Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. A change must take place at the atomic level..to undo the power of death. A new perception of life emerges with 'true matter', the matter of the next species.
"The only hope for the future is a change in man's consciousness. It is left to men to decide if they will collaborate to this change or if it will have to be imposed upon them by the power of crushing circumstances." As the new post gradually infiltrates Mother's body it is the earth one wonders about. How is the earth going to absorb "this vibration as intense as a superior kind of fire"? "I see very few bodies around me capable of bearing it.... So what's going to happen?" It is the year of the first Chinese atomic bomb. Mother is 86. "A tiny, infinitesimal, stippled infiltration - the miracle of the earth!" A catastrophic miracle? Isn't that butterfly some sort of catastrophe to the caterpillar? "Death is no solution, so we are here seeking another solution - there must be another solution." Imperturbably, Mother descends deeper into the cellular consciousness and deeper still: "A kind of certainty, deep in matter that the solution lies there.... It is at the atomic level that a change must take place; the question concerns the state of infinitesimal vibrations in matter." Time veers into something else: "Perhaps it is into the past that I go, perhaps the future, perhaps the present?...." And even the laws of matter change: "As soon as you reach the domain of the cells, that sort of heaviness of matter disappears. It becomes fluid and vibrant again. Which would tend to show that happiness, thickness, inertia have been added on - it's false matter, the one we think or feel, but not matter as it really is." So what, then, would true matter be, the matter of the next species? "I am on the threshold of a new perception of life, as if certain parts of my consciousness were changing from the caterpillar state to the butterfly state...." And the earth groans and protests.... at what? "The whole youth seems to be seized by a strange vertigo...." Are we going to move on to a next species or not?
(Le disciple classe toutes sortes de petits bouts de papiers épars – les «notes» de Mère – et tombe sur ce feuillet qu'il lit à haute voix:)
«Ils ne consentent à adorer un dieu que si ce dieu souffre pour eux.»
C'était à la suite de l’élection du nouveau pape, et du Christ sur sa croix (Mère se tait).
Ils (les catholiques) se démènent beaucoup en France.
Oui...
Ah! mais il y a eu un fait nouveau ici. Tout dernièrement, il y a trois jours, un envoyé du pape est venu visiter Pondichéry, et naturellement voir l’archevêque. Il y a eu une réception publique – et l’archevêque a invité des gens de l’Ashram, officiellement!... Z était catholique et il y est allé, et il paraît que le délégué a fait un grand discours où il a répété et répété que l’heure des divisions est finie, que l’heure est venue où tous ceux qui aiment Dieu doivent s'unir fraternellement, etc. – c'est un progrès.
Après, il y a eu une réception à la Mairie; le délégué était assis sur l’estrade avec l’archevêque et le premier ministre de Pondichéry, et personne d'autre – tous les autres étaient par terre, sur des chaises. Puis, comme il ne se passait rien, Z a pensé que c'était tout à fait inutile (!), il est monté sur l’estrade et il a demandé au ministre de le présenter au délégué du pape, ce qui fut fait. Alors il a dit que l’on était très heureux du discours qu'il avait prononcé et qu'on le remerciait d'apporter des idées comme celles-là – l’archevêque a fait une figure!
Mais c'est un tout petit pas en avant.
(Peu après, le disciple trouve une autre note, un brouillon de lettre que Mère devait envoyer à une disciple, mais qu'Elle n'a jamais envoyé:)
«Il y a un trop grand nombre de guides, de fondateurs de sectes, de chefs de temples ou de monastères, de sadhous ou de saints qui s'interposent entre l’humanité et le Seigneur suprême sous prétexte qu'ils sont des intermédiaires, et qui gardent pour leur petite personne glorifiée les vagues de gratitude qui devraient aller tout droit, tout droit à leur but véritable: le Seigneur suprême. Je m'abstiens toujours d'avoir rien à voir avec ces gens-là, qu'ils soient sur terre ou dans le monde subtil. Ce que le Seigneur veut pour nous, Il nous le donnera toujours, et je préfère le recevoir directement qu'à travers des intermédiaires, si grands soient-ils.»
(Puis il est question d'une note récente que Mère a cherchée partout sans pouvoir la retrouver:)
...Tu sais, il se passe des choses bizarres ici. Il y a des choses littéralement qui disparaissent, puis au bout de quelques jours, elles réapparaissent! (Mère cherche encore) J'aime mieux épuiser toutes les explications matérielles avant de faire d'autres suppositions. Mais même une personne comme Madame David-Neel (et Dieu sait qu'elle est positive à l’extrême), m'a raconté elle-même une expérience comme cela; je lui expliquais quelque chose et elle m'a répondu: «Ça ne m'étonne pas, parce qu'il m'est arrivé la même chose...» Elle avait un bijou (c'était du temps où elle mettait des bijoux), qu'elle gardait sur le dessus d'une boîte (dans la boîte, mais au-dessus); c'était un dragon chinois, et elle voulait le mettre un soir. Elle ouvre la boîte et le bijou n'était plus là (et la boîte était enfermée dans une armoire à clef, il n'y avait aucun signe de vol). Elle a essayé, elle a cherché, elle n'a pas trouvé. Puis, quatre ou cinq jours après, elle rouvre la boîte, et le bijou était juste à la place où il devait être!
