CWM (Fre) Set of 18 volumes
Paroles de la Mère - III Vol. 16 of CWM (Fre) 447 pages 2009 Edition
French

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Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie.

Paroles de la Mère - III

The Mother symbol
The Mother

Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie : le Divin et l’univers, la religion, l’occultisme, les forces adverses, la guerre, le gouvernement, la transformation, la santé et la maladie, ainsi que des messages, des prières et des conversations.

Collection des œuvres de La Mère Paroles de la Mère - III Vol. 16 447 pages 2009 Edition
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Première partie

Lettres et messages




Les dieux, les êtres supérieurs et les forces adverses




les forces adverses

Chaque fois que nous faisons un pas décisif dans le progrès spirituel, les ennemis invisibles du Divin essayent toujours d’avoir leur revanche et quand ils ne peuvent pas faire du mal à l’âme, ils frappent le corps. Mais tous leurs efforts sont en vain et seront finalement vaincus, car la Grâce Divine est avec nous.


Nous ne devons jamais donner aux forces adverses la moindre chance d’exercer leur malfaisance. Elles profitent de la plus légère inconscience.


C’est la jalousie, l’insatisfaction égoïste et la vanité blessée qui ouvrent les portes de la conscience aux attaques hostiles en nous tirant hors de la protection du Divin.

C’est seulement en refusant de permettre à ces faux mou vements de se produire en soi-même que l’on peut espérer se débarrasser de l’influence hostile et de ses conséquences désas treuses.


C’est une grande ignorance qui fait qu’un être répond aux sug gestions des forces d’obscurité et de destruction. Un vrai senti ment de gratitude pour la miséricorde infinie du Divin nous sauverait de semblables dangers.


Quelles sont ces suggestions qui parfois m’envahissent? Ne viennent-elles pas de l’extérieur?

Elles viennent, en effet, du dehors, de quelque entité vitale qui s’amuse à vous les envoyer pour voir comment vous allez les recevoir. Je l’ai vue passer (la suggestion) au moment où je vous ai donné la fleur. Je n’y ai pas attaché d’importance parce que c’était une sottise — mais je vois que vous l’avez reçue.

28 avril 1934


La colère de Mahâkâlî se manifeste de temps à autre et agit comme il le faut, mais son effet ne dure pas longtemps parce que ceux qui répondent à la force adverse ne veulent pas vrai ment être guéris — ils ne sont pas sincères.

1er juillet 1935


Les attaques sont innombrables, Mère, et aujourd’hui je me sens très faible.

Si tu pensais moins aux attaques, elles seraient moins nom breuses.

7 octobre 1935


Penser constamment aux forces hostiles et les craindre est une très dangereuse faiblesse.


Comme vous dites, c’est la force adverse elle-même qui doit être conquise et détruite, autrement elle trouvera toujours des gens pour la manifester.

28 mai 1936


Les forces hostiles ne sont tolérées dans le monde que parce qu’elles mettent à l’épreuve la sincérité de l’homme. Le jour où l’homme deviendra intégralement sincère, elles disparaîtront, car elles n’auront plus de raison d’être.


Ce soir encore j’ai subi une sérieuse attaque des forces hostiles. J’ai complètement perdu le sommeil. Je vous supplie avec la plus grande sincérité de me libérer des griffes de ces furies. Elles attaquent mon ventre, mes cuisses et mes genoux. Par pitié donnez-moi le conseil promis, afin que je puisse me débarrasser d’elles pour toujours.

Ces forces adverses sont liées au désir sexuel. Elles vivent de l’énergie gaspillée pendant l’acte sexuel. Et même une pensée, un désir mental ou vital suffit pour les laisser entrer et s’installer dans l’atmosphère. C’est donc dans le mental lui-même que la purification doit se faire.

Avec mes bénédictions.

12 septembre 1950


Mère, c’est une chose curieuse que je vois quelquefois. Je vois un domaine où vont les mouches mortes. Leur condition me semble très misérable. Elles se plaignent de ce que je tue tant de mouches.

