CWM (Fre) Set of 18 volumes
Paroles de la Mère - III Vol. 16 of CWM (Fre) 447 pages 2009 Edition
French

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Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie.

Paroles de la Mère - III

The Mother symbol
The Mother

Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie : le Divin et l’univers, la religion, l’occultisme, les forces adverses, la guerre, le gouvernement, la transformation, la santé et la maladie, ainsi que des messages, des prières et des conversations.

Collection des œuvres de La Mère Paroles de la Mère - III Vol. 16 447 pages 2009 Edition
French
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Deuxième partie

Entretiens




Le 4 juin 1960

Améliorer Le Sommeil

Pourquoi se réveille-t-on fatigué le matin, et comment faire pour améliorer son sommeil?

Si on se réveille fatigué le matin, c’est à cause du tamas, pas autre chose : une masse formidable de tamas; je m’en suis aperçue quand j’ai commencé à faire le yoga du corps. Et c’est inévitable tant que le corps n’est pas transformé.

Il faut s’étendre à plat sur le dos et relâcher tous les muscles, tous les nerfs — c’est une chose que l’on peut apprendre facilement —, faire ce que j’appelle le chiffon sur le lit : qu’il ne reste plus rien. Et si on peut faire cela avec le mental aussi, on se débarrasse de tous les rêves imbéciles qui font que l’on est plus fatigué au réveil que quand on s’est couché : c’est l’activité cellulaire du cerveau qui continue sans contrôle, et cela fatigue beaucoup. Donc, une détente totale, une sorte de calme complet, sans tension, où tout est arrêté. Mais ce n’est que le commencement.

Après, on fait un don de soi aussi total que possible, de tout, du haut jusqu’en bas, du dehors jusqu’au dedans, et une suppression aussi totale que possible de toute résistance de l’ego, et on commence à répéter son mantra — son mantra si l’on en a un, ou n’importe quel mot qui a un pouvoir sur vous, une parole qui jaillit du cœur, spontanément, comme une prière, et qui résume votre aspiration. Au bout d’un certain nombre de répétitions, si vous en avez l’habitude, vous entrez en transe. Et de cette transe on passe dans le sommeil. La transe dure aussi longtemps qu’elle doit durer, et, tout naturellement, sponta nément, on passe dans le sommeil. Mais quand on revient de ce sommeil, on se rappelle tout. Le sommeil a été comme une continuation de la transe.

Au fond, le seul but du sommeil, c’est que le corps puisse assimiler l’effet de la transe, que cet effet soit accepté partout et que le corps fasse son travail naturel de la nuit en éliminant les toxines. Et quand on se réveille, il n’y a pas cette trace d’alourdissement qui vient du sommeil : l’effet de la transe continue.

Même pour ceux qui n’ont jamais été en transe, il est bon de répéter un mantra, une parole, une prière avant de s’endormir. Mais il faut que les mots aient une vie en soi; je ne veux pas dire une signification intellectuelle, rien de ce genre, mais une vibration. Et sur le corps, l’effet est extraordinaire : ça se met à vibrer, vibrer, vibrer... et tranquille, on se laisse aller, comme si on voulait s’endormir. Et le corps vibre de plus en plus, de plus en plus, et on s’en va. Cela, c’est la guérison du tamas.

Et c’est le tamas qui fait le mauvais sommeil. Il y a deux sortes de mauvais sommeil : le sommeil qui vous alourdit, vous abrutit, comme si l’on perdait tout effet de l’effort que l’on a fait la journée précédente; et le sommeil qui vous éreinte, comme si l’on avait passé son temps à se battre. Et j’ai remarqué que si l’on coupait son sommeil en tranches (c’est une habitude à prendre), les nuits s’améliorent. C’est-à-dire qu’il faut pouvoir revenir à sa conscience normale, à intervalles déterminés — revenir à l’appel de la conscience... Mais il ne faut pas se servir d’un réveil ! quand on est en transe ce n’est pas bon d’être secoué.

Au moment de s’en aller, on peut faire une formation, dire : « Je me réveillerai à telle heure » (on fait cela très bien quand on est enfant). Pour la première couche de sommeil, il faut compter au moins trois heures; pour la dernière, une heure suffit. Mais la première doit avoir trois heures minimum. Au fond, il faudrait rester couché au moins sept heures; en six heures on n’a pas le temps de faire grand-chose (naturellement, je me place au point de vue de la sâdhanâ pour rendre les nuits utiles).

L’utilisation des nuits est une chose excellente, qui a un double effet : un effet négatif, cela vous empêche de retomber en arrière, de perdre ce que vous avez gagné — et ça, c’est pénible —, et un effet positif : vous faites un progrès, vous continuez votre progrès. On utilise la nuit, alors il n’y a plus trace de fatigue.

Deux choses à supprimer : tomber dans l’abrutissement de l’inconscience, avec toutes ces choses du subconscient et de l’inconscient qui remontent, vous envahissent, vous pénètrent; et une suractivité vitale et mentale où l’on passe son temps à se battre, littéralement — des batailles terribles. Les gens en sortent moulus, comme s’ils avaient reçu des coups — et ils les ont reçus, ce n’est pas « comme si »! Et je ne vois qu’un moyen, c’est de changer la nature du sommeil.









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