Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
374 — Accepterai-je la mort ou ferai-je face pour me battre contre elle et conquérir ? Il en sera selon ce que Dieu en moi choisira. Car, que je vive ou que je meure, je suis toujours. 375 — Qu’est-ce donc que tu appelles mort ? Dieu peut-il mourir ? Ô toi qui crains la mort, c’est la Vie qui vient à toi arborant une tête de mort et portant un masque de terreur. 376 — Il existe des moyens de parvenir à l’immortalité physique et la mort dépend de notre choix, ce n’est pas une obligation de la Nature. Mais qui accepterait de porter le même habit pendant cent ans ou d’être enfermé dans un étroit et invariable logement pendant une longue éternité ?
374 — Accepterai-je la mort ou ferai-je face pour me battre contre elle et conquérir ? Il en sera selon ce que Dieu en moi choisira. Car, que je vive ou que je meure, je suis toujours.
375 — Qu’est-ce donc que tu appelles mort ? Dieu peut-il mourir ? Ô toi qui crains la mort, c’est la Vie qui vient à toi arborant une tête de mort et portant un masque de terreur.
376 — Il existe des moyens de parvenir à l’immortalité physique et la mort dépend de notre choix, ce n’est pas une obligation de la Nature. Mais qui accepterait de porter le même habit pendant cent ans ou d’être enfermé dans un étroit et invariable logement pendant une longue éternité ?
Si quelqu’un sent que son travail pour cette vie est fini et qu’il n’a rien de plus à offrir, ne vaut-il pas mieux mourir et reprendre naissance au lieu de traîner une vie sans but ?
C’est une question que se pose l’ego insatisfait quand il trouve que les choses ne vont pas comme il les désire.
Mais celui qui appartient au Divin et veut vivre dans la vérité sait que le Divin le gardera sur terre tant qu’Il verra son utilité sur terre et lui fera quitter la terre quand il n’aura plus rien à y faire. Ainsi la question ne peut pas se poser, et il vivra tranquillement dans la certitude de la suprême sagesse du Divin.
6 mars 1970
Tu as écrit hier : « Mais celui qui appartient au Divin... » Tout le monde appartient au Divin, quel qu’il soit, n’est ce pas ?
Quand je dis : « celui qui appartient au Divin », je veux parler de l’être qui a aboli l’ego en lui-même, qui est constamment conscient du Divin, qui n’a plus de volonté personnelle, qui n’agit que sous l’impulsion divine et qui n’a pas d’autre but que de faire ce que le Divin veut qu’il fasse.
Je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup qui soient dans cette condition. Et il est certain que ceux-là ne se soucieront jamais de savoir si leur vie est utile ou ne l’est pas, puisqu’ils n’existent que pour et par le Divin et qu’ils n’ont plus de vie personnelle.
7 mars 1970
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