L’Agenda de Mère Set of 13 volumes
L’Agenda de Mère 1962 Vol. 3 558 pages 1979 Edition   Satprem
French

ABOUT

Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. Mother, in her body, emerges into a 'third position' - resembling the quantum world - a 'third cellular position' in which you become incapable of dying because death no longer has any reality.

L’Agenda de Mère 1962

The Mother symbol
The Mother

The course of the year 1962.... the year of the Kennedy-Khrushchev confrontation over Cuba and the first Sino-Indian conflict: "Could it be the first sign of something really.... momentous? It seems to have profoundly disrupted something central." The entire earth is disrupted. It is the year when Mother, in her body, emerges into a "third position", neither life nor death as we know them, but another side of the "web" where the laws of our physics no longer hold, and which strangely resembles the quantum world of Black Holes: time changes, space changes, death changes. Could this be the material place, in the body, where the laws of the world - which exist only in our heads - become inverted and where evolution opens out into an unthinkable body freedom, a third position, that of the next species on earth?.... "The body is beginning to obey another law. The sense of time disappears into a moving immobility.... A mass of infinite force, like pure superelectricity..... An undulating movement of corporeal waves, as vast as the earth.... All the organs have changed, they belong to another rhythm. Such a formidable power, so free! It's something else.... something else! I don't know if I am living or dead.... The nature of my nights is changing, the nature of my days is changing.... The physical vibration is becoming porous.... No more axis - it's gone, vanished! It can go forward, backwards, anywhere at all.... Ubiquity, or something of the sort." And then this cry: "Death is an illusion, illness is an illusion! Life and death are one and the same thing. It's merely a shifting of consciousness. Why, it's fantastic!" And then this simple discovery in the flesh: "The closer you draw to the cell, the more the cell says, 'Ah, but I am immortal!' "A third cellular position in which you become incapable of dying because death no longer has any reality." Has Mother, at the age of 84, discovered another material reality? "There, behind, it's like a fairy tale....Something very beautiful is in preparation, ineffably beautiful - a lovely story that Sri Aurobindo was trying to bring onto earth, and it is sure to come!"

L’Agenda de Mère L’Agenda de Mère 1962 Editor:   Satprem Vol. 3 558 pages 1979 Edition
French
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Mother's Agenda 1962 Conversations with Satprem

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octobre




16 octobre 1962

La dernière fois, tu disais: «On les a brûlés, ou bien on les a enfermés dans une boîte, sans air, sans lumière – tout à fait conscients...»

Et c'est effroyablement vrai.

Mais qu'est-ce qu'il faudrait faire? Il faudrait attendre, ou quoi faire?

J'ai beaucoup regardé mais... au point de vue social c'est impossible, on ne peut pas faire autrement. N'est-ce pas, les vivants se placent au point de vue des vivants. Alors la seule chose que j'ai vue, c'est qu'il doit y avoir une grâce d'état, comme toujours, et que probablement ils ne voient QUE ce qu'ils peuvent voir sans être troublés.

Je sais cela parce que quand le corps était devenu comme ça – il était plus qu'aux trois quarts mort1 –, et que les gens me soignaient (ils me soignaient, ils faisaient tout pour moi), j'étais tout à fait consciente, TOUT À FAIT CONSCIENTE, mais je ne pouvais pas... J'étais comme une morte. Et ce n'est pas que je ne pouvais pas bouger, mais je ne pouvais pas manifester – je ne voulais pas! J'étais dans un état tout à fait béatifique et je me moquais absolument de ce qui pouvait arriver. Eh bien, c'est ça. Je pense que c'est ça qui doit arriver pour ceux qui sont... ceux qui sont morts en état de grâce – c'est vrai, cette chose, qu'il y a des gens qui meurent bien et d'autres qui ne meurent pas bien. Et que tout dépend de l’état de conscience dans lequel on est.

