Ce volume comporte les commentaires de la Mère sur les Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, et le texte de ces Aphorismes.
500 — L’Ami divin de toutes les créatures cache Son amitié sous le masque de l’ennemi, jusqu’à ce qu’Il nous ait rendus prêts aux suprêmes cieux ; alors, comme à Kurukshetra, la forme terrible du Maître de la lutte et de la souffrance et de la destruction disparaît, et le doux visage, la tendresse et le corps maintes fois étreint de Krishna brillent sur l’âme ébranlée et dans les yeux purifiés de Son éternel camarade et compagnon de jeu. 501 — La souffrance nous rend capables de supporter la force complète du Maître des Délices ; elle nous rend capables aussi de supporter l’autre jeu du Maître du Pouvoir. La douleur est la clef qui ouvre les portes de la force ; c’est le grand chemin qui mène à la cité de la béatitude. 502 — Cependant, ô Âme de l’homme, ne recherche point la douleur, car telle n’est pas Sa volonté, recherche seulement Sa joie ; quant à la souffrance, elle viendra sûrement à toi en Sa providence, autant et aussi souvent qu’elle t’est nécessaire. Alors endure-la afin de pouvoir découvrir enfin son âme de ravissement. 503 — Ô homme, n’inflige pas de douleur non plus à ton semblable ; Dieu seul a le droit d’infliger la douleur, ou ceux qu’Il en a chargés. Mais ne crois pas fanatiquement, tel Torquémada, que tu es l’un d’eux.
500 — L’Ami divin de toutes les créatures cache Son amitié sous le masque de l’ennemi, jusqu’à ce qu’Il nous ait rendus prêts aux suprêmes cieux ; alors, comme à Kurukshetra, la forme terrible du Maître de la lutte et de la souffrance et de la destruction disparaît, et le doux visage, la tendresse et le corps maintes fois étreint de Krishna brillent sur l’âme ébranlée et dans les yeux purifiés de Son éternel camarade et compagnon de jeu.
501 — La souffrance nous rend capables de supporter la force complète du Maître des Délices ; elle nous rend capables aussi de supporter l’autre jeu du Maître du Pouvoir. La douleur est la clef qui ouvre les portes de la force ; c’est le grand chemin qui mène à la cité de la béatitude.
502 — Cependant, ô Âme de l’homme, ne recherche point la douleur, car telle n’est pas Sa volonté, recherche seulement Sa joie ; quant à la souffrance, elle viendra sûrement à toi en Sa providence, autant et aussi souvent qu’elle t’est nécessaire. Alors endure-la afin de pouvoir découvrir enfin son âme de ravissement.
503 — Ô homme, n’inflige pas de douleur non plus à ton semblable ; Dieu seul a le droit d’infliger la douleur, ou ceux qu’Il en a chargés. Mais ne crois pas fanatiquement, tel Torquémada, que tu es l’un d’eux.
N’oublie jamais que tant que tu es capable d’une préférence dans tes relations avec la vie et les hommes, tu ne peux pas être un pur et parfait instrument du Divin.
28 avril 1970
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