Ce volume comporte les réponses de la Mère aux questions des enfants de l’Ashram et des disciples, et ses commentaires sur trois œuvres de Sri Aurobindo : Les Bases du Yoga, Le Cycle humain et La Synthèse des Yogas ; et sur une de ses pièces de théâtre, Le Grand Secret.
Cet Entretien est basé sur le chapitre II de Lumières sur le Yoga, « Plans et parties de l’être ».
Douce Mère, est-ce que la nature vitale de l’homme est sortie du véritable être vital?
Sortie? Qu’est-ce que tu appelles sortie? Tu veux dire que d’abord il y avait le véritable être vital et que cela se traduit dans la nature physique, la nature terrestre, par le vital que nous voyons? Oui!
Mère, pourquoi est-ce si contradictoire?
Pourquoi est-ce que le monde extérieur est une si totale contradiction du monde divin? C’est exactement la même chose. C’est comme ça.
L’être vital, cet être vital véritable que Sri Aurobindo décrit, c’est l’être vital qui est en contact avec le Divin, qui est entièrement soumis au Divin et qui est Son instrument; tandis que dans la conscience terrestre ordinaire, les êtres du vital et les êtres physiques aussi n’appartiennent pas du tout au Divin, ils pensent s’appartenir à eux-mêmes, et la seule chose qui compte c’est leur petite personne; et c’est pour cela que tout est comme ça. Tout le désordre de l’univers est dû à ça.
Douce Mère, ici, il est écrit : « ... il y a un être physique véritable. » Qu’est-ce que cela veut dire?
Il y a une Nature physique qui est parfaitement harmonieuse, qui a un fonctionnement tout à fait... comment dire... oui, un fonctionnement harmonieux et sans désordre, sans déséquilibre, sans rupture d’harmonie, et qui se traduirait, si cela existait sur terre, par une santé parfaite, une force croissante, un progrès continu; et alors tout ce que l’on voudrait obtenir de son corps, on l’obtiendrait; et ça va jusqu’à un progrès de perfection presque inimaginable.
L’état physique tel que nous le voyons avec toutes ses désharmonies, ses faiblesses, ses laideurs, c’est la même déformation que celle qui a changé le vital supérieur, le vital vrai, en l’espèce de vital que nous voyons. Et cela provient de la même cause : c’est que c’est coupé de son Origine, avec un sens de séparation aigu qui fait qu’au lieu de vivre constamment dans la conscience de son Origine, on vit dans une conscience absolument obscurcie et rendue totalement ignorante. Maintenant, pourquoi est-ce comme cela, ça c’est trop demander.
C’est tout?
Je n’ai pas très bien compris, Douce Mère!
Tu n’as pas compris ce qu’est le physique véritable? C’est parce que ce n’est pas une question de comprendre. On n’en a pas conscience, parce qu’on n’est pas là-dedans, on ne vit pas làdedans. Mais tu ne peux pas concevoir un corps qui serait parfaitement beau, parfaitement harmonieux, qui fonctionnerait parfaitement bien et qui ne serait jamais malade, jamais fatigué, et qui serait dans un état de progression constante? D’abord il deviendrait de plus en plus grand, jusqu’à ce qu’il ait atteint son maximum, et puis il deviendrait de plus en plus fort, de plus en plus habile, de plus en plus conscient, et toujours dans une harmonie parfaite : jamais de maladie et jamais de fatigue, jamais d’erreur — sans faire de faute, sachant exactement à chaque minute ce qu’il doit faire et pourquoi.
Mère, on dit qu’il y a un être véritable... mais généralement quand on dit physique, cela veut dire matériel, concernant le corps, non?
Pour le moment il n’y a pas d’être véritable dans le domaine le plus matériel. C’est seulement une espèce de prototype subtil qui n’est pas réalisé matériellement.
(À un autre enfant) Tu as quelque chose à demander?
Mère, est-ce que le temps et l’espace sont particuliers seulement au monde physique, ou aux autres mondes aussi?
