L’Agenda de Mère Set of 13 volumes
L’Agenda de Mère 1968 Vol. 9 1981 Edition   Satprem
French

ABOUT

Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. The consciousness of the cells is being taught to break free of 'false matter' with resultant effect in every country and continent, and every branch of human knowledge.

L’Agenda de Mère 1968

The Mother symbol
The Mother

A fire spread across the world that year, from Warsaw to Colombia, from Nanterre to Alexandria: "There are long periods when things are being prepared, and a moment comes when something happens; and this something is what will bring about a new development in the world. Like the moments when man appeared on earth; now it is another being." This is the second turning point of Mother's Yoga. She is 90. Auroville has just been founded: "A center for accelerated evolution." Martin Luther King is assassinated, and Robert Kennedy. Russia invades Czechoslovakia - what is going on? "I have the strong impression of an attempt to make us learn something like the secret of the functioning [of man, of the earth]. The method we have learned is constantly shown to be false, it doesn't conform to reality, and there is a will to make us find the true method, but through experience." As if the earth were shut in a bowl, prisoner of a "false matter": "There is a sort of web over the entire earth, and the body is being taught how to get out of it.... Little by little the consciousness of the cells is breaking that hold." And on the other side of the web all of a sudden: "Never in my whole life have I seen or felt anything so beautiful!.... The most marvellous hours ever possible on earth - why do people go looking up above for something which is right here!" The short-lived miracle of 1968 seems to be swallowed up, while the walls of our bowl are slowly but inexorably being shattered in every country, every continent and every branch of human knowledge. "A considerable amount of time would still seem necessary for everything to be ready to change. And yet, there is almost a promise that a sudden change is going to take place." Could it be that, one fine morning, one last pressure of circumstances will throw us headlong into a new consciousness?

L’Agenda de Mère L’Agenda de Mère 1968 Editor:   Satprem Vol. 9 1981 Edition
French
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Mother's Agenda 1968 Conversations with Satprem

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janvier




6 janvier 1968

Je voulais te montrer quelque chose, puis j'ai oublié. Peut-être que tu l’as vu? C'est quelque chose que j'aurais dit il y a des années – des années – à M, à propos de Savitri, et lui, l’avait noté en français, et tout dernièrement (enfin il y a peut-être trois ou quatre semaines), il m'a montré ce qu'il avait noté... Et puis voilà qu'il ne l’a pas montré seulement à moi, il l’a montré à d'autres (!) et alors on l’a traduit en anglais et puis maintenant ils veulent que je le lise pour qu'on le tourne au Playground [Terrain de jeu]. Je voulais revoir le français avec toi, mais enfin il le faut en anglais. l’anglais n'est pas fameux, mais cela ne fait rien... Ils sont tous enthousiastes, heureux – moi, je n'aime pas cela parce que c'est sous une forme tellement personnelle.

Tu as vu le texte français?

Oui, j'ai vu.

Et alors?

Il a certainement attrapé quelque chose de ta vibration. On sent. Mais je ne sais pas ce que cela ferait, répété?... Si tu pouvais REDIRE quelque chose sur Savitri?

Ah!... Mais, n'est-ce pas, je ne suis plus la même personne! je ne dis plus les mêmes choses – c'est impossible. C'est impossible. J'ai regardé; justement toute cette histoire est revenue maintenant comme une illustration de l’immense différence – immense, mais colossale différence – de l’état de conscience. Maintenant, pour moi [cette notation de Savitri], c'est tellement une vision personnelle des choses... Hier, j'ai eu une journée intéressante à ce point de vue.

C'est l’ego physique qui a été détruit et qui maintenant est comme cela (geste bras ouverts vers le haut)... Ça lui paraît drôle! Je ne sais pas comment expliquer. Cette façon de se mettre au centre des choses et de les voir par rapport à ce centre de conscience, ça paraît si... C'est une conscience, n'est-ce pas, qui est répandue; qui est autant ici, là, là, là qu'ici, et qui rapporte tout à une Conscience supérieure, centrale (Mère rapproche ses deux bras, formant un triangle au-dessus de sa tête, la pointe des deux mains jointes vers le Suprême) qui est comme une espèce de Phare – de phare immuable et tout-puissant – qui éclaire toutes choses de la même façon, sans-sans aucune espèce de réaction personnelle.

Et les derniers vestiges – cela paraissait être les derniers, hier, à cause de cette histoire justement que l’on m'avait demandé de lire... Naturellement, quand je parle, je dis «je» parce que c'est le corps qui parle, mais il n'a pas le sentiment du je, il est... C'est très difficile à expliquer. Mais enfin, à cause de cette histoire, j'ai dit: «Ah! mais comment? Comment est-ce que cela, ça peut être dit quand ce n'est pas moi? – Il n'y a pas de moi, ce n'est pas moi!» Et alors, en même temps, il y avait cette Conscience en haut qui disait: «Pas de réactions personnelles – il n'y a plus de moi –, et ça, si ça doit être fait, il faut que ce soit fait.» Et pendant des heures et des heures, c'était un état si particulier où tout... C'étaient comme des espèces de vestiges, comme des morceaux d'écorce, je ne sais pas; des morceaux de quelque chose d'un peu durci ou racorni qui étaient effrités et qui s'en allaient en poudre, et seulement, seulement cette Grande Vibration (geste comme deux grandes ailes qui battent dans l’infini), si puissante et si calme – toute la journée. Et une espèce de perception que la vie dans une forme comme cela qui a l’apparence d'être personnelle, c'est seulement pour l’action – seulement pour l’action, pour les nécessités de l’action; et il ne doit pas y avoir de réactions, ça doit être l’instrument qui agit – qui agit selon l’Impulsion suprême, sans réactions. Et la perception était si claire que tous-tous les souvenirs sont abolis, et de plus en plus abolis, afin que ce ne soit plus qu'une espèce... de masse de vibrations organisées de façon à faire ce qu'il faut faire dans l’ensemble pour que tout soit préparé et... (geste d'ascension) croisse, tende de plus en plus vers... la transformation.

Ça rend la parole difficile, à cause de cette vieille habitude (peut-être aussi une nécessité pour se faire comprendre) d'employer le je – «je», qu'est-ce que c'est que ce je? Ça ne correspond plus à rien, excepté juste à l’apparence. Et l’apparence, c'est la seule chose qui contredise. C'est cela qui est intéressant: cette apparence est évidemment une contradiction de la vérité; c'est quelque chose qui appartient encore aux vieilles lois, au moins justement dans son apparence. Et à cause de cela, on est obligé de dire les choses d'une certaine manière, mais ça ne correspond pas – ça ne correspond pas à l’état de conscience, du tout... Il y a une fluidité et une ampleur, et une sorte de totalité, et surtout le sens (cela, de plus en plus fort) que ça (le corps), ça doit devenir de plus en plus souple – souple –, fluide pour ainsi dire, de façon à exprimer sans résistance et sans déformation la vision – la vision réelle, l’état de conscience réel. Et c'est cette possibilité de fluidité, de plasticité, qui devient de plus en plus évidente pour la conscience, avec seulement, seulement juste quelque chose extérieurement qui... qui devient de plus en plus comme une illusion. Et pourtant, c'est pourtant ça que les autres voient, qu'ils comprennent, qu'ils connaissent et qu'ils appellent un «moi». Et vraiment, ça s'efforce, ça s'efforce de s'adapter de plus en plus, mais... le temps semble avoir encore son importance.

(long silence)

C'est un curieux état de transition.1









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