.

En 1914, la Mère 3 est arrivée de France (avec Paul Richard) et Sri Aurobindo a commencé la publication de l’Ârya qui se poursuivit jusqu’en janvier 1920.

En avril 1920, la Mère est revenue du Japon et peu à peu, comme le nombre de personnes augmentait, l’Ashram s’est trouvé fondé en 1926.


Bien qu’il y ait un charme et une poésie dans la création de notre Ashram sans aucune date formelle, peut-on dire du point de vue occulte véritable que l’Ashram est né à l’arrivée de la Mère?

L’Ashram est né quelques années après mon retour du Japon, en 1926.

17 avril 1967


Le 21 février est l’anniversaire de la Mère.4 Le 29 mars est le jour anniversaire de sa première rencontre avec SriAurobindo.

Le 4 avril, date de l’arrivée de Sri Aurobindo à Pondichéry, est le Nouvel An pour l’Ashram.

Le 24 avril est la date du retour définitif de la Mère à Pondichéry en 1920.

Le 15 août est l’anniversaire de Sri Aurobindo.

Le 24 novembre est appelé Jour de la Victoire, en souvenir d’un événement spirituel très important qui a eu lieu en 1926.

1938


Les sâdhanâs traditionnelles ont pour but l’union à la Conscience Suprême (Satchidânanda). Et ceux qui y parviennent se satisfont de leur propre libération et abandonnent le monde à son triste sort. La sâdhanâ de Sri Aurobindo commence au contraire là où les autres finissent. Une fois l’union avec le Suprême réalisée, on doit faire descendre cette réalisation dans le monde extérieur et changer les conditions de la vie sur terre jusqu’à ce qu’une transformation totale soit accomplie. C’est pourquoi, les sâdhaks du yoga intégral ne se retirent pas du monde pour mener une vie de contemplation et de méditation. Chacun doit consacrer au moins un tiers de son temps à un travail utile. Toutes les activités sont représentées à l’Ashram et chacun choisit le travail le plus conforme à son tempérament, mais il doit le faire dans un esprit de service et de désintéressement, en gardant toujours présent à l’esprit le but de la transformation intégrale.

Pour que cela soit possible, l’Ashram est organisé de telle façon que les besoins raisonnables de tous les sâdhaks se trouvent satisfaits et qu’ils n’aient pas à se soucier de leur subsistance.

Il y a très peu de règlements pour que chacun puisse jouir de la liberté nécessaire à son développement, mais certaines choses sont strictement interdites : (1) la politique, (2) le tabac, (3) l’alcool, (4) le plaisir sexuel.

Une attention particulière est apportée à la bonne santé, au bien-être et à la croissance normale du corps de tous, petits et grands, jeunes et vieux.

24 septembre 1953


Les apparences et les règlements changent, mais notre foi et notre but demeurent les mêmes.

30 octobre 1954


Notre but n’est ni politique ni social : il est spirituel. Nous voulons une transformation de la conscience individuelle, non un changement de régime ou de gouvernement. Et pour atteindre notre but nous n’avons confiance en aucun des moyens humains, si puissants soient-ils, nous n’avons foi qu’en la Grâce divine.


Pour nous qui sommes ici, une seule chose compte. Nous aspirons au Divin, nous vivons pour le Divin, nous agissons pour le Divin.

Juillet 1956


Ce sont des siècles d’ardente aspiration qui nous ont conduits ici pour faire le Travail du Divin.


Douce Mère, on nous dit que les conditions étaient beaucoup plus strictes et la discipline plus rigoureuse à l’Ashram avant l’arrivée des enfants. Comment et pourquoi ces conditions ont-elles changé maintenant?

Avant l’arrivée des enfants, seuls étaient admis à l’Ashram ceux qui voulaient faire la sâdhanâ et seules étaient tolérées les habitudes et les activités utiles à la pratique de la sâdhanâ.

Mais comme il serait déraisonnable d’exiger que les enfants fassent une sâdhanâ, cette rigidité a dû disparaître du moment où les enfants furent introduits dans l’Ashram.

Janvier 1961


Aucune des réalisations actuelles de l’humanité, si grande soitelle, ne peut constituer pour nous un idéal à suivre. Le vaste monde est là pour servir de champ d’expérience aux idéaux de l’humanité.

Notre but est tout à fait différent et même si nos chances de succès sont minces pour le moment, nous sommes sûrs de travailler à préparer l’avenir.

Je sais que, d’un point de vue extérieur, nous sommes au-dessous de bien des réalisations de ce monde, mais notre but n’est pas d’atteindre une perfection conforme aux critères humains d’excellence. Nous avons entrepris quelque chose de différent qui appartient à l’avenir.

L’Ashram a été fondé pour devenir le berceau du nouveau monde.

L’inspiration vient d’en haut, la force qui guide vient d’en haut, la puissance créatrice vient d’en haut, elles travaillent à faire descendre la nouvelle réalisation.

C’est seulement par ses imperfections, ses insuffisances et ses échecs que l’Ashram appartient au monde actuel.

Aucune des réalisations actuelles de l’humanité n’a le pouvoir de sortir l’Ashram de ses difficultés.

Seules la conversion complète de tous ses membres et une ouverture intégrale à la lumière de Vérité qui descend peuvent aider à sa réalisation.

C’est sans aucun doute une tâche formidable, mais nous avons reçu l’ordre de l’accomplir et nous sommes sur terre dans ce seul but.

Nous irons jusqu’au bout avec une confiance indéfectible dans la Volonté et l’Aide du Suprême.

La porte est ouverte et restera toujours ouverte à tous ceux qui auront décidé de consacrer leur vie à ce but.

13 juin 1964


Il y a ici quelque chose de tellement mieux que les apparences, quelque chose qui est comme un soleil vivant et chaud dans le cœur et dans l’esprit.

Voilà le vrai discernement, et je t’en félicite. Ceux qui ne voient que les apparences ne savent pas discerner, dans ces apparences, les différences subtiles mais d’une importance capitale, qui viennent de la présence d’une conscience lumineuse et vraie.

11 juin 1967


Ici, nous n’avons pas de religion. Nous remplaçons la religion par la vie spirituelle, qui est plus vraie et plus profonde et haute à la fois, c’est-à-dire plus proche du Divin. Car le Divin est en toute chose, mais nous n’en sommes pas conscients. C’est cet immense progrès que les hommes doivent faire.

19 mars 1973









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