Comme il y a des formes, il y a nécessairement un temps, un espace, mais ce n’est pas du tout le même que le physique. Ce n’est ni le même temps ni le même espace.
Par exemple, dès que vous arrivez dans le vital il y a un temps et un espace qui sont analogues au physique, mais pas de cette fixité, et dureté, et irrémédiabilité qu’il y a ici. C’est-à-dire que, par exemple, dans le vital une forte volonté intelligente a une action immédiate; ici, physiquement, cela prend quelquefois extrêmement longtemps pour se réaliser, il y a tout un procédé qu’il faut suivre. Dans le vital c’est direct, la volonté agit directement sur les circonstances, et, si elle est vraiment d’une qualité très forte, c’est instantané. Mais il y a encore un espace, c’est-à-dire qu’on a l’impression de se déplacer pour aller d’un endroit à un autre, et que nécessairement comme on se déplace il intervient un certain temps; mais c’est un temps extrêmement court relativement au temps physique.
Dans le plan mental, la notion du temps disparaît presque totalement. Par exemple, vous êtes dans votre conscience mentale, vous pensez à quelqu’un ou vous pensez à quelque chose ou vous pensez à un endroit, et instantanément vous êtes là.
Il n’y a pas besoin de temps entre la pensée et la réalisation. C’est seulement quand le mental se mélange au vital qu’alors les notions de temps s’introduisent; et s’ils descendent dans le physique, avant qu’une conception mentale puisse se réaliser, il faut tout un procédé. Vous n’avez pas d’action mentale directe sur la matière. Par exemple, si vous pensez à quelqu’un qui habite à Calcutta, eh bien, physiquement il faut que vous preniez l’avion et que des heures se passent avant que vous puissiez être là-bas; tandis que mentalement si vous êtes ici et que vous pensiez à quelqu’un qui est à Calcutta, instantanément vous êtes là avec lui. Instantanément, n’est-ce pas. Mais si vous sortez vitalement de votre corps et que vous voulez aller quelque part, eh bien, vous avez la notion de vous déplacer, et du temps que cela vous prend pour arriver à l’endroit où vous allez. Mais c’est incomparablement plus rapide, si nous pensons au physique, au temps qu’il faut pour faire les choses physiquement.
C’est seulement tout en haut de l’échelle, quand on arrive à ce que l’on pourrait appeler le centre de l’univers, le centre et l’origine de l’univers, c’est seulement là que tout est instantané. Le passé, le présent et le futur sont tous contenus dans une conscience totale et simultanée, c’est-à-dire ce qui a toujours été et ce qui sera sont comme réunis en un seul instant, un seul battement de l’univers, et c’est seulement là qu’on sort du temps et de l’espace.
Mère, tu disais que si on pense mentalement à quelque chose, on est tout de suite en présence de cette chose; mais si, par exemple, on pense mentalement à quelque chose de supérieur, au Divin, par exemple...
Oui.
Est-ce qu’on est tout de suite en présence de Lui?
Mais seulement cette partie de la pensée, pas ton corps. C’est justement ce que je dis. Dans le domaine mental c’est comme ça ; si on a une concentration sur le Divin et qu’on pense au Divin, la partie... je ne dis pas toute la pensée, parce que la pensée est multiple et divisée, mais la partie qui sincèrement est concentrée sur le Divin est avec Lui. Cela sert à quelque chose, mais pas à grand-chose quand cette partie est mélangée à toutes les autres qui pensent à des centaines de choses différentes en même temps, ou que ça descend dans le corps, que c’est tout lié justement à cette lenteur effroyable des choses matérielles, qu’il faut faire tant de pas pour aller seulement d’ici à la porte.
Vitalement, d’un bond on peut être là-bas; mentalement il n’y a même pas besoin de bond.
Dans le plan psychique est-ce qu’il y a le passé, le présent et le futur?
