Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
404 — La médecine n’est nécessaire à nos corps malades que parce que nos corps ont appris l’art de ne pas se rétablir sans médecines. Même ainsi, on constate souvent que le moment choisi par la Nature pour guérir est celui-là même où les docteurs avaient perdu tout espoir de conserver la vie. 405 — La perte de confiance en la puissance curative qui est en nous fut notre chute physique du paradis. La science médicale et une mauvaise hérédité sont les deux anges de Dieu qui se tiennent à la porte pour nous interdire d’y rentrer. 406 — La science médicale vis-à-vis du corps humain est telle une grande puissance qui, par sa protection, affaiblit un État plus petit, ou tel un voleur bienfaisant qui jette par terre sa victime et la crible de blessures afin qu’elle puisse consacrer sa vie à guérir et à soigner son corps délabré. 407 — Les médicaments guérissent le corps — à moins qu’ils ne le détraquent tout simplement ou l’empoisonnent — seulement si leur attaque physique contre la maladie est soutenue par la force de l’esprit ; si l’on peut faire agir cette force librement, les médicaments deviennent aussitôt superflus.
404 — La médecine n’est nécessaire à nos corps malades que parce que nos corps ont appris l’art de ne pas se rétablir sans médecines. Même ainsi, on constate souvent que le moment choisi par la Nature pour guérir est celui-là même où les docteurs avaient perdu tout espoir de conserver la vie.
405 — La perte de confiance en la puissance curative qui est en nous fut notre chute physique du paradis. La science médicale et une mauvaise hérédité sont les deux anges de Dieu qui se tiennent à la porte pour nous interdire d’y rentrer.
406 — La science médicale vis-à-vis du corps humain est telle une grande puissance qui, par sa protection, affaiblit un État plus petit, ou tel un voleur bienfaisant qui jette par terre sa victime et la crible de blessures afin qu’elle puisse consacrer sa vie à guérir et à soigner son corps délabré.
407 — Les médicaments guérissent le corps — à moins qu’ils ne le détraquent tout simplement ou l’empoisonnent — seulement si leur attaque physique contre la maladie est soutenue par la force de l’esprit ; si l’on peut faire agir cette force librement, les médicaments deviennent aussitôt superflus.
Sri Aurobindo nous fait une description saisissante du cauchemar dans lequel nous vivons, afin d’éveiller en nous l’aspiration inlassable vers le salut de la conscience véritable et de la foi exclusive en la toute-puissance Divine.
18 mars 1970
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