Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie.
Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie : le Divin et l’univers, la religion, l’occultisme, les forces adverses, la guerre, le gouvernement, la transformation, la santé et la maladie, ainsi que des messages, des prières et des conversations.
J’ai eu plusieurs sortes de petits accidents et de blessures, et cela me tourmente car tous mes efforts pour les éviter semblent vains. Que faire?
Vous n’avez pas besoin de vous torturer avec ces petites choses — elles n’ont pas d’importance en elles-mêmes et leur utilité est de nous montrer où l’inconscient peut encore se trouver dans notre nature afin que nous puissions y mettre la lumière.
13 juillet 1937
Tu dois prendre cette maladie comme un signe que malgré toutes tes convictions, peut-être même tes résolutions, tu dois faire la sâdhanâ et ajouter à ta consécration extérieure au travail une consécration intérieure pour arriver à une compréhension profonde et à une transformation psychologique, et faire usage de ta retraite dans ce but.
Mon amour et mon aide sont avec toi.
6 avril 1952
Les maux physiques sont toujours le signe d’une résistance dans l’être physique; mais avec la soumission à la Volonté Divine et une complète confiance dans le travail de la Grâce, ils ne peuvent que disparaître rapidement.
22 mai 1957
Sri Aurobindo dit : « Les maladies se prolongent inutilement et se terminent par la mort plus souvent qu’il n’est inévitable, parce que le mental du malade soutient la maladie de son corps et s’y appesantit » 11 . Et j’ajoute :
« Une maladie du corps est toujours l’expression extérieure et la traduction d’un désordre, d’un manque d’harmonie de l’être intérieur; à moins que ce désordre intérieur ne soit guéri, la guérison extérieure ne peut être totale et permanente. »
1er octobre 1959
Les désordres physiques sont autant de leçons qui viennent nous apprendre l’égalité et nous révéler ce qui, en nous, est assez pur et lumineux pour ne pas être atteint. C’est dans l’égalité que se trouve le remède.
Un point important : égalité ne veut pas dire indifférence.
11 décembre 1965
La maladie est venue à la manière d’un test et elle est repartie telle une purification emportant avec elle tout ce qui faisait obstacle à la joie d’une consécration intégrale.
2 février 1967
Cette maladie vous a été imposée par les forces hostiles comme un examen exigeant.
Vous ne l’avez pas affrontée avec l’attitude qui convenait.
C’est pourquoi elle s’attarde.
Votre retour à Madras n’a pas amélioré l’attitude, au contraire.
Vous cédez à un mouvement de peur et à un manque de confiance à l’égard du Divin.
Je ne vois pas comment cela pourrait aboutir à quelque chose de bon pour vous.
Votre maladie n’était pas un simple accident. Vous n’avez pas accordé suffisamment d’attention au changement intérieur, à un changement psychologique accompagné d’un élargissement de votre conscience. Vous étiez satisfait de vous-même. Vous étiez enfermé dans votre coquille et n’avez pas essayé de pro gresser. Vous avez dit que la sâdhanâ ne vous intéressait pas et vous pensiez que le peu de travail que vous faisiez était bien suffisant pour vous et que rien de plus n’était nécessaire. C’est cette attitude qui vous a sorti de ma protection. Je vous ai averti, mais vous avez défié la Nature en disant que rien ne pouvait vous toucher. L’ensemble de toutes ces choses vous a attiré vos difficultés mentales, votre faiblesse et votre maladie.
Vous devez changer. Vous devez essayer de souscrire aux conditions de Mahâsaraswatî, de rendre votre travail de plus en plus parfait, de progresser et de faire un essai de transformation psychologique. C’est un minimum et si vous essayez sincèrement, mon aide sera toujours là.
En ce moment, mon travail va à une telle vitesse qu’à moins que vous ne fassiez un sérieux effort, vous resterez loin derrière et incapable de demeurer avec moi. Mais si vous faites ce que vous dites, tout ira bien.
Votre maladie vous a donné l’occasion d’ouvrir les yeux sur la nécessité d’un changement intérieur. Vous devez en profiter pour progresser.
Les choses qui ne veulent pas changer dans votre nature se rassemblent et se manifestent sous forme de maladie. La seule chose à faire est d’avoir une forte aspiration et un changement total. Alors tout ira bien.
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