L’Agenda de Mère Set of 13 volumes
L’Agenda de Mère 1971 Vol. 12 399 pages 1981 Edition   Satprem
French

ABOUT

Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. Others too had to understand Her secret - her own disciples, Nations. Will she be heard? Will she be allowed to pursue her experience? '... The body knows that the work will go on and on and on...'

L’Agenda de Mère 1971

The Mother symbol
The Mother

The last turning point of Mother's yoga, and she comes out of it with this cry: "I have walked a long, long time. There was nothing but a constant cry, as if everything were torn away from me. It was the whole problem of the world." And this Agenda is more and more strewn with heartrending little cries. It was not enough to have found the secret for herself, the others too had to understand, her own disciples, Nations locked in their egoistic power: "They have no faith! 'She is old, she is old', an atmosphere of resistance to the change; 'it is impossible, impossible' from all sides.... Not a single minute should be wasted - I am in a hurry.... The reign of the Divine must, oh, must come!.... If the entire Russian block were to turn to the right side, that would be an enormous support! The victory is certain, but I don't know which path will be followed to reach it.... We must cling, cling so tightly to Truth.... They don't listen to me any more." She is 93, groping her way into the unknown: "I see more clearly with eyes closed than with eyes open, and it is a physical vision, purely physical, but a kind of physical that seems more complete. The consciousness of the cells is what has to change, all the rest will follow naturally! I have the feeling I am on my way to discovering the illusion that must be destroyed so that physical life may go on uninterrupted - death is the result of a distortion of consciousness." Will she be heard? Will she be allowed to pursue her experience? "Only a violent death could halt the transformation; otherwise the body knows that the work will go on and on and on...." And this cry again: "There will be a miracle! But what, I don't know."

L’Agenda de Mère L’Agenda de Mère 1971 Editor:   Satprem Vol. 12 399 pages 1981 Edition
French
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Mother's Agenda 1971 Conversations with Satprem

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août




28 août 1971

Alors, quoi de neuf?

Qu’est-ce que tu veux ou tu as à me dire?... Rien?

Rien, ou toujours la même chose.

Quoi?

J’attends.

Ah! tu attends – moi aussi! (rires)

(silence)

C’est comme si toutes les manières de voir le monde passaient l’une après l’autre: les plus détestables et les plus merveilleuses – comme ça, comme ça, comme ça... (Mère tourne sa main comme un kaléidoscope), et toutes viennent comme pour dire: «Voilà, on peut regarder comme ça, voilà on peut regarder comme ça, voilà on peut...» Et la Vérité... qu’est-ce qui est vrai?... Qu’est-ce qui est vrai?... Tout ça (même geste de kaléidoscope), et «quelque chose» que l’on ne sait pas.

D’abord, j’ai la conviction que cette nécessité de voir les choses, de les penser, c’est purement humain et c’est un moyen de transition. C’est une période de transition, qui nous paraît à nous longue-longue, mais qui en fait est assez courte.

Même notre conscience est une adaptation de la Conscience – LA Conscience, la vraie conscience, c’est autre chose.

Et alors la conclusion pour mon corps, c’est... (ce que je peux traduire le mieux): se blottir dans le Divin. Pas essayer de comprendre, pas essayer de savoir: essayer d’être... Et se blottir. Et je passe mon temps comme cela.

Pas «essayer»: il suffit d’une minute comme cela (geste légèrement en retrait) et le temps ne compte plus. C’est très curieux, je fais des expériences pour tous les petits mouvements de la vie, comme les repas, par exemple; eh bien, quand je me blottis comme cela, que j’arrête la pensée, simplement la conscience comme cela (geste d’intériorisation), tout paraît instantané. Il n’y a pas de temps. Quand je suis dans la conscience extérieure (ce que j’appelle extérieure, c’est une conscience qui voit la création), alors ça prend un temps plus ou moins long suivant l’attention qui est donnée. Alors, tout-tout paraît... il n’y a rien qui paraisse être (comment dire?) absolu au sens de réel – réel, d’une réalité concrète –, il n’y a rien qui paraisse comme cela. Excepté les choses désagréables dans le corps, comme, par exemple, un fonctionnement qui ne va pas; alors on se rend bien compte que c’est l’imperfection. C’est l’imperfection qui rend la chose sensible, autrement c’est comme cela (même geste d’intériorisation, blotti dans le Seigneur). Et «comme cela», le Pouvoir est formidable, dans le sens que... par exemple, pour les gens, une maladie disparaît (et en fait, sans que je fasse rien extérieurement, sans même que je parle à la personne, rien-rien: guérie); pour une autre... c’est la fin, elle bascule de l’autre côté. Et alors, cet autre côté est devenu à la fois tout à fait familier et... absolument inconnu.

