Sont réunis dans ce volume tous les écrits de la Mère datant d’avant 1920 – à l’exception de Prières et Méditations; des causeries faites à Paris à « de petits groupes de chercheurs » ; plusieurs textes écrits au Japon, et « Belles histoires », des contes écrits pour les enfants.
Tout ce qui en nous n’est pas entièrement consacré au Dieu intérieur est, par fragments, la propriété de tout l’ensemble des choses ambiantes qui agissent sur ce que nous appelons abusivement « nous », soit par l’intermédiaire de nos sens, soit directement sur notre mentalité par suggestion.
L’unique moyen de devenir un être conscient, soi-même, est de s’unir au Soi divin qui est en tous. Pour cela, il faut, à l’aide de la concentration, s’isoler des influences extérieures.
Quand on est un avec la Divinité intérieure, on est un avec tous dans leur profondeur, et c’est à travers elle, par elle, qu’on doit entrer en rapport avec eux. Alors, sans attirance ni répulsion, on est proche de ce qui est proche d’elle et loin de ce qui est loin.
Parmi les autres, on doit être toujours un exemple divin, l’occasion qui leur est offerte de comprendre et d’entrer sur le chemin de la vie divine. Rien de plus. C’est-à-dire qu’on ne doit même pas avoir le désir de les faire progresser. Ce serait déjà de l’arbitraire.
Jusqu’à ce qu’on soit définitivement un avec le Dieu intérieur, le mieux, dans ses rapports avec l’extérieur, est d’agir conformément aux conseils donnés unanimement par ceux qui ont fait par eux-mêmes l’expérience de cette unité.
Dans un état de bienveillance constante, avoir pour règle, en n’étant troublé par rien, de n’être la cause d’aucun trouble chez les autres, de ne leur infliger aucune souffrance dans la mesure du possible.
8 juin 1912
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