L’Agenda de Mère Set of 13 volumes
L’Agenda de Mère 1951-1960 Vol. 1 576 pages 1978 Edition   Satprem
French

ABOUT

Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. The 'psychological preparation' of Satprem for his role as The Mother's confidant, as She narrated her experiences of the 'yoga of the cells' from 1951-1973.

L’Agenda de Mère 1951-1960

The Mother symbol
The Mother

This first volume is mostly what could be called the "psychological preparation" of Satprem. Mother's confidant had to be prepared, not only to understand the evolutionary meaning of Mother's discoveries, to follow the tenuous thread of man's great future unravelled through so many apparently disconcerting experiences - which certainly required a steady personal determination for more than 19 years! - but also, in a way, he had to share the battle against the many established forces that account for the present human mode of being and bear the onslaught of the New Force. Satprem - "True Love" - as Mother called him, was a reluctant disciple. Formed in the French Cartesian mold, a freedom fighter against the Nazis and in love with his freedom, he was always ready to run away, and always coming back, drawn by a love greater than his love for freedom. Slowly she conquered him, slowly he came to understand the poignant drama of this lone and indomitable woman, struggling in the midst of an all-too-human humanity in her attempt to open man's golden future. Week after week, privately, she confided to him her intimate experiences, the progress of her endeavour, the obstacles, the setbacks, as well as anecdotes of her life, her hopes, her conquests and laughter: she was able to be herself with him. He loved her and she trusted him. It is that simple.

L’Agenda de Mère L’Agenda de Mère 1951-1960 Editor:   Satprem Vol. 1 576 pages 1978 Edition
French
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Mother's Agenda 1951-60 Conversations with Satprem

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1960




28 mai 1960

K. a quitté son corps. L’opération avait réussi d’une façon miraculeuse et presque extraordinaire: une de ces terribles opérations où on vous enlève une partie du corps. Pendant quatre jours, il avait été tout à fait bien, puis tout s’est dérangé.

Au moment de l’opération et après, j’avais simplement mis la Force sur lui, comme je le fais toujours dans ce cas, pour que tout aille pour le mieux. Puis il y a quelques jours, pendant mon japa, est venu une sorte d’ordre – un ordre très clair – de concentrer sur lui ce qui lui permettrait de prendre conscience de son âme et de partir dans les meilleures conditions. Et j’ai vu que la concentration marchait admirablement: il paraît que pendant les derniers jours, il répétait sans cesse Mâ-Mâ-Mâ1... même quand il était dans un demi coma.

Et la concentration devenait de plus en plus forte. Avant-hier, c’était devenu très-très puissant, et hier matin, vers midi et demie, ça m’a tirée en dedans: c’est lui qui venait à moi dans une sorte de sommeil, mais un sommeil conscient, et j’ai même dit presque à haute voix: «Oh! K.»

Ça a duré pendant un quart d’heure, j’étais tout à fait dedans, au-dedans, comme pour le recevoir.

Mais il y a une chose intéressante: quand je suis descendue à deux heures de l’après-midi, j’ai trouvé la famille là pour me dire qu’on avait annoncé par téléphone qu’il était mort à 11 h 45. Or, moi, c’est à 12 h 30 que je l’ai vu venir.

Alors les signes extérieurs... Ça, ce n’est pas la première fois que je le remarque: les docteurs constatent tous les signes extérieurs, ils déclarent que vous êtes mort, et vous êtes encore dans votre corps!

C’est-à-dire qu’il était encore dans son corps.

Et alors, c’est dans cette période-là probablement que ça arrive quand on dit que les gens ont «ressuscité». Ce doit être dans cette période-là: ils ne sont pas sortis de leur corps, ils ne sont pas vraiment morts, le cœur peut donner toute l’apparence de s’être arrêté. Alors K. est sorti vers midi et demie de son corps, et officiellement c’était à onze heures quarante-cinq. C’est-à-dire trois quarts d’heure après.

Et ça se fait tout doucement, tout doucement (quand on le fait bien), tout doucement, tout doucement, sans chocs, sans heurts.

Voilà. Alors ce matin ils le brûlent.