Dans le psychique? Oui, vous avez même conscience de toutes les vies que vous avez vécues. Quand vous entrez en rapport avec le psychique, vous avez conscience de toutes les vies que vous avez vécues, ça garde le souvenir absolument actuel de tous les événements auxquels le psychique a été associé — pas toute la vie, pas des petites histoires qu’on peut se raconter : que l’on a été d’abord un singe et puis après quelque chose d’un petit peu plus relevé, et ainsi de suite, l’homme des cavernes... non, pas des histoires comme ça. Mais tous les événements des vies antérieures auxquels le psychique a été associé sont conservés, et quand on entre en contact conscient avec son être psychique, cela peut s’évoquer comme une sorte de cinéma. Mais ça n’a pas de continuité, excepté dans les vies où le psychique est tout à fait conscient, actif, actif d’une façon permanente, c’est-à-dire associé constamment à la conscience; alors naturellement, étant associé constamment à la conscience, il se souvient consciemment de tout ce qui s’est passé dans la vie actuelle de cette personne, et les souvenirs — quand on suit ces choses-là —, les souvenirs de son être psychique sont de plus en plus coordonnés et de plus en plus proches de ce que pourrait être un souvenir physique s’il y en avait un, en tout cas de tous les éléments intellectuels et sentimentaux de la vie, et de quelques événements physiques quand il était possible à cet être de se manifester dans la conscience extérieure; alors, à ces moments-là, tout l’ensemble des circonstances physiques dans lesquelles on se trouvait est tout à fait gardé intact dans la conscience.
Mère, ici, Sri Aurobindo a dit « le psychique soutenant l’ensemble ». Qu’est-ce que ça veut dire?
Mais oui, le psychique est derrière toute l’organisation, cette triple organisation de la conscience et de la vie humaines. Le psychique est derrière et la soutient par sa conscience qui est une conscience immortelle. C’est à cause du psychique que nous avons si clairement ce sens de continuité. Autrement si tu compares ce que tu es maintenant avec ce que tu étais quand tu avais trois ans, évidemment tu ne pourrais te reconnaître d’aucune façon, ni physiquement, ni vitalement, ni mentalement. Il n’y a aucune ressemblance d’aucun genre. Mais il y a, derrière, le psychique qui soutient le développement, la croissance de l’être et qui fait qu’il y a cette continuité de conscience, qui fait qu’on sent que l’on est le même être, tout en étant un être absolument différent. Absolument différent. Si plus tard on s’observe suffisamment, on peut voir que les choses que l’on comprenait et que l’on pouvait faire à ce moment-là sont des choses qui vous paraissent absolument inconcevables, et que jamais vous ne pourriez faire une action semblable, parce que vous n’êtes plus du tout cet être-là. Et pourtant, parce qu’il y avait là-dedans la conscience psychique qui est une conscience immortelle, alors vous avez le sentiment que c’est toujours le même être qui était là, et qui continue à être là, et qui continuera à être là, avec des changements plus ou moins progressifs et plus ou moins conscients.
Mère, l’orientation de la vie d’un individu, est-ce dirigé par le psychique?
