Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
252 — Si tu penses que la défaite est ta fin, alors ne va point te battre, même si tu es le plus fort. Car le Destin ne peut être acheté par nul homme, et le Pouvoir n’est pas lié à ceux qui le possèdent. Mais la défaite n’est pas la fin, elle est seulement une porte ou un commencement. 253 — J’ai échoué, dis-tu. Dis plutôt que Dieu décrit des cercles autour de Son but. 254 — Frustré par le monde, tu te tournes pour t’emparer de Dieu. Si le monde est plus fort que toi, crois-tu que Dieu soit plus faible ? Tourne-toi plutôt vers Lui pour recevoir Son ordre et avoir la force de l’accomplir.
252 — Si tu penses que la défaite est ta fin, alors ne va point te battre, même si tu es le plus fort. Car le Destin ne peut être acheté par nul homme, et le Pouvoir n’est pas lié à ceux qui le possèdent. Mais la défaite n’est pas la fin, elle est seulement une porte ou un commencement.
253 — J’ai échoué, dis-tu. Dis plutôt que Dieu décrit des cercles autour de Son but.
254 — Frustré par le monde, tu te tournes pour t’emparer de Dieu. Si le monde est plus fort que toi, crois-tu que Dieu soit plus faible ? Tourne-toi plutôt vers Lui pour recevoir Son ordre et avoir la force de l’accomplir.
Douce Mère,
Pourquoi Dieu a-t-il besoin de « décrire des cercles autour de Son but » ? Il peut facilement l’atteindre tout de suite à volonté, rendant le travail de tout le monde plus facile et plus efficace, n’est ce pas ?
Sûrement Sri Aurobindo n’a pas dit que « Dieu » avait besoin de décrire des cercles, car Il est tout-puissant, mais non d’une puissance arbitraire telle que les hommes comprennent le pouvoir.
Pour commencer à comprendre quelque chose, il faut savoir et sentir que dans tout l’univers, il n’y a rien qui ne soit l’expression de Sa volonté omnipotente et omniprésente; et c’est seulement en s’unissant consciemment à Lui que l’on peut commencer à comprendre cela, non pas mentalement, mais par un phénomène de conscience et de vision.
Dans sa conscience ordinaire, même avec l’intelligence la plus vaste, l’homme ne peut saisir qu’une partie infinitésimale de la création, et ainsi il ne peut la comprendre et encore moins la juger.
Et si nous voulons hâter la transformation du monde, le mieux que nous puissions faire est de nous donner, sans réserve et sans calcul, à Ce qui sait.
28 décembre 1969
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