Mais la même chose m'est arrivée. À ce moment-là, je montais sur la terrasse et je prenais une ombrelle (j'avais un de ces tubes où l’on met les parapluies et mon ombrelle était là). J'ai cherché, je n'ai pas trouvé. J'en ai pris une autre et je suis montée (j'ai bien cherché, soigneusement, en regardant tous les parapluies l’un après l’autre, pas à moitié; et mon ombrelle n'y était pas). Puis je suis redescendue, je ne ïne suis plus occupée de rien – deux jours après, elle était là!
Il y a des choses comme cela... Probablement des petits êtres qui s'amusent. Tu connais l’histoire de Sri Aurobindo et des pendules?
Sri Aurobindo, avant de s'être cassé la jambe, marchait depuis la rue là-bas jusqu'au jardin ici, tout droit à travers les chambres pendant un temps déterminé; et pour être sûr de ne pas marcher davantage, ou moins, il avait quatre pendules, qui étaient placées à une certaine distance l’une de l’autre, toutes d'accord; la dernière était ici et la première dans la chambre auprès de lui. Un jour, il marchait comme d'habitude, il regarde la première pendule: arrêtée; il regarde la deuxième pendule (c'était lui-même qui les remontait): arrêtée, à la même heure; regarde la troisième pendule: arrêtée, à la même heure; la quatrième pendule: arrêtée, à la même heure. J'étais en train de méditer à ce moment-là, je l’entends qui s'écrie: Oh! that is a bad joke! [Oh! c'est une mauvaise plaisanterie] et... elles sont toutes reparties l’une après l’autre.
Et ça, je l’ai vu de mes yeux (et il ne se faisait pas d'illusions, ni moi non plus). Je lui ai demandé: «Qu'est-ce que c'est?» Il m'a dit: «Regardez, toutes les pendules sont arrêtées», et... toutes les pendules sont reparties.
Par conséquent, pour ces papiers... j'ai mes doutes.
(Le disciple explique alors à Mère le «mystère» du magnétophone qui, quatre fois de suite, n'a pas fonctionné chez Mère – l’enregistrement était très lointain, comme voilé par quelque chose –, tandis qu'à la vérification, il marchait parfaitement, quatre fois de suite dans l’atelier de l’électricien.)
Les quatre fois où je suis venu te voir, c'était la même chose. Et chaque fois qu'on le fait marcher en bas, ça marche correctement!
(Mère sourit, amusée)
Ça, c'est mystérieux...
Ma voix qui ne porte pas.
Non-non! l’enregistrement commence, c'est clair, on entend très bien ta voix, tu parles pendant un certain temps, et puis tout d'un coup, hop! on n'entend plus rien, comme si c'était voilé. On entend, mais très-très faiblement.
Très loin... (Mère hoche la tête)
Il marche, et puis tout d'un coup, il se voile... Et le jour où tu as parlé de ton expérience de l’Amour, ça a été voilé presque complètement d'un bout à l’autre.
Mais enfin tu l’as retrouvé très bien!
Oui, mais il y a quelque chose de mystérieux là-dedans.
Mais ces appareils, plus ils sont perfectionnés, plus ils sont sensibles. On m'a apporté, il y a de cela quelques années quand j'étais encore en bas, un appareil pour mesurer les ondes vibratoires de la parole. Ils se servent de cela, je ne sais pourquoi. On me l’a apporté pour me le montrer. J'ai dit: «Attendez, nous allons faire une expérience.» Je ne me souviens plus exactement, mais je me souviens d'avoir dit la même chose deux fois: une fois, avec ma concentration habituelle, et une fois en «chargeant» à fond avec la Présence du Seigneur... Tu sais, ces appareils font des sortes de graphiques – il s'est mis à faire une danse! Tout le monde pouvait le voir, il n'y avait pas d'erreur. Et pour moi, je disais la même chose, de la même façon; seulement, dans le premier cas, je l’ai dit sans concentration spéciale, et dans le deuxième cas, j'ai chargé à fond et mis la concentration – il s'est mis à sauter-sauter! Je leur ai dit: «Voyez!»
Ces appareils ont une sensibilité.1
Au moment de partir, Mère vient à parler d'argent:
... À propos, est-ce que les finances s'améliorent?
C'est pire!
Nous avons des dettes formidables. On a emprunté de l’argent à tous les gens qui pouvaient nous en donner.
Je ne sais pas...
On verra! (Mère rit)
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