Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
386 — Les maladies se prolongent inutilement et se terminent par la mort plus souvent qu’il n’est inévitable, parce que le mental du malade soutient la maladie de son corps et s’y appesantit.
C’est d’une vérité absolue!
387 — La science médicale a été une malédiction plus qu’une bénédiction pour l’humanité. Certes, elle a brisé la violence des épidémies et découvert une chirurgie merveilleuse, mais elle a aussi affaibli la santé naturelle de l’homme et multiplié les maladies individuelles ; elle a implanté dans le mental et dans le corps la peur et la dépendance ; elle a appris à notre santé à ne pas s’appuyer sur la solidité naturelle mais sur la béquille branlante et répugnante des comprimés du règne minéral et végétal. 388 — Le médecin décoche une drogue surla maladie : parfois il frappe juste, parfois il manque le but. Les coups manqués sont laissés hors de compte ; les coups au but sont précieusement thésaurisés, comptés, mis en système et font une science.
387 — La science médicale a été une malédiction plus qu’une bénédiction pour l’humanité. Certes, elle a brisé la violence des épidémies et découvert une chirurgie merveilleuse, mais elle a aussi affaibli la santé naturelle de l’homme et multiplié les maladies individuelles ; elle a implanté dans le mental et dans le corps la peur et la dépendance ; elle a appris à notre santé à ne pas s’appuyer sur la solidité naturelle mais sur la béquille branlante et répugnante des comprimés du règne minéral et végétal.
388 — Le médecin décoche une drogue surla maladie : parfois il frappe juste, parfois il manque le but. Les coups manqués sont laissés hors de compte ; les coups au but sont précieusement thésaurisés, comptés, mis en système et font une science.
C’est admirable!
389 — Nous rions du sauvage parce qu’il a foi en le sorcier-guérisseur, mais l’homme civilisé est-il moins superstitieux avec sa foi en les docteurs ? Le sauvage constate qu’en répétant une certaine incantation, souvent il guérit d’une certaine maladie : il a confiance. Le malade civilisé constate qu’en s’administrant certains remèdes selon certaine ordonnance, souvent il guérit d’une certaine maladie : il a confiance. Où est la différence ?
On pourrait dire, pour conclure, que c’est la foi du malade qui donne aux remèdes le pouvoir de guérir.
Peut-être que si les hommes avaient une foi absolue en la puissance curative de la Grâce, ils éviteraient bien des maladies.
13 mars 1970
Home
The Mother
Books
CWM
French
Share your feedback. Help us improve. Or ask a question.