«Ce livre, écrit la Mère, a été composé avec les extraits d’un journal écrit durant des années de discipline yoguique intensive»
«Ce livre, écrit la Mère, a été composé avec les extraits d’un journal écrit durant des années de discipline yoguique intensive» Ces 313 prières et méditations ont été écrites pour la plupart entre 1912 et 1917.
(Communication dialoguée reçue pendant la méditation)
« Voici : tu vois la forme vivante et les trois images inanimées. La vivante est revêtue de violet ; les trois autres sont faites de poussière, mais blanchie et purifiée. C’est dans le calme du silence que la forme vivante peut, en pénétrant les trois autres, les unir pour les transformer en un vêtement vivant et agissant. »
Ô Seigneur, Tu sais que je Te suis soumise, et que mon être adhère avec une joie paisible et profonde à tout ce que Tu lui donnes !
« Je sais ton adhésion, mais je veux augmenter ta conscience, et pour cela éveiller ce qui dort encore en toi. Ouvre tes yeux à la lumière, et, dans le miroir limpide du mental, se réfléchira ce que tu dois savoir. »
Seigneur, tout est silencieux en mon être et attend…
« Cogne à la porte de la conscience et la porte te sera ouverte. »
La rivière coule limpide et argentine; son flot ininterrompu descend du ciel vers la terre. Mais que veux-Tu me dire que je doive comprendre?
« Ton silence n’est point encore assez profond : quelque chose remue dans ton esprit…
« Le feu de l’âme doit se voir à travers les voiles de la manifestation ; mais ces voiles doivent être nets et précis comme des mots tracés sur un écran lumineux. Et tout cela doit être conservé dans la pureté de ton cœur, comme la prairie ensemencée est ensevelie et protégée sous la neige.
« Maintenant que tu as semé les grains dans le champ, que tu as tracé les signes sur l’écran, tu peux retourner dans ton calme silence, tu peux remonter dans ta calme retraite pour te retremper dans la conscience plus profonde et plus vraie. Tu peux oublier ta personnalité et retrouver le charme de l’universel.
« Que la paix soit sur toi en ces heures de repos ; mais n’oublie pas le réveil qui sonnera bientôt.
« Tu souriras pourtant à ton destin qui parle.
« Ton cœur utilisera la force qui revient.
« Tu seras le bûcheron qui attache le fagot.
« Tu seras le grand cygne aux ailes éployées, qui purifie les yeux par sa blancheur nacrée, qui réchauffe les cœurs de son blanc duvet.
« Tu les conduiras tous vers leur destin suprême.
« Tu as vu le foyer, et tu as vu l’enfant. L’un attirait l’autre : tous deux étaient contents ; l’un parce qu’il brûlait, l’autre parce qu’il avait chaud.
« Tu le vois dans ton cœur ce foyer triomphant ; toi seule peux le porter sans qu’il soit destructeur. Si les autres y touchaient, ils seraient consumés. Ne les laisse donc point trop près s’en approcher. L’enfant doit savoir qu’il ne doit pas toucher à la flamme éclatante qui l’attire tant. De loin elle le réchauffe et illumine son cœur; de trop près, en cendres elle le réduirait.
« Un seul dans ce cœur peut sans crainte résider; car il est le rayon qui l’a bien allumé. Il est la salamandre qui dans le feu renaît.
« Un autre est au-dessus, ne craignant nulle brûlure : c’est le phénix immaculé, l’oiseau venu du ciel, qui sait y retourner.
« L’un est le Pouvoir de réalisation.
« L’autre est la Lumière.
« Et le troisième la Conscience souveraine. »
Ô Seigneur, je T’écoute et je suis prosternée : Tu m’as ouvert la porte; Tu m’as ouvert les yeux, et un peu de la nuit a été éclairée…
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