Oui, d’une façon tout à fait inconsciente pour l’individu la plupart du temps. Mais c’est le psychique qui organise son existence — seulement dans ce que l’on pourrait appeler les grandes lignes, parce que pour intervenir dans les détails, il faudrait qu’il y ait une union consciente entre l’être extérieur, c’est-à-dire l’être vital et physique, et l’être psychique; mais généralement cela n’existe pas. Alors extérieurement, dans les détails... par exemple, il y avait quelqu’un qui était très embarrassé et me disait comme ça : « Mais si c’est l’être psychique ou plutôt le Divin qui est dans le psychique qui dirige notre vie, est-ce que c’est Lui qui décide du nombre de morceaux de sucre que je mets dans ma tasse de thé? » C’était textuellement la question. Alors il fallait répondre : « Non, parce que ce n’est pas une intervention de détail de ce genre-là. »
C’est comme... si vous poussez votre poing dans de la limaille de fer, ou dans de la sciure de bois, tous les petits éléments infinitésimaux de la limaille de fer ou de la sciure de bois s’organiseront pour revêtir la forme de votre poing, mais ils ne le font ni volontairement ni consciemment. C’est par l’effet de la conscience qui pousse que ça arrive comme ça. Il n’y a pas de décision que chaque élément va se trouver exactement là, comme ça ; c’est l’effet de l’énergie qui a poussé le poing qui organise les éléments. Mais c’est comme ça. Il y a la conscience psychique qui est à l’œuvre dans la vie et qui organise toutes les circonstances de votre vie, mais pas avec un choix volontaire des détails; et au fond, il y a très peu de choses qui soient volontaires et conscientes dans l’organisation de la vie physique des êtres humains. La plupart du temps ça arrive comme ça. Si vous demandez à quelqu’un : « Pourquoi as-tu fait ça ? — C’est arrivé comme ça. » C’est toujours comme ça : « C’est arrivé comme ça. » Au moins soixante-quinze fois sur cent. Seulement, on est tellement habitué à aller, bouger, et faire des choses comme ça, qu’on ne s’en aperçoit même pas. Mais si on se met à s’observer, alors on voit que c’est vrai. Il y a très peu de choses qui ont été le résultat d’une décision claire et voulue, très peu, seulement ce que l’on considère comme des choses importantes, et encore là il y a une grande marge. La somme d’inconscience qui est mélangée à la conscience physique est formidable, mais parce qu’on en a l’habitude on ne s’en aperçoit pas.
Mais dès qu’on commence à analyser, regarder, étudier, on est terrifié. Combien de fois vous êtes juste en présence d’une question. N’est-ce pas, vous faites les choses automatiquement, par habitude, peut-être quelquefois par choix — quelquefois —, mais tout d’un coup vous vous trouvez en présence d’un détail absolument insignifiant : « Est-ce qu’il faut que je fasse ceci ou est-ce qu’il faut que je fasse cela ? » Simplement. On peut prendre des toutes petites choses, comme... vous êtes en train de manger, alors on se demande : « Est-ce qu’il faut que je continue à manger, ou est-ce qu’il faut que je m’arrête de manger? » Combien de fois est-ce que vous pouvez prendre une décision motivée et consciente? Et vous vous apercevez tout d’un coup : « Mais je n’en sais rien », et : « Je ne sais pas; je peux faire ceci, je peux faire cela ; je peux faire cela, je peux faire cela, je peux faire cela. Mais qu’est-ce qui choisira en moi? » À moins que vous n’ayez des constructions mentales. Mais alors, si vous avez des constructions mentales qui régissent votre vie, vous ne vous posez même pas les questions, vous vivez comme un automate, dans une habitude, une routine que vous vous êtes faite. Mais ce n’est pas une fois, c’est mille fois par jour que ça arrive.
Par exemple, vous êtes en relation avec quelqu’un, vous avez de très bons sentiments pour cette personne, vous vous trouvez dans une circonstance un peu difficile, et alors vous voulez faire la meilleure chose que vous puissiez faire. Si vous agissez spontanément, il n’y a aucun problème qui se pose, parce qu’on agit comme ça, une chose entraînant l’autre, et sans réfléchir. Et vous voulez consciemment faire la meilleure chose... Sur quoi baserez-vous votre jugement? Quelle est la connaissance qui vous permettra de décider : « Il faut que je fasse ceci ou il faut que je fasse cela, il faut que je dise ceci ou il faut que je dise cela, ou il faut que je ne dise rien », toutes les possibilités innombrables qui se présentent? Et sur quoi baserez-vous votre jugement? Si vous regardez là, sincèrement, vous vous apercevrez qu’à chaque pas vous ne savez pas.
