Ce volume se compose de courts écrits de la Mère sur le yoga et la vie.
Ce volume se compose de courts écrits de la Mère sur le yoga et la vie : les relations avec le Divin, le chemin du yoga, les qualités requises pour le suivre et les difficultés qu’il comporte, les relations humaines et le travail.
L’avidité pour tout ce qui concerne la conscience physique, les prétendues nécessités et le confort, de quelque nature qu’ils soient, voilà l’un des plus sérieux obstacles à la sâdhanâ.
Chaque petite satisfaction que te procure l’avidité te fait reculer d’un pas.
Quand vous désirez quelque chose, vous êtes gouverné par cette chose, elle s’empare de votre mental et de votre vie; et vous devenez un esclave. Si vous êtes avide de nourriture, vous n’êtes plus le maître de la nourriture, c’est la nourriture qui vous domine.
Un sâdhak doit manger pour satisfaire les besoins de son corps et non pour répondre aux exigences de sa gourmandise.
4 avril 1937
Si vous préférez les plaisirs du palais à l’union avec le Divin, c’est votre point de vue et je n’ai rien à dire, sinon que je ne vous approuve pas; mais chacun doit être libre de choisir entre s’élever au-dessus de sa nature inférieure ou sombrer dans l’abîme matériel. Mon aide est toujours avec ceux qui choisissent le chemin du haut.
Ce qui est nécessaire, c’est une attitude intérieure de libération de l’attachement et de la convoitise pour la nourriture et les désirs du palais, non pas une diminution injustifiée de la quantité absorbée, ou une inanition volontaire. On doit prendre la nourriture suffisante pour maintenir la force et la santé de son corps, mais sans attachement ni désir.
27 avril 1937
Ne jamais gaspiller de nourriture serait cent fois plus efficace que de se priver d’un repas pour la galerie, et de manger plus avant et après.
Il est essentiel de mener avec force, ardeur et sincérité une campagne contre le gaspillage de la nourriture, et je l’approuve de tout cœur.
Que les membres de l’Ashram prouvent leur bonne volonté et leur collaboration en ne mangeant jamais plus qu’ils ne peuvent digérer, et ne demandent jamais plus qu’ils ne peuvent manger.
1965
S’il te plaît, indique-moi une manière simple de réduire petit à petit cette abjecte dépendance à l’égard de la nourriture matérielle ordinaire, et de s’ouvrir de plus en plus à l’énergie vitale universelle.
Il n’y a pas de moyen facile de surmonter l’animalité physique et l’avidité vitale. Seule une persévérance obstinée peut y réussir.
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