CWM (Fre) Set of 18 volumes
Paroles d’autrefois Vol. 2 of CWM (Fre) 342 pages 2008 Edition
French

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Sont réunis dans ce volume tous les écrits de la Mère datant d’avant 1920 – à l’exception de Prières et Méditations; des causeries faites à Paris à « de petits groupes de chercheurs » ; plusieurs textes écrits au Japon, et « Belles histoires », des contes écrits pour les enfants.

Paroles d’autrefois

The Mother symbol
The Mother

Sont réunis dans ce volume tous les écrits de la Mère datant d’avant 1920 – à l’exception de Prières et Méditations; des causeries faites à Paris à « de petits groupes de chercheurs » ; plusieurs textes écrits au Japon, et « Belles histoires », des contes écrits pour les enfants.

Collection des œuvres de La Mère Paroles d’autrefois Vol. 2 342 pages 2008 Edition
French
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Cinquième Partie

Notes et Réflexions




Deux mouvements parallèles

Il doit y avoir deux mouvements parallèles dans l’évolution d’un être; et c’est parce qu’en général il néglige l’un ou l’autre de ces mouvements pour concentrer son effort sur un seul, que sa marche est si cahotée, si peu équilibrée.

Un de ces mouvements consiste en la prise de conscience de tous les éléments constitutifs de l’être aussi bien matériels et sensoriels qu’intellectuels et spirituels : il faut faire la connaissance du mécanisme de la vie en soi, de toutes ses tendances, ses qualités, ses facultés, ses activités diverses, très impartialement, c’est-à-dire sans idée préconçue de bien ou de mal, sans jugement autoritaire, arbitraire (car nos jugements manquent fatalement de clairvoyance) sur ce qui doit subsister et ce qui doit disparaître, ce qui doit être encouragé et ce qui doit être étouffé. La vision de ce que l’on est doit être objective, sans parti pris, si on la veut sincère et intégrale : nous sommes en présence d’un univers qu’il nous faut explorer dans ses moindres détails, qu’il faut connaître dans ses éléments les plus infimes, les plus obscurs, avec l’attitude scientifique de la parfaite impersonnalité mentale, c’est-à-dire sans aucun a priori.

Quoi que l’on puisse penser, ce travail d’observation, d’analyse, d’introspection, n’est jamais achevé. En tout cas, tant que nous sommes sur terre dans un corps physique, il nous faut toujours étudier l’être infiniment complexe que nous sommes afin qu’aucun élément ne puisse échapper à notre connaissance et par conséquent à notre contrôle :car on ne peut être maître que de ce que l’on connaît et l’on ne peut disposer que de ce dont on est maître.

Ceci nous amène au second mouvement qui doit exister parallèlement, simultanément au premier. C’est la consécration, l’abandon constant et constamment répété de tous les éléments soumis à notre contrôle, à la Suprême, à la Divine Loi.

Chaque élément qui a pris conscience de lui-même, chaque tendance, chaque faculté doit s’abandonner à la Souveraine Direction de l’Essence Éternelle de l’Être, avec la simplicité confiante de l’enfant; et c’est Elle qui ordonnera, classifiera, utilisera tous ces éléments comme ils doivent l’être; c’est Elle et Elle seule qui peut faire le partage entre ce qui est utilisable et ce qui ne l’est point, ce qui doit être encouragé ou supprimé; et, sans doute, tout devant Elle étant d’égale valeur, tout peut être utilisé, puisque tout par Elle est transformé, illuminé, transfiguré : tout ce qui prend conscience d’Elle et se donne à Elle devient Elle-même et échappe ainsi aux notions de bien et de mal qui sont purement extérieures et humaines.

L’un de ces mouvements, l’une de ces attitudes sans l’autre est incomplète et bancale. Consacrer son être en bloc à l’Essence Suprême n’est pas suffisant : tous les éléments que l’on ignore et dont on n’est pas maître échappent à cette consécration, suivent donc leur loi propre au lieu de se conformer à la Loi Éternelle, et deviennent la source de tous les troubles, toutes les révoltes inattendues chez celui qui se croyait pourtant entièrement le serviteur de la Loi. Mais il oubliait tous les coins ignorés de son être qui ont droit, eux aussi, à la vie et à l’activité, et qui se manifestent à leur tour, mais dans une activité désordonnée et désharmonique par rapport à l’ensemble de l’être, puisqu’ils ont échappé à la volonté centrale.

D’autre part, prendre conscience de soi dans ses moindres détails est vain et stérile, dangereux même, si cette prise de conscience n’est pas faite dans un but d’ordre, afin de rendre l’Essence Divine maîtresse toute-puissante de tous ces éléments, si l’on n’obtient pas qu’ils s’abandonnent sans restriction à Sa Suprême Direction, à Sa Loi Souveraine.

C’est seulement dans l’union équilibrée de ces deux attitudes que l’on peut se dire véritablement, intégralement, Serviteur de l’Éternel.









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