L’Agenda de Mère Set of 13 volumes
L’Agenda de Mère 1970 Vol. 11 443 pages 1981 Edition   Satprem
French

ABOUT

Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. Starts the terrible years.The change is DONE: a new mode of being of the cellular consciousness has appeared on earth. The future awaits - will the 'old' yield?

L’Agenda de Mère 1970

The Mother symbol
The Mother

The beginning of the terrible years.... There was the feeling that Mother had found the secret of the change, conquered all she could from her own body, and that she was now sitting there, surrounded by the pack, just putting up with each and every resistance of the old species. "The change is DONE. Everything is tooth and nail, ferociously after me, but it's over." A new mode of being of the cellular consciousness had appeared on earth, as one day, in inert matter, there appeared a new mode of being called life - but this time it is "overlife": "The impression there is a way of being of the cells that would be the beginning of a new body; only, when that comes, the body itself feels it is dying." What would be the feeling of the first corpuscle to experience life? "The body feels it has reached the point of.... unknown. A very, very strange sensation. A sort of new vibration. It's so new that.... I can't speak of anguish, but it's.... the unknown. A mystery of the unknown." And there, what we call death is like the other side of the bowl for the former fish, and yet it is not "another world": "They are surprisingly one within the other! There is something there.... Is it possible? For overlife is both life and death together." And then, this cry of the breakthrough: "What appears to us as 'the laws of nature' is nonsense!...." Another world ON EARTH in which the old mortal laws of our bowl break down.... into something else? "I have just had a fantastic vision of the cradle of a future.... which is not very far. It's like a formidable mass suspended above the earth." But will the old pack let her go through to the end?

L’Agenda de Mère L’Agenda de Mère 1970 Editor:   Satprem Vol. 11 443 pages 1981 Edition
French
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Mother's Agenda 1970 Conversations with Satprem

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septembre




9 septembre 1970

l’ENFER

(Mère semble un tout petit peu mieux mais encore très épuisée.)

J'avais quelque chose à te dire et je ne me souviens plus du tout... Ça reviendra peut-être.

(très long silence, puis Mère fait le geste de se souvenir et replonge)

Ça vient, mais ce n'est pas encore assez précis.

Tu n'as rien à demander, toi?

C'est à propos de «cette nuit-là», où tu étais comme dans l’enfer?

Oui, c'est à propos de cela. C'était... Je vais essayer de l’expliquer. Tu sais que l’on dit que OM est le son de tout l’univers tourné vers le Suprême et implorant le Suprême, et que cela fait OM. J'ai eu l’impression que j'étais toute la douleur du monde – toute la douleur du monde (comment dire?) sentie ensemble. Je ne sais pas comment dire.

Et ce doit être cela – ce doit être cela parce que, avant, j'étais dominée, tu comprends: quand ça venait, j'étais comme écrasée par la chose; tandis qu'à partir du moment où j'ai compris comme cela, je pouvais être au-dessus de la douleur. Et ça va beaucoup mieux. Mais au moment où je l’ai dit, c'était très... ça avait même le caractère d'une révélation. Et alors, c'était très précis – très précis, très concret. Maintenant... c'est une traduction, n'est-ce pas.

J'ai senti, j'ai senti en même temps comme une Protection extraordinaire qui empêchait de devenir fou... Ça a été une expérience TRÈS concrète pendant plusieurs heures: la protection d'une Conscience... d'une conscience supérieure, et une espèce de Pouvoir qui dominait la chose, avec la perception que si Ça, ce n'était pas là, il y en avait assez pour rendre fous des quantités de gens.

Mais le corps est très... le corps est très affecté (Mère touche son œil gauche, son front). N'est-ce pas, il y a des...

Impossible, presque impossible de manger – ça surtout.

(très long silence gémissant)

Cette impression d'écrasement n'est pas encore partie.

C'est comme quelque chose qui m'empêche de respirer librement.

Mais la nuit qui a suivi le jour où je t'ai vu et je t'ai dit, tu sais, je t'ai dit (souriant) de prier pour moi...

Oui, douce Mère.

