Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
400 — Il fut un temps où l’homme était naturellement en bonne santé, et il pourrait revenir à cette condition première si on le lui permettait ; mais la science médicale poursuit notre corps avec une innombrable troupe de drogues et assaille notre imagination par des hordes de microbes voraces. 401 — Je préférerais mourir et en avoir fini plutôt que de passer ma vie à me défendre contre le siège de microbes fantômes. Si c’est là être barbare et inéclairé, j’embrasse joyeusement mes ténèbres cimmériennes. 402 — Les chirurgiens sauvent et guérissent en tranchant et en mutilant. Pourquoi ne pas plutôt chercher à découvrir les remèdes directs et toutpuissants de la Nature ? 403 — Il faudra longtemps avant que l’auto-guérison remplace la médecine en raison de la peur, du manque de confiance en soi et de notre croyance physique dénaturée en les médicaments, que la science médicale a enseignés à notre mental et à notre corps et dont elle a fait notre seconde nature.
400 — Il fut un temps où l’homme était naturellement en bonne santé, et il pourrait revenir à cette condition première si on le lui permettait ; mais la science médicale poursuit notre corps avec une innombrable troupe de drogues et assaille notre imagination par des hordes de microbes voraces.
401 — Je préférerais mourir et en avoir fini plutôt que de passer ma vie à me défendre contre le siège de microbes fantômes. Si c’est là être barbare et inéclairé, j’embrasse joyeusement mes ténèbres cimmériennes.
402 — Les chirurgiens sauvent et guérissent en tranchant et en mutilant. Pourquoi ne pas plutôt chercher à découvrir les remèdes directs et toutpuissants de la Nature ?
403 — Il faudra longtemps avant que l’auto-guérison remplace la médecine en raison de la peur, du manque de confiance en soi et de notre croyance physique dénaturée en les médicaments, que la science médicale a enseignés à notre mental et à notre corps et dont elle a fait notre seconde nature.
Ce n’est par aucune mesure extérieure que nous pouvons réagir contre le mal fait par la foi mentale en la nécessité des drogues. C’est seulement en sortant de la prison mentale et en surgissant consciemment dans la lumière de l’esprit que nous pourrions, par une union consciente avec le Divin, Lui permettre de nous redonner l’équilibre et la santé que nous avons perdus.
La transformation supramentale est le seul remède véritable.
17 mars 1970
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