Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
421 — Plus que toute chose sur la terre, je haïssais la douleur, jusqu’à ce que Dieu me fît mal et me torturât ; alors il me fut révélé que la douleur était seulement une forme pervertie et récalcitrante de délice excessif. 422 — Il y a quatre étapes dans la douleur que Dieu nous inflige : quand c’est seulement de la douleur ; quand c’est de la douleur qui donne du plaisir ; quand c’est de la douleur qui est plaisir ; et quand c’est purement une forme violente de délice. 423 — Même lorsqu’on a escaladé les régions de béatitude où la douleur disparaît, elle survit encore, déguisée en extase intolérable. 424 — Comme je gravissais les cimes toujours plus hautes de Sa joie, je me suis demandé s’il n’y avait pas de limite à l’accroissement de la béatitude et j’ai pris presque peur des embrassements de Dieu.
421 — Plus que toute chose sur la terre, je haïssais la douleur, jusqu’à ce que Dieu me fît mal et me torturât ; alors il me fut révélé que la douleur était seulement une forme pervertie et récalcitrante de délice excessif.
422 — Il y a quatre étapes dans la douleur que Dieu nous inflige : quand c’est seulement de la douleur ; quand c’est de la douleur qui donne du plaisir ; quand c’est de la douleur qui est plaisir ; et quand c’est purement une forme violente de délice.
423 — Même lorsqu’on a escaladé les régions de béatitude où la douleur disparaît, elle survit encore, déguisée en extase intolérable.
424 — Comme je gravissais les cimes toujours plus hautes de Sa joie, je me suis demandé s’il n’y avait pas de limite à l’accroissement de la béatitude et j’ai pris presque peur des embrassements de Dieu.
J’aimerais bien que Tu m’expliques « les quatre étapes de la douleur » dont Sri Aurobindo parle ici.
Si Sri Aurobindo parle de la douleur morale, quelle qu’elle soit, je peux dire, par expérience, que les quatre étapes dont il parle correspondent à quatre états de conscience qui proviennent du développement intérieur et du degré d’union avec la conscience divine, obtenue par la conscience individuelle. Quand l’union est parfaite, il n’existe plus que « la forme violente de délice ».
S’il s’agit de douleur physique supportée par le corps, l’expérience ne suit pas un ordre si clairement défini; d’autant plus que le plus souvent l’union avec le Divin amène la disparition de la douleur.
25 mars 1970
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