La nuit a été absolument merveilleuse – absolument paisible et merveilleuse. Une nuit comme je n'en avais pas eue depuis longtemps-longtemps... Je t'ai remercié, je ne sais pas si tu sais!

Oh! douce Mère...

(Mère rit, le disciple pose sa tête sur les genoux de Mère, silence)

Mais Sri Aurobindo? Sri Aurobindo...

Oui.

Qu'est-ce qu'il dit?

(après un silence)

J'ai eu (et ça, c'était effrayant), j'ai eu la conscience de tout ce qu'il a souffert physiquement. Et ça, ça a été l’une des choses les plus... (Mère a la voix couverte de larmes) les plus difficiles à supporter. Comme si... physiquement... Et nos inconsciences physiques à côté de ça, et l’espèce de torture physique qu'il a subie.1 Ça a été l’une des choses les plus difficiles, les plus difficiles.

La torture qu'il a supportée et que nous traitions si légèrement comme si... comme s'il ne sentait rien. Ça, ça a été l’une des choses les plus effrayantes.

(très long silence Mère plonge, puis sursaute)

Tu vois, c'est ça (Mère fait le geste de suffoquer): une Angoisse qui pèse, et ça, c'est terrible.

Ce n'est pas la pensée, n'est-ce pas (même geste suffoqué).

Mais, douce Mère, cette douleur de la terre, est-ce que ce n'est pas pour qu'elle appelle la Conscience Suprême là aussi, tout au fond?

Oui, bien sûr. C'est ce que je me dis, que j'essaye de trouver, mais...

Il y a quelque chose à trouver.

(très long silence)

C'est ça (même geste de suffocation), et c'est toujours là... Il y a un endroit, comme un endroit où il y a une angoisse tellement épouvantable... Tu sens comme j'ai de la difficulté à respirer? – C'est cela. C'est constant.

(silence)

C'est là (Mère trace une barre en haut de sa poitrine). C'est là. Et il y a comme une interdiction de... (Mère fait le geste de monter pour rejoindre l’Origine au-dessus de la tête)... Comme s'il fallait absolument que je trouve quelque chose.

(silence)2

Quelle heure est-il?

Onze heures dix, douce Mère.

Tu n'as rien à dire?

Mais le Mantra n'a pas d'action là-dessus?

Mon corps répète le Mantra sans cesse. Je crois qu'il ne pourrait pas tenir le coup s'il ne le faisait pas... constamment-constamment.

(silence)

Quelquefois, je me dis que nos obscurités sont ton obstacle, et que si l’on pouvait vaincre nos propres obscurités...

Ah! naturellement, pour moi ce serait plus facile. Mais ça... (comment dire?) ce n'est pas mon affaire. Je n'ai pas le droit de l’exiger: il faut que je fasse le travail... Naturellement, comme je te l’ai dit, ta prière de cette nuit, ça a eu un... tu sais, le mot relief en anglais, «relief». C'était, oh! un soulagement.

(très long silence gémissant)

C'est curieux, ça prend comme ça (geste qui va de la taille jusqu'aux genoux), c'est surtout là (geste à la taille). Je ne peux pas dire ce que c'est, mais c'est une angoisse épouvantable... Quand ça vient là (poitrine), je crie.

C'est dans les jambes jusqu'aux genoux. Maintenant, je peux à peine marcher.

C'est tout à fait physique, matériel.

(silence)

Ah!...

N'est-ce pas, je sais très bien ce qu'il faudrait: il faudrait que ce [phénomène] soit observé au lieu d'être senti – être su: une connaissance au lieu d'une sensation. Alors ce serait comme toutes les connaissances, n'est-ce pas... Mais de quoi ça dépend? Je ne sais pas.

(long silence)

Nous vaincrons, douce Mère.

Oui.

(silence, le disciple pose son front sur les genoux de Mère)

Tu comprends: que ce sera vaincu, j'en suis absolument certaine, mais... est-ce que le moment est venu, voilà?

Et c'est cela, c'est ce doute qui est une torture.

(Mère prend les mains du disciple)









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