Ce volume se compose de courts écrits de la Mère sur le yoga et la vie.
Ce volume se compose de courts écrits de la Mère sur le yoga et la vie : les relations avec le Divin, le chemin du yoga, les qualités requises pour le suivre et les difficultés qu’il comporte, les relations humaines et le travail.
Que faire pour ne pas être attaqué par la dépression?
Ne prêter aucune attention à la dépression et faire comme s’il n’y en avait pas.
31 mars 1934
Je sens mon cœur aride, triste et ténébreux, ma Mère.
Pourquoi n’essayes-tu pas de lire quelque chose de beau et d’intéressant et de détourner ton attention de toi-même? C’est le meilleur remède.
6 septembre 1935
Ne vous laissez pas envahir par ces idées ridicules. « Folie », « enfer », « cachot », tout cela n’existe que dans votre imagination.
Vous feriez mieux de sentir à leur place mon amour et mes bénédictions.
9 octobre 1937
Mon cher enfant, j’espère que ton poème n’est qu’un poème et que tu ne souffres pas vraiment de dépression. À vrai dire, la dépression est la pire de toutes les maladies et nous devons la rejeter avec une énergie aussi grande que celle que nous mettons en œuvre pour nous débarrasser d’une maladie.
Avec mon amour et mes bénédictions, toujours.
30 janvier 1946
C’est le démon de la dépression et du découragement que nous abattrons ce soir, afin que tous ceux qui sincèrement veulent se débarrasser de cette maladie, reçoivent l’aide nécessaire pour la vaincre.
20 octobre 1950
Une dépression est toujours déraisonnable et ne mène nulle part. C’est le plus subtil ennemi du yoga.
31 mai 1955
Je n’ai qu’une chose à dire : la dépression est mauvaise conseillère.
Mon amour est toujours avec toi. Aie la foi et tu iras bien.
C’est la dépression qui est cause de ta mauvaise santé.
Bénédictions.
28 octobre 1967
C’est l’ego qui est déprimé.
N’y attache pas d’importance.
Continue tranquillement ton travail et la dépression disparaîtra.
18 août 1971
Dans ces moments de dépression ou de révolte, il ne faut prendre aucune décision nouvelle sous l’impulsion du mauvais mouvement, mais on doit pratiquement continuer à suivre le cours habituel des occupations, tranquille et impassible.
Quand vous vous sentez malheureux ainsi, cela veut dire qu’il vous faut faire un progrès. Vous direz que nous avons toujours besoin de progresser, c’est vrai. Mais à certains moments notre nature donne son consentement au changement nécessaire; alors tout va comme sur des roulettes et même joyeusement. Parfois, au contraire, la partie qui doit progresser refuse de bouger et se cramponne à ses vieilles habitudes par inertie, par ignorance, attachement ou désir. Puis, sous la pression de la force de perfectionnement, la lutte commence à se traduire par l’insatisfaction ou la révolte, ou les deux ensemble.
Le seul remède est de rester tranquille, de regarder en soimême honnêtement pour découvrir ce qui ne va pas et de se mettre courageusement au travail pour le rectifier.
La Conscience divine sera toujours là pour vous aider si votre effort est sincère; et plus sincère sera votre effort, plus la Conscience divine vous aidera et vous soutiendra.
19 mai 1952
Les périodes d’obscurcissement sont fréquentes et communes; généralement, il suffit de rester tranquille sans se tourmenter, sachant que ce sont des nuits spirituelles qui alternent avec la pleine lumière des jours. Mais pour pouvoir rester en paix, il faut conserver dans son cœur la gratitude pour le Divin et pour tout le secours qu’il donne. Si la gratitude aussi se voile, les périodes obscures durent beaucoup plus longtemps. Il y a cependant un remède rapide et efficace, c’est de garder toujours, brûlant audedans de son cœur, la flamme de purification, l’aspiration vers le progrès, l’intensité, l’ardeur dans la consécration. Dans le cœur de tous ceux qui sont sincères cette flamme est allumée; il ne faut pas laisser l’ingratitude la recouvrir de ses cendres.
Vous devez vous souvenir d’une chose : les périodes sombres sont inévitables. Quand votre psychique est actif, vous sentez un bonheur sans raison apparente. Cela dure quelque temps, puis les mêmes réactions mentales ou vitales interviennent et vous retournez dans l’ombre. Cela continuera. Les jours lumineux deviendront plus longs, et les périodes sombres reviendront à intervalles plus espacés et dureront moins longtemps jusqu’à ce qu’elles disparaissent. En attendant, vous devez savoir que le soleil est là derrière les nuages, et vous n’avez pas de souci à vous faire. Vous devez avoir la confiance d’un enfant, la confiance qu’il y a quelqu’un qui prend soin de vous et sur qui vous pouvez vous reposer entièrement.
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