L’Agenda de Mère Set of 13 volumes
L’Agenda de Mère 1964 Vol. 5 380 pages 1979 Edition   Satprem
French

ABOUT

Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. A change must take place at the atomic level..to undo the power of death. A new perception of life emerges with 'true matter', the matter of the next species.

L’Agenda de Mère 1964

The Mother symbol
The Mother

"The only hope for the future is a change in man's consciousness. It is left to men to decide if they will collaborate to this change or if it will have to be imposed upon them by the power of crushing circumstances." As the new post gradually infiltrates Mother's body it is the earth one wonders about. How is the earth going to absorb "this vibration as intense as a superior kind of fire"? "I see very few bodies around me capable of bearing it.... So what's going to happen?" It is the year of the first Chinese atomic bomb. Mother is 86. "A tiny, infinitesimal, stippled infiltration - the miracle of the earth!" A catastrophic miracle? Isn't that butterfly some sort of catastrophe to the caterpillar? "Death is no solution, so we are here seeking another solution - there must be another solution." Imperturbably, Mother descends deeper into the cellular consciousness and deeper still: "A kind of certainty, deep in matter that the solution lies there.... It is at the atomic level that a change must take place; the question concerns the state of infinitesimal vibrations in matter." Time veers into something else: "Perhaps it is into the past that I go, perhaps the future, perhaps the present?...." And even the laws of matter change: "As soon as you reach the domain of the cells, that sort of heaviness of matter disappears. It becomes fluid and vibrant again. Which would tend to show that happiness, thickness, inertia have been added on - it's false matter, the one we think or feel, but not matter as it really is." So what, then, would true matter be, the matter of the next species? "I am on the threshold of a new perception of life, as if certain parts of my consciousness were changing from the caterpillar state to the butterfly state...." And the earth groans and protests.... at what? "The whole youth seems to be seized by a strange vertigo...." Are we going to move on to a next species or not?

L’Agenda de Mère L’Agenda de Mère 1964 Editor:   Satprem Vol. 5 380 pages 1979 Edition
French
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Mother's Agenda 1964 Conversations with Satprem

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mars




18 mars 1964

(Mère lit une note qu'Elle a écrite à propos d'une dispute à la fabrique de papier à la main:)

l’employeur à l’employé

«Rien de durable ne peut être établi sans une base de confiance. Et la confiance doit être réciproque.

«Vous devez être convaincus que ce n'est pas seulement mon bien que je veux, mais aussi le vôtre. Et je dois savoir et sentir que ce n'est pas seulement pour exploiter que vous travaillez ici, mais aussi pour servir.

«Le bien-être du tout dépend du bien-être de chaque partie, et la croissance harmonieuse du tout dépend du progrès de chacune des parties.

«Si vous vous sentez exploités, moi aussi j'ai le sentiment que vous cherchez à m'exploiter. Et si vous craignez d'être trompés, moi aussi je sens que vous cherchez à me tromper.

«C'est seulement dans l’honnêteté, la sincérité et la confiance que la société humaine peut progresser.»

C'est juste l’opposé de la théorie communiste – tous les communistes leur prêchent: «Si vous avez la moindre confiance dans votre employeur, vous êtes sûrs d'être trompés et d'être misérables; le doute, le manque de confiance et l’agression doivent être la base de votre relation.» C'est juste l’opposé de ce que je dis.


Puis Mère passe à la traduction d'une lettre, de l’anglais en français.

Pour traduire, je vais à l’endroit où les choses se cristallisent, se formulent. Maintenant, mes traductions, ce n'est pas exactement un amalgame mais c'est sous l’influence des deux langues: mon anglais est un peu français, et mon français est un peu anglais, c'est un mélange des deux. Et je vois qu'au point de vue de l’expression, c'est assez profitable parce qu'il y a une certaine subtilité qui vient de cela.

Je ne «traduis» pas du tout, jamais je n'essaye de traduire: simplement je remonte à «l’endroit» d'où c'est venu, et alors au lieu de recevoir comme cela (geste au-dessus de la tête, comme une bascule qui penche à droite pour le français), je reçois comme cela (la bascule penche à gauche pour l’anglais), et je vois que ça ne fait pas beaucoup de différence: l’origine est une sorte d'amalgame des deux langues. Et peut-être que cela donnerait naissance à une forme un peu plus souple dans les deux langues: un peu plus précise en anglais, un peu plus souple en français.

Je ne trouve pas notre langue actuelle satisfaisante. Mais je ne trouve pas l’autre chose [le fran-glais] satisfaisante non plus – ce n'est pas trouvé encore.

C'est en voie d'élaboration.

Chaque fois, il y a quelque chose qui grince un peu en moi.

C'est en route.

Mais c'est mon procédé pour Savitri aussi, il y a longtemps que je ne traduis plus: je suis la pensée jusqu'à un certain point, puis, au lieu de penser comme cela (même geste en bascule, à droite), je pense comme cela (à gauche), c'est tout. Alors ce n'est pas pur anglais, ce n'est pas pur français.

Et moi, je voudrais que ce ne soit ni anglais ni français, que ce soit quelque chose d'autre! – mais pour le moment, quels mots employer?... Je sens bien que les mots ont, pour moi, à la fois en anglais et en français (et peut-être dans les autres langues si j'en savais d'autres), un autre sens, un sens un petit peu particulier, et beaucoup plus précis que dans les langues telles qu'on les connaît, beaucoup plus précis. Parce que, un mot, pour moi, veut dire exactement une certaine expérience, et je vois bien que les gens comprennent tout à fait autrement; alors ça me fait l’effet de quelque chose de flou, d'imprécis. Chaque mot correspond à une expérience, à une vibration particulière.

Je ne dis pas être arrivée à l’expression satisfaisante – c'est en voie de formation.

Et le système est toujours le même: jamais je ne traduis, jamais-jamais – je vais là-haut, à l’endroit où l’on pense au-delà des mots, où on a l’expérience de l’idée ou de la pensée, ou du mouvement ou du sentiment (n'importe quoi), et alors quand c'est dans une langue, c'est comme cela (même geste que tout à l’heure), et quand c'est dans une autre langue, c'est comme cela: c'est une sorte de bascule qui se produit là-haut. Je ne traduis pas du tout sur le même plan, jamais sur le plan des langues. Et quelquefois, je m'aperçois que les mots ont pour moi une qualité très différente de la qualité qu'ils ont pour les autres, très différente.

J'ai tout à fait renoncé à me faire comprendre.

(Mère fait quelques réflexions sur la «compréhension» des disciples puis ajoute:)

Tu connais l’histoire?

C'est une histoire qui est racontée, je crois, par les musulmans, mais je n'en suis pas sûre. On dit que Jésus avait ressuscité des morts, guéri des malades, fait parler des muets, donné la vue aux aveugles... et qu'alors on lui a amené un sot pour qu'il le rende intelligent – et Jésus s'est enfui!

Après, on lui a demandé: «Pourquoi vous êtes-vous enfui?» Il a répondu: «Je peux tout faire, mais pas donner l’intelligence à un sot.» (rires)

C'est Théon qui m'a raconté cela.









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