Ces visions sont des imaginations provenant sans doute de vieilles formes de pensée. Il n’y a pas lieu de sentimentaliser sur les mouches. Ce sont des êtres créés par des forces adverses et qui doivent disparaître de la terre.


Dans l’organisation terrestre, le monde des insectes est l’œuvre, pour ainsi dire, directe de créateurs hostiles du monde vital; ils sont le résultat de pensées et d’imaginations adverses et souvent diaboliques, non pas à l’égard de l’homme, mais à l’égard de l’œuvre divine. Souvent un insecte qui peut avoir l’air très inof fensif, est le messager d’une volonté mauvaise et malfaisante; dans ce cas il faut sévir.

L’amour peut tout tolérer — mais dans l’action, le Divin choisit et décide. Mais même dans son geste destructeur l’Amour pur, l’Amour sublime rayonne.

14 octobre 1955


Quand on agit sur les forces adverses dans le bon sens, tout ce qui est laid et faux disparaît pour faire place à ce qui est vrai et beau.


à la moindre contrariété, ton ego a l’habitude d’ouvrir la porte de ton être à un esprit malfaisant, d’un arrogant et impudent scepticisme, qui passe son temps à jeter de la boue et des ordures sur tout ce qui est sacré et beau, en particulier sur l’aspiration de ton âme et l’aide de la Grâce Divine.

Si on lui permet de continuer, cela finira inévitablement par un désastre et une catastrophe. Il faut prendre des mesures énergiques pour y mettre fin, et pour cela la collaboration de l’âme est nécessaire. Elle doit se réveiller et participer au com bat contre l’ego en fermant résolument la porte à cet esprit malfaisant.

9 avril 1958


Après tout, qu’est ce que la liberté? Faire ce que vous voulez? Mais savez-vous ce qu’est ce « vous »? Connaissez-vous votre propre volonté? Savez-vous ce qui vient de vous et ce qui vient d’ailleurs? Bien, si vous aviez une forte volonté j’aurais pu vous autoriser à travailler. Mais ce n’est pas le cas. Vous êtes seulement mû par des impulsions, et elles ne sont pas vôtres. Elles viennent de l’extérieur et vous font faire toutes sortes de choses. Vous tombez entre les mains de Rakshasas. D’abord ils vous font faire des choses stupides et puis ils rient. Si vous avez une forte volonté, si votre volonté, vos impulsions et tout le reste sont centrés autour du psychique, alors, et alors seulement, vous pourrez avoir un avant-goût de la liberté et de l’indépendance. Autrement, vous êtes un esclave.


Si vous refusez de devenir un serviteur docile et soumis du Divin et du Maître qui le manifeste, cela signifie que vous resterez esclave de votre égoïsme, votre vanité, votre présomp tueuse ambition, et un jouet dans les mains des Rakshasas qui vous attirent avec de brillantes images dans le but — parfois avec succès — de vous posséder.


Si vous aviez compris et réagi de la bonne manière, vous auriez passé l’examen et vous seriez débarrassé non seulement de cette difficulté particulière mais probablement aussi de cette influence hostile. Mais vous avez échoué et vous avez été possédé. Et il ne m’est resté qu’une chose à faire, qui était de vous inonder avec la lumière pure, la flamme blanche de la purification, afin de chasser l’intrus hors de vous. C’est probablement ce que vous avez pris pour une coupure dans nos relations, un mur de sépa ration entre nous; il n’y avait rien de tel; j’étais à l’intérieur de vous, vous pénétrant comme d’habitude, mais sous la forme de cette suprême pureté qui est si étrangère à ce qui est antidivin ou même à tous les mouvements humains ordinaires.

Cette entité adverse n’est pas seulement vitale, elle est aussi mentale, et soutient ses désirs avec des principes apparemment raisonnables qui deviennent agressivement stupides par leur rigidité. Quand cela vous saisit, vous semblez perdre tout bon sens et la plus élémentaire compréhension.