C’est seulement si vous avez pris l’habitude de rentrer audedans de vous-même, de vous en reporter à la conscience psychique intérieure et de la laisser décider en vous de ce que vous voulez faire, alors vous le faites avec certitude, sans hésitation, sans une question, rien. Vous savez qu’il faut faire ça, et ça ne se discute pas; mais c’est le seul cas. Par conséquent, c’est seulement si vous laissez votre psychique vous guider consciemment, constamment, qu’alors vous pourrez faire consciemment et constamment la vraie chose; mais c’est le seul cas.
Dans l’autre cas, si vous avez pris l’habitude d’étudier et d’observer, vous êtes en présence de toutes les petites choses de la vie qui se reproduisent constamment, vous ne voulez plus vivre mécaniquement par une sorte d’habitude, vous voulez vivre consciemment en vous servant de votre volonté, eh bien, à chaque minute vous êtes en présence d’un problème que vous ne pouvez pas résoudre, je veux dire purement physiquement. Vous prenez une certaine difficulté que vous avez dans votre corps — ce que nous appelons un désordre — qui se traduit par un malaise ou par une indisposition; ce n’est pas une maladie, c’est une indisposition, c’est un malaise, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas très bien. Alors, si vous n’avez pas cette connaissance psychique qui vous fait faire directement la chose qui doit être faite et sans discussion, si vous voulez vous en référer à votre mental et à ce que vous considérez être la connaissance que vous avez, alors... mettez un cas qui est du ressort de la médecine, c’est-à-dire : « Est-ce qu’il faut faire ceci ou cela, prendre cette médecine ou celle-là, changer la diète 11 , prendre cette nourriture-ci ou celle-là ? »... Alors vous regardez. Si vous n’avez jamais connu qu’un certain nombre de principes très primaires, votre choix est très facile; mais si par hasard vous avez étudié un peu et que vous connaissiez ne serait-ce que les différents systèmes médicaux de traitement... il y a les systèmes des différents pays, il y a les systèmes des différentes médecines, et alors il y a, n’est-ce pas, l’allopathie, l’homéopathie, le ceci, le cela ; alors l’un vous dit une chose, l’autre vous dit une autre, vous connaissez des gens qui vous ont dit : « Ne faites pas ça, faites ça », d’autres qui vous disent : « Surtout ne faites pas ceci, faites ça », et ainsi de suite, et alors vous vous trouvez en face du problème et vous dites : « Eh bien, avec tout ça, qu’est-ce que je sais, moi, qu’est-ce que je vais décider? Je ne sais rien. »
Il n’y a qu’une chose qui sache en vous, c’est votre psychique; là il ne se trompe pas, il vous dira immédiatement, instantanément, si vous lui obéissez sans paroles et sans idées et sans argument, il vous fera faire la vraie chose. Mais tout le reste... vous êtes perdu. Et pour tout : qu’est-ce que vous allez étudier, qu’est-ce que vous n’allez pas étudier, quel travail vous allez faire, quel chemin vous allez suivre. Mais alors, il y a tous les possibles qui viennent, tout ce que vous avez ou étudié ou rencontré dans la vie, toutes les suggestions que vous avez reçues de tous les côtés, qui se trouvent là, comme ça, à danser autour de vous. Et avec quoi déciderez-vous? Je parle de gens qui sont absolument sincères et qui n’ont pas d’idées préconçues, de préjugés, de principes établis qu’ils suivent avec une routine mécanique, sans du tout tâcher de savoir la vérité, et pour eux c’est leur construction mentale qui est la vérité. Alors c’est tellement simple, on va droit son chemin, on se cogne le nez contre le mur, mais on ne s’en aperçoit que quand le nez est écrasé. Mais autrement c’est terriblement difficile.
C’était cela que Sri Aurobindo voulait dire quand il disait qu’on vivait constamment dans l’ignorance et qu’à moins que le mental d’ignorance ne soit remplacé par le mental de lumière, on ne pouvait pas suivre de chemin véritable, et que ça c’est la préparation indispensable avant qu’aucune transformation intégrale ne puisse se produire.
C’est tout? (À l’enfant) Tu as quelque chose à dire? Non! Eh bien, il est très tard!
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