Si on meurt en s'abstrayant de la vie physique, de la conscience physique ordinaire et en s'unissant ou bien à la grande Force universelle ou à la Présence divine, alors toutes ces petites choses... Ce n'est pas que l’on n'est pas conscient – on est très conscient –, on est très conscient de ce que les autres font, très conscient de tout, mais... ça n'a pas d'importance.

Seulement ceux qui meurent en étant attachés aux gens et attachés aux choses, ce doit être un tourment infernal.

Infernal.

Mais est-ce qu'il vaut mieux se faire enterrer ou se faire brûler dans ce cas-là?

Tu m'aurais posé cette question il y a une semaine, je t'aurais dit sans hésitation: «Il faut se faire enterrer», en recommandant aux gens de ne pas le faire trop vite! d'attendre le signe extérieur de la décomposition.

Maintenant, à cause de ça, je ne peux plus dire. Je ne peux plus dire.

Il me semble que je suis en train d'apprendre beaucoup de choses, justement sur cette transition qu'on appelle la mort. Ça commence à devenir de plus en plus mince et de plus en plus irréel. C'est très intéressant.

(silence)

On peut être dans l’état de conscience où le corps n'est plus qu'un fardeau, parce qu'il n'est pas responsif, ou qu'il est trop détérioré, qu'il n'y a plus rien à en faire, ou que l’on n'a pas été créé pour essayer de le rendre immortel (ça, c'est une chose très exceptionnelle). Dans la grande masse humaine, beaucoup de corps ne sont plus bons à rien, et dans ce cas-là, ce peut très bien être un soulagement qu'on vous sépare de lui brusquement au lieu d'avoir à attendre une lente décomposition. Alors... je me suis dit encore une fois: «Un jugement hâtif et téméraire – le jugement de l’Ignorance.»

Je ne peux pas dire. Il faut que chacun le SENTE et le dise lui-même s'il est suffisamment conscient.

Mais chaque fois que je demande à mon corps ce que lui voudrait, toutes les cellules disent: «Non-non! nous sommes immortelles, nous voulons être immortelles. Nous ne sommes pas fatiguées, nous sommes prêtes à lutter pendant des siècles s'il le faut; nous avons été créées pour l’immortalité et nous voulons l’immortalité.»

C'est très intéressant.

C'est très intéressant. Et justement, Pavitra m'a dit ces jours-ci qu'on est en train d'étudier très sérieusement et d'une façon très approfondie les causes du vieillissement et de la déchéance, et qu'on est en train d'arriver à des découvertes tout à fait intéressantes: c'est que la cellule est immortelle. Et que c'est seulement un concours de circonstances qui fait qu'il y a ce vieillissement; les recherches tendent à cette conclusion que c'est seulement une mauvaise habitude – ce qui paraît être vrai. C'est-à-dire que si on vit dans la Conscience-de-Vérité, cette Matière n'est pas contraire à cette Conscience.

Et justement, je m'aperçois de cela (je ne crois pas que ce soit une chose unique, exceptionnelle), que plus on va vers la cellule même, plus la cellule dit: «Mais moi, je suis immortelle!» Mais il faut qu'elle soit consciente. Ça se fait presque automatiquement: les cellules du cerveau sont très conscientes; les cellules des mains, des bras du musicien sont très conscientes; les cellules de l’athlète ou du gymnaste dans le corps tout entier sont merveilleusement conscientes. Alors ces cellules, étant conscientes, deviennent conscientes de leur principe d'immortalité et disent: «Mais pourquoi! Non, mais je ne veux pas vieillir!» Elles ne veulent pas vieillir. C'est très intéressant.

Alors toutes ces idées que j'avais sur la mort, toutes les choses que j'ai dites de la mort, presque toutes les choses que j'ai faites consciemment2 – oh! je me suis aperçue: «Ça encore, ça appartient au passé, et au passé d'Ignorance.» Là aussi, j'aurai probablement d'autres choses à dire plus tard.

Si jamais je dis.

Dès qu'on parle, la grande majorité de la connaissance échappe. Ça devient ce que Sri Aurobindo appelle une «représentation», une image – ce n'est pas la chose.3









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