Agenda de l’action Supramentale sur la Terre. Others too had to understand Her secret - her own disciples, Nations. Will she be heard? Will she be allowed to pursue her experience? '... The body knows that the work will go on and on and on...'
The last turning point of Mother's yoga, and she comes out of it with this cry: "I have walked a long, long time. There was nothing but a constant cry, as if everything were torn away from me. It was the whole problem of the world." And this Agenda is more and more strewn with heartrending little cries. It was not enough to have found the secret for herself, the others too had to understand, her own disciples, Nations locked in their egoistic power: "They have no faith! 'She is old, she is old', an atmosphere of resistance to the change; 'it is impossible, impossible' from all sides.... Not a single minute should be wasted - I am in a hurry.... The reign of the Divine must, oh, must come!.... If the entire Russian block were to turn to the right side, that would be an enormous support! The victory is certain, but I don't know which path will be followed to reach it.... We must cling, cling so tightly to Truth.... They don't listen to me any more." She is 93, groping her way into the unknown: "I see more clearly with eyes closed than with eyes open, and it is a physical vision, purely physical, but a kind of physical that seems more complete. The consciousness of the cells is what has to change, all the rest will follow naturally! I have the feeling I am on my way to discovering the illusion that must be destroyed so that physical life may go on uninterrupted - death is the result of a distortion of consciousness." Will she be heard? Will she be allowed to pursue her experience? "Only a violent death could halt the transformation; otherwise the body knows that the work will go on and on and on...." And this cry again: "There will be a miracle! But what, I don't know."
(À propos d’une lettre de Sri Aurobindo interdisant formellement les relations sexuelles parmi les disciples. Mère a fait imprimer cette lettre à quelques milliers d’exemplaires avec le titre suivant: «Conditions pour vivre à l’Ashram et devenir un disciple.»)
«...Il faut maîtriser l’impulsion sexuelle, devenir à tel point le maître du centre sexuel que l’énergie sexuelle soit tirée vers le haut au lieu d’être projetée au-dehors et gaspillée; c’est ainsi que la force séminale [rétas] peut se changer en l’énergie physique fondamentale [ojas] qui sert de support à toutes les autres. Aucune erreur n’est plus périlleuse que d’accepter l’intrusion du désir sexuel ou quelque satisfaction subtile du désir et de considérer cela comme faisant partie de la sâdhanâ. Ce serait le meilleur moyen d’aller tout droit à la chute spirituelle et de précipiter dans l’atmosphère les forces qui bloquent la descente supramentale, et inviter au contraire une descente de pouvoirs vitaux adverses pour semer le désordre et le désastre. Cette déviation doit être absolument rejetée si elle tente de se produire et elle doit être extirpée de la conscience si la Vérité doit descendre et le travail se faire.»
Sri Aurobindo Letters on Yoga, XXIV.1507
C’est le message que je distribue aujourd’hui.
Il y a beaucoup de cas qui devraient s’en aller, mais... Mais tu comprends, ils sont ici, et puis quand le gosse va venir, ils vont à Auroville! Alors moi, «je crois qu’ils sont à Auroville». Plusieurs cas. Alors j’ai décidé de publier cela. Je devrais y ajouter le message où je dis: «Needless to say that those who aspire to Truth must abstain from telling lies»1 (Mère fait le geste d’asséner un coup de massue).
Beaucoup-beaucoup, en fait.
N’est-ce pas, ils disent: «Mère est vieille, elle ne sort plus, elle ne voit plus, elle ne sait plus ce qui se passe.» Mais je sais ce qui se passe – j’ai d’autres moyens de voir! (rires)
Peu après
Je t’avais parlé l’autre jour d’un Aphorisme de Sri Aurobindo, et tu m’avais dit: «Oui, il faut publier ça.» Est-ce qu’on le publie dans le Bulletin d’août?... C’était cet Aphorisme:
228 – Celui qui ne tue pas quand Dieu le lui ordonne, cause un dégât incalculable dans le monde.
Il ne faut pas mettre ça! (Mère prend sa tête entre ses mains) Il y a des quantités de gens qui ont l’impudence de dire qu’ils reçoivent l’ordre de Dieu – des quantités d’assassins.
Ça, évidemment.
Ça les encouragerait! (rires)
C’est une arme à deux tranchants, c’est vrai.
Ça légitimerait des tas de choses. Ils assassinent maintenant si facilement!... Oh! il ne faut pas mettre cela.
Ils ont déformé le sens de choses que j’ai dites... Tout le temps je reçois des lettres de gens – ça a l’air d’être une maladie répandue. Des gens entrent et vous disent: «Votre heure est venue.» Ils sont venus chez quelqu’un qui nous connaît et ils lui ont dit: «Votre heure est venue, donnez votre pistolet.» Alors il a dit: «Bon, je vais chercher mon pistolet et je vous le donnerai.» Mais il a ouvert un tiroir et des cartouches sont tombées, alors l’un des malfaiteurs s’est penché pour ramasser les cartouches. Et l’homme lui a tiré dessus avec son revolver. Alors tous les autres se sont enfuis. Mais la plupart du temps, ça finit de l’autre manière: c’est un assassinat. Là, c’était chez lui. Et en Amérique, on se promène dans la rue, on vous tire dessus. Partout. C’est une folie qui se répand. Ou on vous donne un coup de poignard – sans raison, on ne sait pas pourquoi. Et il y en a qui disent: je suis l’inspiré...
(silence)
Tu sais, c’est comme une éclosion générale de mensonge. C’est effrayant. Ils prennent les enseignements et ils les tournent – ils en font une légitimation.
Tu as quelque chose?
La traductrice russe abandonne.
(Mère plonge)
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