Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. Mother has found the 'new consciousness': 'these cells, other cells, it was life and consciousness everywhere, all bodies were this body!' SALVATION is PHYSICAL.
Now Mother has found the "passage", what she calls "the new consciousness," the one capable of opening up a new world to us, just as the first breaking of the watery mirror by an amphibian opened up a new air to us: "I don't know what is happening, there's a state of intense vibration, like waves of lightning rapidity, so rapid that they see motionless. And then I go off to America, to Europe.... This body has never been so happy: these cells, other cells, it was life everywhere, consciousness everywhere, all bodies were this body!...." And all our physiological misery vanishes by the same token: "There is a sort of dilation of the cells, the sense of boundaries lessons, fades away, and the pains vanish physically." And it isn't "another world," it is this earth, our earth but lived otherwise: "As if we had entered an unreal falsehood, and everything disappears once you get out of it - it simply does not exist! And all the artificial means of getting out of it, including Nirvana, are worthless. SALVATION IS PHYSICAL! It is here, right here. All the rest, death included, really becomes a falsehood - there is no such thing as "disappearing", no "life vs death"!...." And as she breaks through the walls of our bowl, the whole world is in revolt - including Mother's entourage - as if it were under the pressure of a new air: "A considerable number of desires for it to die [Mother's body]; everywhere, they are everywhere!.... The whole gamut of feelings around me, from anxiety, eagerness for it to be over quickly, to impatient desires: free at last!.... I don't want to be put in a box, the cells are conscious.... What is going to happen? I don't know. It runs contrary to all habits." A new species is quite contrary to the old habits of the world - will the world accept it, or wind up killing it off?
Qu'est-ce que tu as à me dire? Moi, je n'ai rien à dire...
Tu es fatiguée?
Ça continue... Les difficultés de l’entourage, du travail, des gens, vont en augmentant, depuis la santé jusqu'à la compréhension (il semble y avoir une crise générale), mais l’Aide et le Pouvoir vont en augmentant aussi. C'est comme une espèce de démonstration.
Mais les difficultés prennent des proportions assez désagréables.
(long silence)
Les enfants sont de plus en plus gentils!... Les NOUVEAUX enfants sont vraiment remarquables. J'ai vu aujourd'hui la petite de V, elle a deux ans, je crois, mais enfin elle était comme les enfants l’étaient à six-sept ans, avant. Éveillée, intelligente... C'est curieux.
Qu'est-ce que tu as à dire?
J'ai une vague impression que j'avais quelque chose à te dire, mais je ne sais pas...
(Puis Mère montre la brochure de «=1» sur l’éducation à Auroville)
...Mais enfin, ce n'est pas mal.
Je ne sais pas si c'est un tort, mais plus aucun «problème» ne m'intéresse. Je ne me pose plus du tout de questions. Le mental spéculatif ne m'intéresse pas.
Ah! je suis peut-être responsable!... Parce que pour moi, c'est l’équivalent de bavardage.
Plus rien ne m'intéresse, sauf quelque chose d'autre que j'attends.
Quelque chose qui doit venir, oui, c'est cela.
Alors tout le reste... On me passe des livres, on me passe des lettres, ça ne m'intéresse pas.
C'est cela.
Alors elle veut me voir... (l’auteur de la brochure).
Ça paraît tellement futile, tout cela!
Oui, c'est quelque chose d'AUTRE.
Oui.
Quelque chose de TOTALEMENT AUTRE...
... qui doit venir.
Alors, tous ces embellissements du présent, ça n'a pas d'intérêt, je trouve.
C'est cela. Et toute la journée, depuis le matin jusqu'au soir, on m'embête avec des histoires comme celle-là (Mère désigne la brochure).
Et elle veut me voir...
Si tu veux que je lise la brochure et que je t'en rende compte?
Non, j'ai lu (je n'ai pas lu, j'ai entendu): ce sont des phrases. Ce n'est pas mal, mais ce sont des phrases.
Seulement elle prend cela au sérieux: c'est «l’éducation à Auroville».
Mais j'ai tellement conscience que c'est le mental qui se complaît en lui-même et qui continue à se complaire, alors... Et si on veut les sortir de là, ils ne comprennent plus rien. Alors il n'y a qu'à les laisser faire. Mais je ne vois pas pourquoi on s'embêterait à lire leurs histoires.
Non, vraiment, la vie mentale semble... tourner en rond.
Il y a un mélange!... (c'est Pavitra qui m'a lu ça hier soir). Tout d'un coup, il y a une phrase de Sri Aurobindo, et puis il y a une autre phrase de Y (l’auteur de la brochure), et puis tout d'un coup une de moi, et puis tout à coup une de M (c'est devenu un grand gourou).
Ils m'ont demandé des articles – pas ceux-là, mais d'autres. J'ai dit: «Qu'est-ce que vous voulez que je dise!...» Ça ne vient pas, ça ne m'intéresse pas.
Ah! ils t'ont demandé...
Mais d'après les échos qui viennent d'Europe, on a l’impression d'un énorme ballon de baudruche qui se gonfle, se gonfle de plus en plus (économiquement, financièrement, mécaniquement), et puis que tout ça va éclater– ça doit éclater... en autre chose. Et le Mental fait partie de ce ballon.
Oui-oui, c'est le Mental qui semble s'être gonflé au maximum, prêt à éclater. C'est exactement cela.
Je me demandais cela: est-ce qu'il va falloir... une faillite complète du Mental pour que les gens comprennent?... Si ça va éclater avec un zéro au bout?
Alors on me demande tout le temps des «messages» (pas des articles parce que je n'en écris plus), mais Y veut que je la voie et qu'elle prenne des «notes» de ce que je dirai. Mais je sais très bien que tout ce que je dirai sera complètement déformé.
On aimerait pouvoir... se tenir tranquille un peu.
Et ils prennent ça si au sérieux! Ils croient que ça a tant d'importance...
À tous ces gens, la seule réponse que j'aie envie de faire, c'est tout le temps: AUTRE CHOSE... AUTRE CHOSE...
Oui, c'est cela.
J'ai l’impression qu'il n'y a rien d'autre à répondre.
(Mère entre dans une longue contemplation)1
I could remain hours like this! [je pourrais rester des heures comme cela!]
A great Peace has come down. Did you feel that?... [une grande Paix est descendue. Tu as senti?...]
And then it becomes wide-wide-wide... [et puis ça devient vaste-vaste-vaste...]
(silence)
Moi, je trouve ça très confortable!
(le disciple pose son front sur les genoux de Mère, puis Mère le regarde longtemps)
Ce sont comme de grands yeux qui regardent (geste de 20 cm). J'ai l’impression de grands yeux qui regardent...
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