Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
485 — L’amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la sagesse parfaite. 486 — Celui qui condamne l’échec et l’imperfection condamne Dieu ; il limite sa propre âme et dupe sa propre vision. Ne condamne point mais observe la Nature, aide et guéris tes frères, fortifie leurs capacités et leur courage par ta sympathie. 487 — L’amour de l’homme, l’amour de la femme, l’amour des choses, l’amour de ton voisin, l’amour de ton pays, l’amour des animaux, l’amour de l’humanité sont tous l’amour de Dieu reflété en ces vivantes images. Aimer et devenir puissant pour jouir de tout, aider tout et aimer pour toujours. 488 — S’il est des choses qui refusent absolument d’être transformées ou guéries et de devenir une image plus parfaite de Dieu, elles peuvent être détruites avec de la tendresse dans le cœur, mais sans pitié dans le coup. Mais sois bien sûr, d’abord, que Dieu t’a donné ton épée et cette mission. 489 — Je dois aimer mon voisin non pas parce qu’il est le voisinage, car qu’y a-t-il dans le voisinage et les distances ? Ni parce que les religions me disent qu’il est mon frère, car où est la source de cette fraternité ? Mais parce qu’il est moi-même. Le voisinage et les distances touchent le corps — le cœur va au-delà. La fraternité est celle du sang, du pays, de la religion ou de l’humanité ; mais quand l’intérêt égoïste vocifère, qu’advient-il de cette fraternité ? C’est seulement en vivant en Dieu et en transformant le mental, le cœur et le corps à l’image de Son unité universelle que cet amour profond, désintéressé, inébranlable, devient possible.
485 — L’amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la sagesse parfaite.
486 — Celui qui condamne l’échec et l’imperfection condamne Dieu ; il limite sa propre âme et dupe sa propre vision. Ne condamne point mais observe la Nature, aide et guéris tes frères, fortifie leurs capacités et leur courage par ta sympathie.
487 — L’amour de l’homme, l’amour de la femme, l’amour des choses, l’amour de ton voisin, l’amour de ton pays, l’amour des animaux, l’amour de l’humanité sont tous l’amour de Dieu reflété en ces vivantes images. Aimer et devenir puissant pour jouir de tout, aider tout et aimer pour toujours.
488 — S’il est des choses qui refusent absolument d’être transformées ou guéries et de devenir une image plus parfaite de Dieu, elles peuvent être détruites avec de la tendresse dans le cœur, mais sans pitié dans le coup. Mais sois bien sûr, d’abord, que Dieu t’a donné ton épée et cette mission.
489 — Je dois aimer mon voisin non pas parce qu’il est le voisinage, car qu’y a-t-il dans le voisinage et les distances ? Ni parce que les religions me disent qu’il est mon frère, car où est la source de cette fraternité ? Mais parce qu’il est moi-même. Le voisinage et les distances touchent le corps — le cœur va au-delà. La fraternité est celle du sang, du pays, de la religion ou de l’humanité ; mais quand l’intérêt égoïste vocifère, qu’advient-il de cette fraternité ? C’est seulement en vivant en Dieu et en transformant le mental, le cœur et le corps à l’image de Son unité universelle que cet amour profond, désintéressé, inébranlable, devient possible.
Toutes les raisons humaines données pour la solidarité et l’amour réciproque ont peu de valeur, et peu d’effet aussi. C’est seulement en devenant conscient du Divin et en s’unissant à Lui que l’on peut atteindre et réaliser la véritable Unité.
20 avril 1970
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