Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
439 — Tout ce que mon Amant possède m’appartient. Pourquoi m’injuriez-vous parce que je me pare des ornements qu’Il m’a donnés ? 440 — Mon Amant a enlevé Sa couronne de Sa tête et Son collier royal de Son cou et Il m’en a revêtu ; mais les disciples des saints et des prophètes m’ont injurié, ils ont dit : « Il court après les siddhis81 »
439 — Tout ce que mon Amant possède m’appartient. Pourquoi m’injuriez-vous parce que je me pare des ornements qu’Il m’a donnés ?
440 — Mon Amant a enlevé Sa couronne de Sa tête et Son collier royal de Son cou et Il m’en a revêtu ; mais les disciples des saints et des prophètes m’ont injurié, ils ont dit : « Il court après les siddhis81 »
441 — J’ai obéi à l’ordre de mon Amant dans le monde et à la volonté de mon Ravisseur ; mais ils se sont récriés : « Qui est ce corrupteur de la jeunesse et ce destructeur de la morale ? » 442 — Si, même, je me souciais de vos louanges, ô vous, les saints, si je chérissais ma réputation, ô vous, les prophètes, mon Amant ne m’aurait jamais pris en Son cœur ni donné la liberté de Ses chambres secrètes. 443 — J’étais enivré du ravissement de mon Amant et j’ai jeté la robe du monde au milieu même des grands-routes du monde. Pourquoi me soucierais-je que les mondains se moquent et que les pharisiens détournent leur visage ? 444 — Pour ton amant, ô Seigneur, les invectives du monde sont du miel sauvage, et la grêle de pierres jetées par la foule est une pluie d’été sur le corps. Car n’est-ce point Toi qui invectives et qui lapides, et n’est-ce point Toi dans les pierres, qui frappes et qui me blesses ?
441 — J’ai obéi à l’ordre de mon Amant dans le monde et à la volonté de mon Ravisseur ; mais ils se sont récriés : « Qui est ce corrupteur de la jeunesse et ce destructeur de la morale ? »
442 — Si, même, je me souciais de vos louanges, ô vous, les saints, si je chérissais ma réputation, ô vous, les prophètes, mon Amant ne m’aurait jamais pris en Son cœur ni donné la liberté de Ses chambres secrètes.
443 — J’étais enivré du ravissement de mon Amant et j’ai jeté la robe du monde au milieu même des grands-routes du monde. Pourquoi me soucierais-je que les mondains se moquent et que les pharisiens détournent leur visage ?
444 — Pour ton amant, ô Seigneur, les invectives du monde sont du miel sauvage, et la grêle de pierres jetées par la foule est une pluie d’été sur le corps. Car n’est-ce point Toi qui invectives et qui lapides, et n’est-ce point Toi dans les pierres, qui frappes et qui me blesses ?
Il n’y a rien à dire. On ne peut que s’incliner devant la perfection de l’expérience.
3 avril 1970 .
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