Ce volume se compose de courts écrits de la Mère sur le yoga et la vie.
Ce volume se compose de courts écrits de la Mère sur le yoga et la vie : les relations avec le Divin, le chemin du yoga, les qualités requises pour le suivre et les difficultés qu’il comporte, les relations humaines et le travail.
Plus quelqu’un est ignorant, plus facilement il juge toutes les choses qu’il ne connaît pas et qu’il est incapable de comprendre.
Je veux que la paix entre dans votre tête, et aussi la sagesse tranquille et patiente qui vous empêchera de former hâtivement des jugements inconsidérés.
Il vaut toujours mieux garder un mental tranquille et s’abstenir de tirer des conclusions hâtives avant d’avoir les informations nécessaires.
12 avril 1932
Dis à ton vital de ne pas juger sur les apparences et de collaborer. À la longue tout finit par s’arranger.
Vous avez eu tort d’être troublée; cela prouve que la suspicion était dans votre pensée et votre cœur. Et si l’on est parfaitement pur soi-même, on ne peut pas avoir de suspicion. Le mental est incapable de savoir; il juge sur les apparences et non pas même sur leur totalité, mais sur ce qu’il peut en percevoir; et son jugement est forcément faux. C’est seulement la conscience de vérité qui peut connaître la vérité, et jamais elle ne soupçonne ni ne juge.
14 novembre 1952
Avant de déclarer qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans les autres ou dans les circonstances, soyez tout à fait sûr que votre jugement est correct — et quel jugement est correct aussi longtemps que l’on vit dans la conscience ordinaire basée sur l’ignorance et remplie par le mensonge?
Seule la Conscience de Vérité peut juger. Mieux vaut donc, en toutes circonstances, laisser le jugement au Divin.
Chaque fois qu’un individu n’est pas exactement conforme au schéma habituel, si toutes ses parties, toutes ses activités ne sont pas dans un équilibre ordinaire, si quelques facultés sont plus ou moins absentes alors que d’autres sont exagérément présentes, l’habitude courante et facile est de le déclarer « anormal » et de ne plus s’en occuper après cette condamnation hâtive. Quand ce jugement sommaire est émis par quelqu’un qui est investi d’un pouvoir, les conséquences peuvent être désastreuses. Ces gens devraient savoir ce qu’est la vraie compassion; alors ils agiraient différemment.
La première nécessité est de s’abstenir de penser à quiconque avec mépris. Quand nous rencontrons quelqu’un, nos pensées critiques lui donnent pour ainsi dire un coup sur le nez qui naturellement suscite en lui une révolte. C’est notre formation mentale qui agit comme un miroir déformant pour cette personne; alors on deviendrait bizarre même si on ne l’était pas. Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas retirer de leur tête cette idée que celui-ci ou celui-là n’est pas normal? Selon quel critère jugent-ils? Qui est vraiment normal? Je puis vous dire que personne n’est normal parce qu’être normal, c’est être divin.
L’homme a un pied dans l’animalité et un autre dans l’humanité. En même temps, il est candidat à la divinité. Sa condition n’est pas agréable. Les vrais animaux s’en tirent mieux. Et il y a aussi davantage d’harmonie entre eux. Ils ne se disputent pas comme les êtres humains. Ils ne se donnent pas de grands airs, ils ne considèrent pas que certains sont inférieurs en les tenant à distance.
On doit regarder ses semblables avec sympathie et apprendre à collaborer avec eux, les former et les aider au lieu d’ironiser sur ce qui ne paraît pas à la hauteur.
Même si quelqu’un a une déficience, est hypersensible et égocentrique, vous ne pouvez pas espérer l’améliorer par des mesures sommaires de contrainte ou d’expulsion. N’essayez pas d’imposer votre ego au sien, en vous conduisant de la même façon. Guidez-le avec douceur et compréhension selon les voies de sa propre nature. Voyez si vous pouvez le placer là où il pourra travailler sans entrer en conflit avec d’autres.
Si ceux qui sont en position dominante se gonflent de leur importance, ils perturbent le vrai travail. Quelles que soient leurs capacités, leur réussite n’est pas le vrai but.
Mais ce n’est pas toujours parce qu’ils manquent de bonne volonté. Ils se font des idées fausses sur ce qu’il convient de faire. S’ils devenaient plus conscients du dessein divin, ils réussiraient sûrement à le mettre en œuvre.
En même temps que notre perfection, croît en nous une compréhension généreuse des autres.
18 juillet 1954
Ne vous préoccupez pas de ce que font les autres, je ne vous le répéterai jamais assez. Ne jugez pas, ne critiquez pas, ne comparez pas. Ce n’est pas votre responsabilité.
1957
Vous n’avez pas le droit de juger un homme à moins d’être capable de faire ce qu’il fait mieux que lui.
27 juin 1964
Et quel est le critère de jugement de X.? Est-il devenu divin? Seul le Divin connaît la vraie valeur de chacun.
25 juillet 1971
Elle a gravi trop récemment les hauteurs de la pureté pour juger et critiquer avec une sévérité injustifiée un frère aîné qui a toujours été bon pour elle.
Soyez sévère avec vous-même avant d’être sévère avec les autres.
Ne faites pas attention à la stupidité des autres, faites attention à la vôtre.
Il vaudrait mieux que le mental ne se mêle pas non plus des affaires des autres, et mieux encore que le vital n’y prenne aucun intérêt.
Pour votre gouverne, je vous suggérerais de ne pas vous mêler à l’avenir de ce qui ne vous regarde pas. Si X. est encore là, c’est parce que j’ai choisi de la garder près de moi.
C’est l’une des plus grandes vertus — ne pas mettre son nez dans les affaires des autres.
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