Quand ils se précipitent ici pour les brûler, quelquefois ils les brûlent encore vivants!... On devrait attendre.

Parce qu’il y a une conscience dans la forme, une vie de la forme. Il y a une conscience (une conscience dans la forme que les cellules ont prise). Ça prend sept jours pour sortir. C’est pour cela, quelquefois, quand on les brûle, ils ont des mouvements brusques – ils disent que c’est mécanique. Ce n’est pas mécanique, je sais que ce n’est pas ça.

Je le sais. Je sais que cette conscience de la forme existe puisque j’en suis sortie. Une fois, il y a longtemps, j’étais dans un état qu’on appelle cataleptique, et au bout d’un certain temps, alors que j’étais encore en catalepsie, le corps a recommencé à vivre;2 c’est-à-dire qu’il a été capable de parler et même de bouger (c’est Théon qui m’a donné tout ce dressage). Le corps est arrivé à se lever et à bouger. Et pourtant, tout était sorti!

Quand tout était sorti, c’était devenu froid naturellement, mais il y a une conscience corporelle qui arrive à tirer un peu d’énergie de l’air, de ceci, cela... Et je parlais dans cet état: je parlais – je parlais très bien, je racontais tout ce que je voyais ailleurs.

Alors cette habitude qu’on a de brûler les gens, je n’aime pas beaucoup ça.

Ils le font, je crois (à part les précautions tout à fait sanitaires quand les gens sont morts de vilaines maladies), ils le font surtout (ici, dans l’Inde) parce qu’ils ont très peur de toutes ces petites entités qui proviennent des désirs, des impulsions – des choses qui sont dans l’air, qui se dispersent et qui font des «fantômes» ou toutes sortes de petites entités. Tous les désirs, tous les attachements, tout cela fait des morceaux qui se désagrègent (n’est-ce pas, chacun va de son côté), puis ces morceaux reprennent des forces dans l’atmosphère ambiante: quand ils peuvent s’accrocher à quelqu’un, ils le vampirisent. Alors ils continuent à essayer de satisfaire leurs désirs.

Le monde, l’atmosphère terrestre est pleine de saletés.

Et les gens ici sont beaucoup plus sensibles qu’en Europe parce qu’ils sont beaucoup plus intériorisés, alors ils sont conscients de toutes ces petites entités; et naturellement ils en ont peur. Et plus ils ont peur, plus ils sont vampirisés!

Je crois que beaucoup de ces petites entités sont dispersées par le feu – ça fait des ravages.

Je connais quelqu’un (un garçon qui est mort ici), que l’on a brûlé quand il n’était pas encore parti! Un cœur pas solide et on n’avait pas pris assez de précautions, c’est-à-dire que probablement on n’aurait pas dû l’opérer. C’était notre ingénieur. Il est mort à l’hôpital. Une opération sans gravité, l’appendicite, mais le cœur n’a pas pu reprendre son mouvement naturel.

Mais il ne le savait pas (!) parce qu’il avait l’habitude de sortir de son corps; il faisait même des expériences: il sortait, il se promenait dans sa chambre, il voyait son corps du dehors, il constatait la différence entre le physique subtil et le physique matériel, etc. Alors il n’a pas su. Et c’est seulement quand on a brûlé son corps...

J’ai essayé de retarder le moment, mais il était à l’hôpital, c’était difficile. J’étais dans ma chambre au moment où ils ont brûlé son corps, et alors, tout d’un coup, je l’ai vu arriver – en sanglots – en me disant: «Mais... Mais je suis mort! Mais je ne voulais pas mourir! Mais pourquoi je suis mort, je ne voulais pas mourir!» – C’était terrible. Alors je l’ai gardé, je l’ai pris contre moi pour qu’il reste bien tranquille.

Il est resté là pendant des années.

Et même, par exemple, quand il y avait des réunions pour décider de la construction de quelque chose ou des réparations à faire, on le sentait toujours là et il influençait ceux qui étaient là.

Il voulait revivre. Je me suis arrangée pour lui donner une occasion. Lui, était très conscient; l’enfant ne l’est pas encore.

Mais les gens sont fous, ils sont tellement ignorants!... Enfin...









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