Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie.
Ce volume se compose de brèves communications écrites de la Mère sur différents aspects du yoga et de la vie : le Divin et l’univers, la religion, l’occultisme, les forces adverses, la guerre, le gouvernement, la transformation, la santé et la maladie, ainsi que des messages, des prières et des conversations.
L’argent ne doit pas être utilisé pour gagner de l’argent.
L’argent doit être utilisé à préparer la terre pour la nouvelle création.
C’est au Divin qu’appartiennent toutes les possessions.
C’est le Divin qui les prête aux êtres vivants. C’est à lui qu’elles doivent retourner naturellement.
Richesse sous l’influence psychique : les richesses prêtes à retourner à leur vrai possesseur, le Divin.
Un jour viendra où enfin libérés de la domination des forces antidivines, toutes les richesses de ce monde se donneront spontanément et totalement au service de l’Œuvre Divine sur la terre.1
6 janvier 1955
Donnez tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez; on ne vous demande rien de plus, mais rien de moins non plus.
6 janvier 1956
La vraie richesse est celle qu’on offre au Divin.
Vous n’êtes riche que de l’argent que vous donnez à la cause Divine.
Vous êtes plus riche par les richesses que vous donnez que par les richesses que vous gardez en votre possession.
(Message à l’intention de la Première Conférence annuelle de la Société Sri Aurobindo.)
La vraie fortune, c’est de dépenser de la vraie manière. Vous devenez véritablement riche lorsque vous disposez de votre richesse de la meilleure façon possible.
Février 1962
[La prospérité] ne persiste que chez celui qui l’offre au Divin.
Prospérité non égoïste : celui qui la reçoit abondamment donne tout ce qu’il a à mesure qu’il le reçoit.
La générosité donne et se donne sans marchander.
Que l’argent vienne et parte en abondance pour de bonnes causes.
Pour moi, toute activité est plus importante que ce qu’elle me coûte, même si ce coût est déraisonnable. L’argent ne devrait jamais être un critère pour de telles décisions. Si nous disons que l’on ne peut avoir quelque chose à cause de son coût, nous limitons notre réceptivité à la Grâce et gênons son travail. L’argent n’est qu’un moyen d’échange, tout est relatif, et les ressources divines sont inépuisables. Est-ce une bonne attitude?
Tu as raison et j’approuve ton attitude.
Ne mélangez jamais dans vos pensées le pouvoir spirituel et l’argent car cela mène droit à la catastrophe.
Un présent donné par vanité n’est profitable ni à celui qui donne ni à celui qui reçoit.
Je voulais lui faire comprendre et expérimenter que la pensée, la sensibilité et la force d’un cadeau sont plus importants et plus précieux que la chose donnée en elle-même.
Un problème pratique se pose de plus en plus fréquemment : celui qui se prépare pour le Yoga et qui a pris comme règle générale de Vous offrir tout et de dépendre entièrement de Vous, peut-il accepter des cadeaux, en espèce ou en argent, venant des autres?
Or, si l’on accepte, on est sous des obligations personnelles et des devoirs. Est-ce qu’un sâdhak peut se le permettre? Est-ce que l’on peut se dire : « Le Divin a beaucoup de manières de donner? »
Que faire si la personne vient vous quereller parce qu’on a accepté dans un cas et refusé dans un autre? Que faire pour éviter une telle amertume dans son entourage, provoquée par des refus répétés?
« Le Divin a beaucoup de manières de donner. »
Ceci est une chose correcte. On n’a jamais aucune obligation vis-à-vis de personne, on n’a d’obligation que pour le Divin et là totalement. Quand le don est fait sans conditions on peut toujours le prendre comme venant du Divin et laisser au Divin le soin de faire le nécessaire en échange ou en réponse.
Quant aux mauvaises volontés, aux jalousies, aux querelles et aux reproches, il faut être sincèrement au-dessus de tout cela et répondre par un sourire bienveillant aux paroles les plus amères; et à moins qu’on ne soit absolument sûr de soi et de ses réactions, il vaut mieux, en règle générale, garder le silence.
6 octobre 1960
Les gens disent, « Dieu est l’ami du pauvre », mais cela semble faux et mensonger. Dieu est l’ami du riche. Nous ignorons quelle place nous avons.
Au riche Dieu donne l’argent, mais au pauvre Il se donne Luimême. Tout dépend du pauvre, s’il attache plus d’importance à la richesse ou à Dieu.
22 août 1964
La possibilité de collaborer à l’avenir a été offerte aux financiers et aux hommes d’affaires; la plupart d’entre eux refusent, convaincus que le pouvoir de l’argent est plus fort que celui de l’avenir.
Mais l’avenir les écrasera de sa puissance irrésistible.
Dans ce monde matériel, pour les hommes, l’argent est plus sacré que la Volonté Divine.
12 mars 1965
Avidité vis-à-vis de l’argent : le plus sûr moyen d’amoindrir sa conscience et de rétrécir sa nature.
Je n’aime pas cette idée de toucher des intérêts sur l’argent.
J’ai boursicoté un peu et j’ai culbuté. La spéculation à laquelle je me suis livré pendant quelque temps a brûlé un gros trou dans ma poche. Je voudrais vraiment ne pas l’avoir fait. Êtes-vous absolument contre la spéculation?
Vous devez savoir que je n’approuve pas du tout la spéculation — mais ce qui est fait est fait.
17 décembre 1939
La situation financière d’un homme devient-elle stable avec l’amélioration de sa conscience?
Si « amélioration de la conscience » signifie une conscience grandie, élargie, une meilleure organisation de celle-ci, alors le résultat sera naturellement un meilleur contrôle des choses extérieures (y compris la « situation financière »). Mais aussi, naturellement, quand on a une « meilleure conscience », on est moins préoccupé de choses telles que la situation financière.
Solution du problème économique
Arriver à la synthèse de deux problèmes :
(1) ajuster la production aux besoins;
(2) ajuster les besoins à la production.
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