Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
445 — Il y a deux choses en Dieu que les hommes appellent mal : ce qu’ils ne peuvent pas du tout comprendre, et ce qu’ils comprennent mal et dont ils font mauvais usage quand ils en ont la possession ; c’est seulement ce qu’ils recherchent à tâtons, à moitié en vain et qu’ils comprennent vaguement, qu’ils appellent bon et saint. Mais, pour moi, toutes choses sont aimables en Lui. 446 — Ils disent, ô mon Dieu, que je suis fou parce que je ne vois aucune faute en Toi ; mais si, vraiment, je suis fou de Ton amour, je ne tiens pas à recouvrer mon bon sens. 447 — « Erreurs, mensonges, faux pas ! » s’écrient-ils. Que Tes erreurs sont brillantes et belles, ô Seigneur ! Tes mensonges sauvent la vie à la Vérité ; par Tes faux pas le monde se perfectionne. 448 — « Vie, Vie, Vie ! » entendé-je les passions crier ; « Dieu, Dieu, Dieu ! », telle est la réponse de l’âme. À moins que tu ne voies et n’aimes laVie comme Dieu seulement, la Vie elle-même sera une joie scellée pour toi. 449 — « Il l’aime » disent les sens ; mais l’âme dit : « Dieu, Dieu, Dieu. » Telle est la formule qui embrasse toute l’existence.
445 — Il y a deux choses en Dieu que les hommes appellent mal : ce qu’ils ne peuvent pas du tout comprendre, et ce qu’ils comprennent mal et dont ils font mauvais usage quand ils en ont la possession ; c’est seulement ce qu’ils recherchent à tâtons, à moitié en vain et qu’ils comprennent vaguement, qu’ils appellent bon et saint. Mais, pour moi, toutes choses sont aimables en Lui.
446 — Ils disent, ô mon Dieu, que je suis fou parce que je ne vois aucune faute en Toi ; mais si, vraiment, je suis fou de Ton amour, je ne tiens pas à recouvrer mon bon sens.
447 — « Erreurs, mensonges, faux pas ! » s’écrient-ils. Que Tes erreurs sont brillantes et belles, ô Seigneur ! Tes mensonges sauvent la vie à la Vérité ; par Tes faux pas le monde se perfectionne.
448 — « Vie, Vie, Vie ! » entendé-je les passions crier ; « Dieu, Dieu, Dieu ! », telle est la réponse de l’âme. À moins que tu ne voies et n’aimes laVie comme Dieu seulement, la Vie elle-même sera une joie scellée pour toi.
449 — « Il l’aime » disent les sens ; mais l’âme dit : « Dieu, Dieu, Dieu. » Telle est la formule qui embrasse toute l’existence.
C’est ainsi que Sri Aurobindo révèle et formule le secret de l’existence. Il ne reste plus qu’à le comprendre et à le vivre.
4 avril 1970
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