Pas de mur — seulement une lumière pure, la flamme blanche de purification pénétrant de part en part, du dehors au dedans et du dedans au dehors.

Maintenant, je peux vous dire ce qui est arrivé avec une chance d’être comprise.


(À propos de l’accident d’un sâdhak.)

Voilà une triste histoire mais une illustration frappante de ce que j’ai dit.

Ce cas est clair. Pour quelque raison égoïste, il a tenté de faire plus qu’il ne pouvait.

Si l’année avait été bonne, il aurait pu réussir.

Avec une année ordinaire ou neutre il n’aurait pas réussi, mais sans résultat fâcheux pour lui ou pour les autres.

Cette année, parce qu’elle était dangereusement mauvaise, les conséquences ont été sérieuses. Maintenant, tout ce que je peux faire est de tirer le meilleur de la situation; mais c’est devenu une grosse affaire.

C’est ce que je voulais dire quand j’ai parlé, mais très peu de gens ont compris ce que j’entendais par « soyez prudents ». Je voulais dire : « Faites toujours de votre mieux et autant que possible ne commettez pas d’erreur spirituelle ». Au contraire, la plupart d’entre eux ont commencé à avoir peur, et c’est déjà en soi une faute spirituelle grave. Au lieu d’être plus vigilants et plus fidèles, la plupart d’entre eux ont ouvert la porte aux suggestions hostiles et ont aggravé la situation. Certains ont été jusqu’à me blâmer d’avoir parlé, ne comprenant pas que si je ne pouvais pas avertir les gens ici et leur conseiller de rester fermes dans la bonne attitude, cela signifiait qu’ils n’étaient pas de vrais sâdhaks et qu’il n’y avait pas de sincérité dans leur attitude.

Afin de mieux me faire comprendre, je répète ce que je vou lais dire : lors d’une année comme celle-ci où les forces adverses ont décidé d’attaquer au plus fort de leurs capacités, il faut que ceux qui ont décidé de se battre pour la Réalisation Divine évitent soigneusement la peur.

Quand j’ai parlé au début de l’année, j’ai insisté sur la néces sité d’être particulièrement vigilant parce que, quand les temps sont mauvais, la moindre faute porte toutes ses conséquences, l’action de la Grâce étant gênée par l’intensité des attaques adverses; la foi doit être plus totale, la vigilance plus constante, la croyance en le Divin plus absolue.

1955


Quant à votre ouverture vers le haut — ne craignez rien; tout dépend de votre sincérité. Si c’est le Divin seul que vous voulez et non quelque avantage personnel, c’est le Divin seul qui ré pondra à votre appel. Les réponses adverses ne sont un danger que quand le motif est égoïste.

Avec mes bénédictions.

5 septembre 1964


La nuit précédente, à 3 h du matin, somnolent, exaspéré, je T’ai appelée. Quelques instants après, par trois fois, j’ai ressenti une grande force qui me paralysait et cherchait à me plonger dans l’inconscience. J’ai durement lutté contre elle car je la ressentais comme une force adverse qui voulait emmener mon corps subtil; la troisième fois, j’ai vu avec un œil ouvert, un pan de robe bleu foncé de quelqu’un de grand qui attendait pour m’emmener; il me semblait qu’une émanation de X. était à côté de lui.

Comment se fait-il que T’ayant appelée, Toi, j’ai eu cette expérience.

Voilà bien l’inconvénient de se mettre sous l’influence de plu sieurs forces occultes.

Dans le temps on recommandait, non sans raison, de choisir un maître spirituel et de bien se garder d’en voir d’autres afin de ne pas mélanger les influences, ce qui a de sérieux inconvé nients. La soi-disant sagesse moderne qui vient de l’ignorance s’ouvre à toutes sortes d’influences parfois contradictoires, et le résultat est une grande confusion.

Il n’y a maintenant qu’une solution, c’est de passer par-delà toutes les représentations humaines et de s’adresser directement au Suprême avec le maximum de sincérité dont on est capable et... d’attendre le résultat.

Bénédictions.

25 mars 1970









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