Je me souviens d’un temps où le souvenir des vies passées, le souvenir des activités nocturnes était tellement concret; ce monde soi-disant invisible était tout à fait concret – maintenant... maintenant tout est comme un rêve – tout –, tout est comme un rêve qui voile une Réalité... une Réalité... inconnue, et pourtant sensible. J’ai l’air de dire des bêtises.

Non-non!

Parce que ça ne peut pas s’exprimer.

Tu m’as demandé l’autre jour (ta question est restée), tu m’as demandé: quand je suis comme cela, silencieuse et immobile, qu’est-ce qu’il y a?... C’est justement un essai (je ne peux pas dire une aspiration, on ne peut pas dire un effort – c’est le mot urge en anglais): la vérité telle qu’elle est. C’est ça. C’est ça. Et non pas essayer de la savoir ni de la comprendre (tout cela est tout à fait indifférent): être – être – être... Et alors... (Mère a un sourire plein de douceur)

(silence)

Alors c’est tout à fait curieux: en même temps – en même temps –, pas l’un dans l’autre ni l’un avec l’autre, mais l’un ET l’autre, en même temps (Mère tient les doigts de sa main droite entre les doigts de sa main gauche): merveilleux et effroyable. La vie telle qu’elle est, telle que nous la sentons dans notre conscience ordinaire – telle qu’elle est pour les hommes –, paraît une chose... mais tellement effroyable que l’on se demande comment on peut vivre là-dedans seulement une minute; et l’autre, EN MÊME TEMPS: une merveille. Une merveille de lumière, de conscience, de pouvoir – merveilleux. Oh! pouvoir! un pouvoir!... Et ce n’est pas un pouvoir d’une personne (Mère pince la peau de ses mains), c’est quelque chose... c’est quelque chose qui est tout... Et puis on ne peut pas exprimer.

Alors, tout naturellement, ce qu’il y a de plus intéressant, c’est de trouver Ça. Tout naturellement, quand je n’ai rien à faire... (geste d’intériorisation, blottie dans le Seigneur). C’est pour cela que je te demande toujours s’il y a des questions ou s’il y a quelque chose, c’est parce qu’il n’y a plus de «personne» pour être actif, ce sont seulement les choses... (geste indiquant les mouvements et vibrations des gens ou des choses qui déclenchent l’activité de Mère). Et alors, quand ça, ce n’est pas là, c’est... (geste en suspens, silence)... Très loin, très loin... tout près, tout près de l’autre Conscience, il y a des moments (Mère dit d’une voix grave, profonde): ÔM Namo Bhagavaté... Ça, c’est la chose la plus matérielle. C’est déjà... ça paraît tellement... lifeless [sans vie]. Ça donne l’impression que nous donne à nous un morceau de bois. Et pourtant, c’est... Alors on peut en même temps être dans la vie douloureuse et incompréhensible et absurde, et en même temps, absolument en même temps... inexprimablement merveilleuse.

Alors naturellement, je ne peux plus parler à personne, c’est à toi seulement que je le dis, parce que les gens croiraient que je deviens folle.

(long silence)

Seulement «Toi» – voilà.

Et il est de toute évidence que la création a Ça comme but, cette joie merveilleuse... de se sentir Toi.

(Mère part dans un sourire)

Alors... Alors qu’est-ce tu veux? Tu veux Ça?

Oui, douce Mère.

Ou tu veux me demander des choses?

Non-non, Ça, c’est bien!

(Mère rit)

(Mère prend les mains du disciple, reste les yeux fermés, puis un sourire se dessine sur ses lèvres, elle plonge’)









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