Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie.
Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie : le Divin et l’univers, la religion, l’occultisme, les forces adverses, la guerre, le gouvernement, la transformation, la santé et la maladie, ainsi que des messages, des prières et des conversations.
On doit être capable de se contrôler soi-même avant d’espérer gouverner les autres.
1) Avoir un entier contrôle de soi est la condition indispensable pour contrôler les autres.
2) N’avoir aucune préférence, ne pas aimer l’un et détester l’autre — être égal avec tous.
3) Être patient et endurant.
Également, ne dire que l’indispensable, et rien de plus.
Mars 1954
On prend au sérieux ce que disent ceux dont la vie est gouvernée par la raison; mais comment attacher de l’importance aux décisions que croient prendre ceux qui sont le jouet du caprice des impulsions? * Idée : essentielle à tout organisateur, de sa qualité dépend la qualité de l’organisation.
Certes, il est plus facile de supprimer que d’organiser; mais l’ordre véritable est une réalisation très supérieure à la suppression.
30 juin 1954
Organisation et discipline sont la base nécessaire à toute réali sation.
Pour savoir bien commander, il faut d’abord savoir bien obéir.
Paroles de la Mère 60 Celui-là seul qui sait obéir est capable de gouverner.
À ceux qui ont pour mission de gouverner ou de diriger
Quand vous voulez plaire aux gens, vous laissez les choses suivre leur cours ordinaire, confiant à la Nature le soin d’imposer son progrès aux hommes. Mais cela n’est pas selon la vérité de la création. La vraie mission de l’homme est d’imposer son progrès à la Nature.
2 décembre 1954
Dans leur conscience ordinaire, les êtres humains ne peuvent tolérer aucune autorité, même légitime, si elle est exercée sur eux par un autre être humain qui leur semble au même niveau qu’eux.
D’autre part, pour avoir le droit de s’exercer sur les autres, une autorité humaine doit être éclairée, impartiale, non égoïste, au point que personne ne puisse raisonnablement contester sa valeur.
Seul celui qui a un sens parfait de la vraie justice peut revendi quer le droit d’être obéi.
Quand je dis que les « sages » doivent gouverner le monde, je ne me place pas au point de vue politique, mais au point de vue spirituel.
Les diverses formes de gouvernement peuvent rester ce qu’elles sont; cela n’a qu’une importance secondaire. Mais quel que soit le statut social des hommes qui sont au pouvoir, ils doivent recevoir leur inspiration de ceux qui ont réalisé la Vérité et n’ont pas d’autre volonté que celle du Suprême.
Reste en politique, et essaye d’amener la Vérité dans la politique. C’est le moyen le plus sûr vers une spiritualité effective.
[Il faut] cesser complètement ce procédé ordinaire et vulgaire de politique qui consiste à vilipender les gens publiquement soit par écrit, soit en parlant. On doit faire la guerre des idées pour que la vérité triomphe, mais non la guerre des personnes.
Douce Mère,
À propos du Camp des Jeunes [2], Tu nous as dit que nous ne devions pas discuter politique.
J’ai besoin que tu me guides à ce sujet. Douce Mère, non seulement pour nous au Camp des Jeunes, mais en général, pour ceux d’entre nous qui voyageons à travers le pays et faisons des causeries sur l’action de Sri Aurobindo.
Jusqu’à maintenant, nous avons considéré que la « Politique » c’est tous les mouvements, y compris les intrigues et la malhonnêteté, qui cherchent à dominer soit [les politiciens] eux-mêmes, soit leur propre parti au détriment d’un autre. Dans ce cas, on doit affirmer que notre propre point de vue, ou notre idéologie, est vrai et que celui des autres est faux.
Nous devons complètement éviter cette politique, n’est-ce pas?
Oui.
Mais Sri Aurobindo a traité de tels sujets d’un point de vue très élevé, dans lequel Il a vu ce qui était vrai dans chaque approche et chaque idéologie et a montré le chemin d’une véritable intégration de toutes ces vérités partielles en une réelle synthèse. Si nous pouvons apprendre de Lui et suivre Sa voie, alors nous pouvons aborder de tels sujets et n’avons pas besoin de les éviter. Notre compréhension et notre approche sont-elles correctes?
Lorsque nous avons dû répondre à des questions précises sur des sujets tels que la nationalisation des banques, les privilèges concédés aux maharajahs, le Décret sur la Presse etc., alors, à moins que nous n’ayons déjà une réponse directe de Sri Aurobindo ou de Toi, notre réponse a été que toutes ces actions ne sont que des arrangements de surface et que, par conséquent, en elles-mêmes elles ne peuvent résoudre ces problèmes de base qu’elles s’efforcent de résoudre. C’est seulement par un changement de conscience ou, du moins, par l’aspiration à la vérité et le changement de conscience qui en résulte, que des problèmes spécifiques peuvent être vraiment résolus. Parce que quelle que soit la forme de tout arrangement ou de toute combinaison, cela doit être mis en œuvre par des gens. Si les gens persistent à demeurer dans l’obscurité et le mensonge, alors aucun arrangement, ou aucune combinaison, si purs qu’ils puissent paraître, ne peuvent réussir.
Il n’y a donc qu’une solution à tous les problèmes; celle que Tu nous as donnée : obéir à la seule Vérité Éternelle et vivre selon la Vérité.
Cette réponse est-elle correcte et suffisante?
Oui. C’est vrai.
À propos de certaines questions, auxquelles Toi, ou Sri Aurobindo, avez répondu directement, nous sommes aussi clairs; comme par exemple l’Unité de l’Inde et du Pakistan est une Vérité sans laquelle des problèmes semblables à ceux du Bangladesh ne peuvent être résolus; ou encore la question de la langue au sujet de laquelle Tu as dit que pour le pays : (1) la langue régionale devrait être la langue d’instruction, (2) le sanscrit devrait être la langue nationale, (3) l’anglais devrait être la langue internationale. Avons-nous raison de donner ces réponses à de telles questions?
Avec mes bénédictions.
Parle peu, sois vrai, agis sincèrement.
4 octobre 1971
Penser que le communisme est la vérité est une erreur semblable à tous les fanatismes religieux et classe le communisme sur le même plan que toutes les autres religions... très loin de la Vérité.
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